2012 - Toutes les Infos sur la F1 - Les GP et en dehors des GP (2/3)

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Vergne optimiste pour la course

Par Grégory Demoen
samedi 24 novembre 2012 à 22h21

Jean-Eric Vergne était satisfait à l’issue de ses dernières qualifications de la saison.

Le pilote tricolore, qui n’a pas vécu des séances d’essais libres de tout repos à Interlagos, est parvenu à se hisser en Q2 en ne concédant que 45 millièmes à son équipier Daniel Ricciardo.

“Ce n’était pas trop mal, étant donné que j’ai éprouvé quelques difficultés à trouver les bons réglages ce week-end“, a déclaré JEV, 17ème de la séance.

“En qualifications, la voiture n’avait jamais été aussi bonne depuis le début du week-end. Peut-être que j’aurais pu être un rien plus vite, même si je n’ai pas commis trop d’erreurs, mais cela n’aurait probablement pas été suffisant pour améliorer ma position.”

Vergne ne cache pas son optimisme pour la course de demain. Les conditions fraîches et la pluie qui sont annoncées devraient mieux convenir à sa Toro Rosso.

“Notre voiture était clairement meilleure avec ces conditions plus fraîches, ce qui est encourageant pour demain puisque nous nous attendons un temps encore plus frais et même de la pluie, a-t-il ajouté. Je pense que nous pouvons disputer une bonne course demain et être opportunistes si la pluie arrive. Nous attaquerons, nous n’avons rien à perdre et je veux terminer ma première saison sur un bon résultat.”

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Räikkönen peste contre ses problèmes moteur

Par Grégory Demoen
samedi 24 novembre 2012 à 22h38

Kimi Räikkönen n’était guère souriant – comme toujours certains diront – ce samedi au Brésil, mais le pilote finlandais avait cette fois-ci une bonne raison de tirer la tête.

En proie à des problèmes moteur depuis le début du week-end, Iceman est le pilote à avoir le moins tourné lors des trois séances d’essais libres (exception faite des pilotes HRT) au Grand Prix du Brésil.

Il n’a couvert que 58 tours en quatre heures d’essais contre 94 pour son équipier Romain Grosjean. Ce manque de roulage a donc eu immanquablement des conséquences sur les réglages de sa Lotus E20. Et Räikkönen ne s’est pas privé de s’en plaindre.

“Nous n’avons pas effectué un seul tour rapide ce matin et nous n’avions déjà pas pu faire grand-chose hier, la voiture était donc assez mal réglée“, a-t-il confié aux journalistes dans le paddock d’Interlagos après avoir signé le neuvième temps des qualifications – ce qui le place huitième sur la grille en raison de la pénalité de dix places infligée à Pastor Maldonado.

“Nous avons dû pas mal modifier les réglages depuis hier et, pour être franc, nous y sommes allés à l’aveuglette pour les qualifications comme nous n’avions pas fait beaucoup de tours. En un sens, nous avons donc bien limité les dégâts, mais, avec plus de roulage ce matin, nous aurions pu correctement régler la voiture.”

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Digilap' / Rémy

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25/11/2012 à 09:02
GP du Brésil: Hamilton en pole, Vettel devant Alonso

Le Britannique Lewis Hamilton (McLaren) partira en pole position dimanche du Grand Prix du Brésil alors que les deux derniers candidats au titre mondial, Sebastian Vettel (Red Bull), 4e, et Fernando Alonso (Ferrari), 7e, seront en retrait sur la grille de départ.

photo : Orlando Kissner, AFP

La séance de qualifications pour cette 20e et dernière manche du Championnat du monde de F1 a donné un avant-goût de ce qui pourrait se passer dimanche à partir de 14h00 locales (16h00 GMT) sur le circuit d'Interlagos à Sao Paulo, surtout si la pluie s'en mêle comme le prévoit la météo locale.

C'est la 26e pole position d'Hamilton, sa 7e cette saison, soit une de plus que Vettel, leader du Championnat avec 13 points d'avance sur Alonso. Le jeune Allemand (25 ans) n'a réussi que le 4e temps et devra partir de la 4e place sur la grille, loin d'être idéale sur ce circuit.

"Je ne suis pas trop préoccupé par ce résultat, même si je sais que j'aurais pu faire un peu mieux, mais j'ai fait une petite erreur dans mon premier tour lancé en Q3 et je n'étais pas assez rapide lors de ma deuxième tentative", a déclaré Vettel après la séance.

Son dernier rival pour le titre, Alonso, n'a pu faire mieux que le 8e temps, sa position habituelle depuis plusieurs GP. Il partira 7e, sur le bon côté de la piste, suite à une pénalité de 10 places infligée au Vénézuélien Pastor Maldonado (Williams), 6e temps, mais qui ne s'est pas arrêté pour le pesage de sa voiture.

"Cette place n'est pas une surprise, on s'y attendait plus ou moins", a réagi Alonso, à chaud. L'Espagnol visera à nouveau le podium dimanche, qu'il a déjà connu 12 fois en 2012, et a admis qu'il serait bien aidé par "des circonstances étranges. Il nous faut une course chaotique, d'une manière ou d'une autre, avec de la pluie ou quelque chose d'autre".

La première ligne sera 100% McLaren car le Britannique Jenson Button, champion du monde 2009, a signé le 2e chrono de cette séance entamée sur une piste mouillée, en Q1, puis terminée sur une piste sèche, en Q3. Les deux Red Bull seront sur la 2e ligne, mais l'Australien Mark Webber a réussi à devancer Vettel et partira sur le bon côté de la piste.

"Mark (Webber) est allé un peu plus vite, mais le plus important c'est que nous sommes compétitifs", a ajouté Vettel, pour qui "c'est normal d'avoir des voitures autour de soi. Ce serait ennuyeux si j'étais tout seul sur la grille. Nous avons des rétroviseurs mais nous essayons de ne pas trop les utiliser".

Victorieux la semaine dernière au GP des Etats-Unis, Hamilton, champion du monde 2008, à Interlagos, a signé sans coup férir le meilleur temps de la séance, en 1 min 12 sec 458/1000, soit 55 millièmes de mieux que Button.

Le futur pilote Mercedes visera dimanche la 3e place sur le podium final du Championnat, derrière Vettel et Alonso, et sa mission est claire: prendre 16 points de plus que le Finlandais Kimi Räikkönen (Lotus), moteur explosé aux derniers essais libres, puis 9e chrono des qualifications.

La pluie rendrait la course plus compliquée, mais donnerait des chances supplémentaires à tous ceux qui ont raté leur samedi, notamment le septuple champion du monde, Michael Schumacher (Mercedes), éliminé en Q2 avec le 14e temps. "Schumi" prendra dimanche, à 43 ans, sa retraite définitive de pilote de F1. Il partira de loin, mais ça lui est déjà arrivé souvent en plus de 300 GP...

Grille de départ:

1re ligne:

Lewis Hamilton (GBR/McLaren-Mercedes)
Jenson Button (GBR/McLaren-Mercedes)

2e ligne:

Mark Webber (AUS/Red Bull-Renault)
Sebastian Vettel (GER/Red Bull-Renault)

3e ligne:

Felipe Massa (BRA/Ferrari)
Pastor Maldonado (VEN/Williams-Renault)

4e ligne:

Nico Hülkenberg (GER/Force India-Mercedes)
Fernando Alonso (ESP/Ferrari)

5e ligne:

Kimi Räikkönen (FIN/Lotus-Renault)
Nico Rosberg (GER/Mercedes-AMG)

6e ligne:

Paul di Resta (GBR/Force India-Mercedes)
Bruno Senna (BRA/Williams-Renault)

7e ligne:

Sergio Perez (MEX/Sauber-Ferrari)
Michael Schumacher (GER/Mercedes-AMG)

8e ligne:

Kamui Kobayashi (JPN/Sauber-Ferrari)
Daniel Ricciardo (AUS/Toro Rosso-Ferrari)

9e ligne:

Jean-Eric Vergne (FRA/Toro Rosso-Ferrari)
Romain Grosjean (FRA/Lotus-Renault)

10e ligne:

Vitaly Petrov (RUS/Caterham-Renault)
Heikki Kovalainen (FIN/Caterham-Renault)

11e ligne:

Timo Glock (GER/Marussia-Cosworth)
Charles Pic (FRA/Marussia-Cosworth)

12e ligne:

Narain Karthikeyan (IND/HRT-Cosworth)
Pedro de la Rosa (ESP/HRT-Cosworth)

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Vettel ou Alonso champion au Brésil si…

Par Grégory Demoen, envoyé spécial
dimanche 25 novembre 2012 à 12h15

Le Grand Prix du Brésil sera une nouvelle fois le dénouement d’une saison de Formule 1.

Cette année, seuls Sebastian Vettel et Fernando Alonso sont arrivés à Interlagos avec la possibilité de pouvoir encore coiffer le titre mondial. Voici les différents scénarios pour que l’Allemand ou l’Espagnol soit sacré ce dimanche après-midi :

Vettel remportera le titre si :

- Il termine dans le top 4.
- Il termine cinquième, sixième ou septième et Alonso ne gagne pas.
- Il termine huitième ou neuvième et Alonso est troisième au mieux.
- Il termine dixième au mieux et Alonso n’est pas sur le podium.

Alonso remportera le titre si :

- Il gagne et Vettel est au mieux cinquième.
- Il termine deuxième et Vettel est au mieux huitième.
- Il termine troisième et Vettel est au mieux dixième.

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La grille de départ du Grand Prix du Brésil

Par Grégory Demoen
dimanche 25 novembre 2012 à 12h39

Lewis Hamilton partira en pole pour ce dernier Grand Prix de la saison 2012 de F1, qui est également sa dernière course avec McLaren avant de rejoindre Mercedes pour trois ans à partir de l’année prochaine.

Le Champion du monde 2008 s’élancera de la première ligne aux côtés de son équipier Jenson Button, mais la plupart auront les yeux rivés sur la bataille pour le titre entre Sebastian Vettel et Fernando Alonso, respectivement quatrième et septième sur la grille.

Retrouvez ci-dessous l’intégralité de cette grille de départ du Grand Prix du Brésil, chamboulée par la pénalité de dix places infligée à Pastor Maldonado :

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Un message de remerciements sur la Mercedes de Schumi

Par Grégory Demoen
dimanche 25 novembre 2012 à 12h48

L’écurie Mercedes a décidé d’apposer un message de remerciements sur la W03 de Michael Schumacher, l’Allemand disputant cet après-midi au Brésil le dernier Grand Prix de sa carrière en Formule 1.

Le septuple Champion du monde s’élancera de la 13ème place, et compte bien ponctuer en beauté trois années pas si glorieuses avec l’équipe allemande.

Découvrez ci-dessous le message de remerciements apposé sur sa Mercedes :

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Red Bull change de dénomination officielle

Par Grégory Demoen
dimanche 25 novembre 2012 à 12h59

Red Bull Racing a annoncé qu’elle s’appellerait désormais Infiniti Red Bull Racing à compter de la saison prochaine, après avoir renforcé son partenariat technique avec la marque sous laquelle l’Alliance Renault-Nissan commercialise des voitures premium.

“Red Bull Racing et Infiniti ont travaillé sur un certain nombre d’initiatives depuis le début de notre relation en mars 2011“, a indiqué le team principal Christian Horner.

“Durant cette période, Infiniti a démontré des prouesses techniques significatives et j’ai été impressionné par les capacités d’ingénierie de Nissan Motor Company. En termes de marketing, Infiniti a vraiment tiré profit de son implication avec Red Bull Racing et en Formule 1, et sa notoriété a grandi en très peu de temps.”

Le partenariat entre Infiniti et Red Bull a été prolongé jusqu’à la fin de la saison 2016.

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Renault décomptera les tours avec anxiété

Par Grégory Demoen
dimanche 25 novembre 2012 à 13h23

Le responsable des opérations piste de Renault Sport F1, Rémi Taffin, a confié que le Losange décomptera les tours avec une certaine anxiété cet après-midi au Grand Prix du Brésil.

A l’inverse des saisons précédentes, la fiabilité n’a pas vraiment été le fort de Viry-Châtillon cette année. Renault a enchaîné les casses d’alternateur, touchant à trois reprises Red Bull, dont la dernière en date remonte seulement au week-end dernier, au Grand Prix des Etats-Unis, sur la RB8 de Mark Webber.

Ce week-end au Brésil, toutes les équipes clientes de Renault sont équipées d’une nouvelle spécification d’alternateur qui a été éprouvée avec succès au Circuit of The Americas. Mais cela ne dissipera pas une certaine anxiété dans le camp français, conscient qu’aucune casse n’est permise, en particulier sur la voiture de Sebastian Vettel, l’Allemand jouant le titre cet après-midi face à Fernando Alonso.

“Je suis confiant, a confié Taffin dans le paddock d’Interlagos. Je le suis à 99%. Nous avons regardé au problème et nous avons trouvé une solution qui a été éprouvée où que nous pouvions. Ce n’est pas un pari d’équiper nos écuries de cette nouvelle spécification ce week-end, nous l’avons testée avec succès sur les Caterham et la voiture de Grosjean à Austin. Mais je décompterai les tours cet après-midi, c’est certain !“

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Alonso : Ferrari peut être “fière” de sa saison

Par Grégory Demoen
dimanche 25 novembre 2012 à 13h56

Fernando Alonso estime que Ferrari peut être “fière” du championnat qu’elle a réalisé cette année, peu importe le dénouement de ce cette saison 2012 de Formule 1.

“Si j’avais disputé un championnat normal, alors j’aurais quelque chose comme 110 points aujourd’hui, et j’aurais dit au revoir au championnat aux alentours de la Hongrie ou de Singapour“, a commenté Alonso dans le paddock d’Interlagos.

“J’aurais alors disputé les dernières courses sans la moindre pression, comme l’an dernier, quand je me battais sans enjeu. Heureusement, le fait que nous ayons connu un championnat inhabituel cette année nous permet d’être toujours en lice pour le titre ici, et c’est tout ou rien. Nous devons faire en sorte que ce soit le ‘tout’ qui triomphe pour nous aujourd’hui.”

“Nos supporters éprouveront une grande joie ou une profonde déception à l’issue de cette course, ce qui est compréhensible. Mais nous concernant, ce sera la cerise sur le gâteau si nous sommes titrés et, si nous échouons, nous devrions malgré tout être fiers d’avoir fait le meilleur job possible tout au long de l’année.”

Alonso partira avec un handicap de 13 points sur Vettel cet après-midi au Grand Prix du Brésil, dont le départ sera donné à 14 heures locales, 17 heures en France et en Belgique.

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Sortie de route pour Kubica au rallye du Var

Par Grégory Demoen
dimanche 25 novembre 2012 à 15h10

Robert Kubica est passé à deux doigts de remporter le rallye du Var. Le Polonais est sorti de la route dans l’avant-dernière spéciale. Si sa Citroën C4 WRC a pris feu, son équipier Emanuele Inglesi et lui sont fort heureusement sortis indemne de cet accident.

Kubica possédait une avance de près de six minutes sur son plus proche poursuivant avant sa sortie de route. La victoire est finalement revenue à Cédric Robert, l’autre favori du rallye, le Belge Freddy Loix, ayant aussi abandonné.

Retrouvez ci-dessous quelques photos de Kubica au rallye du Var :

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Renault disposé à motoriser plus de quatre équipes

Par Grégory Demoen
dimanche 25 novembre 2012 à 15h36

Le PDG de Renault, Carlos Ghosn, présent dans le paddock d’Interlagos ce dimanche, a indiqué que le Losange était disposé à motoriser plus de quatre équipes en F1 à partir de 2014.

Une nouvelle réglementation moteur verra le jour en 2014, avec l’arrivée du V6 turbo de 1,6 litre qui se voudra plus respectueux de l’environnement. Ce changement de motorisation a toutefois un coût important pour les motoristes. Il leur sera donc intéressant d’équiper un grand nombre d’écuries dans deux ans afin d’amortir plus facilement leurs investissements.

“Pourquoi pas ? a répondu Ghosn quand il lui a été demandé si Renault était ouvert à de nouvelles écuries à compter de 2014. Nous équiperons autant d’équipes que le règlement nous y autorise car il y a des règles et nous devons les suivre. Mais il n’y a aucun problème. Notre technologie n’est pas uniquement réservée à certaines équipes.”

La réglementation actuelle limite les motoristes à trois écuries clientes, sauf dérogation de la FIA. Renault en a bénéficié puisque le constructeur automobile français fournit en moteurs quatre équipes avec Red Bull, Lotus, Williams et Caterham.

“Nous sommes prêts à offrir notre technologie à plus d’équipes, à la condition que cela n’ait aucune répercussion sur nos écuries actuelles qui se battent pour la victoire. Avant toute chose, c’est une priorité pour nous de préserver un support technologique très efficace pour Red Bull“, a ajouté Ghosn.

“Nous voulons nous assurer d’être toujours avec l’équipe qui gagne et peut se battre pour le championnat, mais en même temps nous sommes prêts à fournir notre technologie à d’autres teams.“

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Course : La victoire pour Button, le titre pour Vettel

Par Grégory Demoen
dimanche 25 novembre 2012 à 18h50

Jenson Button a remporté un Grand Prix du Brésil spectaculaire cet après-midi au Brésil, la couronne mondiale revenant à Sebastian Vettel pour trois points d’avance seulement sur Fernando Alonso.

Ce dernier Grand Prix de la saison 2012 de Formule 1 a tenu toutes ses promesses. Dès l’extinction des feux rouges, les deux pilotes Ferrari ont pris un excellent départ, à l’inverse des Red Bull. Quelques virages plus loin, la course pour le titre mondial connaissait déjà son premier rebondissement, Sebastian Vettel partant en tête-à-queue en plein milieu du peloton après avoir été heurté par Bruno Senna, piégé par une piste un rien détrempée.

Reparti bon dernier avec une monoplace endommagée, Vettel ne s’est pas laissé abattre. Il a commencé à effectuer sa remontée dans le peloton, jusqu’à revenir dans les échappements d’Alonso avant l’intervention en piste de la voiture de sécurité au 23ème tour pour permettre aux commissaires de nettoyer quelques débris. Plusieurs pilotes sont en effet partis à la faute durant le premier tiers du Grand Prix, dont Romain Grosjean qui a tapé le mur de pneus à vive allure et Mark Webber qui est parti en tête-à-queue.

Au restart, Nico Hülkenberg est parvenu à conserver son avantage sur Jenson Button. Les deux hommes avaient réalisé la meilleure opération en début de Grand Prix en décidant de ne pas rentrer au stand pour chausser des pneus intermédiaires. Les positions n’ont ensuite plus vraiment évolué jusqu’au 45ème tour, et le retour d’une pluie fine, piégeant notamment Hülkenberg. Parti en travers, l’Allemand n’a rien pu faire pour éviter de perdre sa première place en faveur de Lewis Hamilton.

Les deux hommes se sont ensuite accrochés au freinage du premier virage au 55ème passage, Hülkenberg partant de nouveau en travers en tentant de passer Hamilton. Si la Force India a pu reprendre la piste, Hamilton a été contraint à l’abandon pour son dernier Grand Prix avec McLaren. Par la suite, la pluie s’est intensifiée sur le circuit d’Interlagos, obligeant tous les pilotes à rentrer au stand pour chausser des pneus intermédiaires à 15 tours de la fin.

Au passage du drapeau à damier, c’est finalement Jenson Button qui a remporté ce dernier Grand Prix de la saison, profitant de l’accrochage entre Hülkenberg et son équipier. Alonso a terminé deuxième devant son équipier Felipe Massa, un résultat insuffisant pour permettre à l’Espagnol de décrocher le titre mondial. Avec sa sixième place, c’est donc Vettel qui est devenu cet après-midi à Interlagos le plus jeune triple Champion du monde de l’histoire de la Formule 1.

La quatrième position du Grand Prix est revenue à Webber devant Hülkenberg et Vettel, le top 10 étant complété par Michael Schumacher, Jean-Eric Vergne, Kamui Kobayashi et Kimi Räikkönen. Septième à l’arrivée après avoir pointé bon dernier à un certain moment de la course, le septuple Champion du monde a tiré sa révérence la tête haute.

A noter que les deux derniers tours de course se sont terminés derrière la voiture de sécurité, Paul di Resta tapant le mur alors qu’il était en lice pour un top 10.

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La synthèse des meilleurs tours en course

Par Grégory Demoen
dimanche 25 novembre 2012 à 19h38

Le dernier record du tour de la saison est revenu à Lewis Hamilton, qui disputait au Brésil son ultime course avec McLaren. Il rejoindra en 2013 l’écurie Mercedes pour trois ans.

Le Britannique, contraint à l’abandon après avoir été percuté par Nico Hülkenberg, devance son équipier Jenson Button. Hülkenberg arrive en troisième position.

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orange.fr a écrit:

Vettel, le coup du chapeau

Sebastian Vettel s'est adjugé un troisième titre de champion du monde. (Reuters)

Par Yannick Sagorin
Publié le 25 novembre 2012 à 18h55
Mis à jour le 25 novembre 2012 à 19h47

Double champion du monde en titre, Sebastian Vettel a ajouté une troisième couronne mondiale à son tableau de chasse, ce dimanche, à l’issue d’un Grand Prix du Brésil haletant, qu’il aura achevé à la sixième place. Deuxième à Interlagos, derrière Jenson Button, Fernando Alonso, auteur d’une saison accomplie, aura manqué le titre mondial pour trois petits points.

Comme une prophétie… Fernando Alonso en appelait à "des circonstances étranges", avant course, pour continuer à croire en l’improbable: rattraper ses 13 points de retard sur Sebastian Vettel en l’espace d’un Grand Prix. "Il nous faut une course chaotique, d'une manière ou d'une autre, avec de la pluie ou quelque chose d'autre", soufflait-il. L’Asturien a été servi, pour le plus grand bonheur des amateurs de suspense. Des têtes à queue en pagaille, des chocs, la pluie et un coéquipier modèle, tout cela n’a cependant pas suffi à l’Espagnol, devancé pour trois petites unités dans le sprint final.

Sebastian Vettel est bel et bien devenu triple champion du monde ce dimanche à Interlagos, parmi les Jack Brabham, Jackie Stewart, Niki Lauda, Nelson Piquet et Ayrton Senna, avec le privilège toutefois de la jeunesse – une précocité record - et une régularité dans la performance que les seuls Michael Schumacher et Juan Manuel Fangio avaient connue jusqu’alors. Et pourtant l’intéressé a bien failli tout perdre dès le départ de ce Grand Prix du Brésil…

Massa a tout tenté

Surpris par le départ canon d’un Felipe Massa qui embarque alors son leader dans le sillage de sa Ferrari, Vettel aborde large le premier virage, sous la pression d’un Bruno Senna un brin trop cavalier à la corde. La Williams du Brésilien heurte alors à deux reprises la Red Bull n°1, laquelle part en tête à queue. Le scénario catastrophe pour l’Allemand, contraint de reprendre la course en dernière position. Au volant d’une monoplace que l’on pense alors irrémédiablement endommagée.

A cet instant, la pilule est d’autant plus difficile à avaler pour l’écurie autrichienne que la Scuderia, elle, a toutes les raisons de jubiler. En bon lieutenant, Massa, troisième, se débrouille pour gêner au maximum Mark Webber, ce qui profite directement à Alonso, cinquième puis troisième à la faveur de cette explication de n°2. Sur le podium, tandis que son grand rival cravache pour revenir dans le peloton, le Taureau des Asturies est alors virtuellement champion du monde.

Par deux fois néanmoins l’Espagnol se laisse surprendre à l’amorce du fameux S de Senna – un véritable piège dans les conditions humides alors observées sur la piste pauliste. Nico Hülkenberg, déchainé dans le baquet de sa Force India, va notamment en profiter, se permettant même de prendre la tête de la course après 19 tours, au grand dam des McLaren. A l’attaque de la 20e boucle, Vettel a lui refait son retard, et manque de passer Alonso, alors quatrième, à son deuxième passage aux stands.

Du suspense jusqu’au bout

Au 23e tour, des débris motivent l’entrée en piste de la voiture de sécurité, ce qui contribue à un resserrement des positions. Une chance pour Vettel ? Sans doute pas. Kamui Kobayashi et Felipe Massa prennent la mesure du champion sortant dans les courbes qui suivent le retrait du "safety car", puis Fernando Alonso regagne le podium tandis que Nico Hülkenberg, en aquaplaning, brise les chances de victoire de Lewis Hamilton pour ses adieux à McLaren. A dix boucles du but, alors qu’Hülkenberg écope d’une pénalité, Massa s’incline devant son coéquipier, deuxième derrière Jenson Button et consacré à cet instant puisque Vettel, lesté par un quatrième arrêt laborieux, pointe au-delà de la septième place.

Le dernier mot revient néanmoins à l’Allemand, sixième au final et ainsi crédité de huit points. Alonso, lui, en récolte 18, échouant donc à trois longueurs seulement d’un troisième titre mondial (278 contre 281). "Tu es champion du monde, triple champion du monde !", hurle Christian Horner dans le casque de Sebastian Vettel, lequel, pris par l’émotion, ne peut alors gratifier son team de son traditionnel cri de victoire. Comme en 2010, le sort a basculé d’un rien en sa faveur. Une nouvelle fois au détriment de Fernando Alonso.

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Alonso rejette la perte du titre sur Grosjean !

Par Grégory Demoen
dimanche 25 novembre 2012 à 20h15

Fernando Alonso est revenu sur ce Grand Prix du Brésil à rebondissements, à l’issue duquel il a perdu la couronne mondiale pour trois points seulement en faveur de Sebastian Vettel.

Pour le double Champion du monde espagnol, ce n’est pas aujourd’hui à Interlagos que le titre lui a échappé. Au contraire, en s’adjugeant la deuxième place, l’Ibère est parvenu à reprendre 11 points lors de cette ultime manche de la saison à son grand rival allemand, sixième à l’arrivée.

Pour le pilote Ferrari, c’est son accrochage avec Romain Grosjean au départ du Grand Prix de Belgique qui lui a surtout été préjudiciable au championnat – oubliant toutefois de mentionner que Vettel avait également connu son lot de malchance, abandonnant notamment à Valence alors qu’il était en tête de la course.

“Le championnat ne s’est pas perdu ici, a confié Alonso en conférence de presse. J’ai perdu le championnat quand Grosjean est passé par-dessus ma tête ou quand Vettel a, de façon très étonnante, écopé seulement d’une réprimande après les qualifications au Japon.”

“Il y a plusieurs situations au cours de la saison qui me font penser à ces trois points, mais c’est ça le sport. Même si je termine deuxième au championnat, les gens du paddock ne m’ont jamais témoigné autant de respect et d’affection. C’est la première fois que, en plus de mes supporters, des pilotes et anciens pilotes, ainsi que des équipes, sont venus me dire que nous avions réalisé le meilleur championnat. Nous reviendrons aussi forts en 2013, il serait difficile pour nous de revenir plus forts encore. J’éprouve vraiment une grande sensation, 2012 a de loin été la meilleure année de ma carrière.”

Alonso a réitéré que c’était un miracle qu’il soit arrivé au Brésil en étant toujours en lice pour le championnat, compte tenu du manque de compétitivité de sa F2012 tout au long de la saison.

“Nous avons essayé de faire de notre mieux, comme d’habitude, a-t-il ajouté. Nous nous élancions de la septième place aujourd’hui et nous avons de nouveau terminé sur le podium, à l’image de notre saison. Je pense que nous n’avions pas la meilleure voiture, comme toutes les courses nous l’ont montré, et c’était un miracle de se retrouver ici en étant toujours en lice pour le championnat.”

“Et le miracle a tenu jusqu’au dernier tour, grâce au travail parfait réalisé par l’équipe. Et même si nous avons perdu le championnat aujourd’hui, nous devons être fiers d’être parvenus à arracher cette deuxième place. Nous sommes les vice-champions et ce n’est pas tout le monde qui peut revendiquer ce statut. Et quand vous vous battez avec tout votre cœur et de toutes vos forces pendant tant de mois, sans commettre une seule erreur, tant pour moi que l’équipe, vous devez être très fier de vous.”

Consultez les photos du podium du Grand Prix du Brésil dans notre galerie.

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Vettel a souffert pour décrocher son troisième titre

Par Nicolas Carpentiers
dimanche 25 novembre 2012 à 20h17

En terminant sixième d’un Grand Prix du Brésil riche en rebondissements, Sebastian Vettel a décroché son troisième titre mondial d’affilée, après ses sacres de 2010 et 2011.

Après un départ moyen, le pilote Red Bull s’est retrouvé en tête-à-queue, après avoir été heurté par la Williams de Bruno Senna :

“Ça a été une course incroyable. Quand vous vous retrouvez en tête-à-queue au virage quatre sans raison et que vous avez l’impression de rouler à contresens sur le périphérique, ce n’est pas un sentiment très agréable. J’ai eu la chance que personne ne me touche, mais la voiture a quand même été endommagée et nous avons perdu pas mal de vitesse, surtout quand la piste a commencé à s’assécher. Heureusement, il s’est mis à pleuvoir et je me suis senti beaucoup plus heureux. Certains pensent que nous ne sommes pas au rendez-vous quand il pleut, mais nous avons prouvé ici et pendant toute la saison que nous aimons autant la pluie que le sec.”

Alors qu’il accusait 44 points de retard au soir du Grand Prix d’Allemagne, Vettel n’a jamais baissé les bras et a profité d’une Red Bull de plus en plus fiable et dominatrice au fil de la saison, grâce à un développement mené tambour battant à Milton Keynes :

“La chose la plus importante, c’est que nous avons toujours continué à croire en nous-mêmes. Beaucoup de gens ont essayé de jouer de sales tours, mais nous ne nous sommes pas laissés distraire, nous avons continué notre chemin et en poussant jusqu’au bout. Nous avons haussé notre jeu dans la seconde moitié de la saison, ce qui nous a permis de revenir dans le championnat. Je tiens à remercier toute l’équipe, parce qu’il n’y a pas une personne dans notre écurie qui soit plus importante qu’une autre. Nous formons un groupe uni, et j’en suis très fier.”

Le pilote allemand, âgé de 25 ans à peine, est le plus jeune triple Champion du monde de l’histoire et le troisième pilote de l’histoire sacré trois saisons de suite après l’Argentin Juan Manuel Fangio et un autre Allemand, Michael Schumacher. Il rejoint au palmarès Jack Brabham, Jackie Stewart, Niki Lauda, Nelson Piquet et Ayrton Senna.

“C’est irréel de remporter ce troisième titre ici, au Brésil, d’où vient l’un de mes plus grandes idoles, Ayrton Senna. J’ai du mal à imaginer que je le rejoins, lui et d’autres grands noms du sport… Vous savez, ma radio ne fonctionnait pas, et vous n’avez pas entendu que je pleurais de joie.”

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Massa en larmes sur le podium

Par Grégory Demoen
dimanche 25 novembre 2012 à 20h46

Felipe Massa n’a pu contenir son émotion à l’arrivée du Grand Prix du Brésil, versant quelques larmes.

En s’adjugeant la troisième place aujourd’hui, après avoir veillé à protéger son équipier Fernando Alonso tout au long des 71 tours du Grand Prix, le Pauliste a réalisé cet après-midi à Interlagos la meilleure course de sa saison.

“Je ne sais pas quoi dire… a confié un Massa pour le moins ému en conférence de presse. C’était si émouvant de courir ici et je pense que c’était une course vraiment fantastique. Tellement de choses se sont passées depuis la dernière fois que je suis monté sur ce podium en 2008.”

“En réalité, depuis mon dernier podium ici, j’ai connu beaucoup de bas dans ma carrière, mais je pense avoir beaucoup appris. Le plus important est de comprendre et de revenir dans le droit chemin, et j’ai toujours cru que j’en étais capable. J’ai été compétitif tout le week-end ici, même en course malgré les problèmes que j’ai eus. J’ai constamment été compétitif et cela me rend vraiment fier d’être ici.”

Massa espère débuter la saison 2003 en maintenant son niveau de forme affiché durant la seconde moitié de ce championnat.

“La seconde partie de l’année fut une préparation pour l’an prochain, a-t-il ajouté. La première partie de la saison fut un désastre mais la seconde fut complètement différente.”

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Hamilton fâché contre Hülkenberg

Par Nicolas Carpentiers
dimanche 25 novembre 2012 à 20h48

Lewis Hamilton regrette que Nico Hülkenberg ne soit pas excusé après leur collision au 54ème tour, qui a provoqué l’abandon du pilote britannique alors qu’il menait le Grand Prix du Brésil.

La Force India s’est jetée à l’intérieur de la McLaren au freinage du premier virage et, dépourvue d’adhérence, a percuté la McLaren d’Hamilton (voir images ci-dessous).

Pris en sandwich entre Hülkenberg et Kovalainen (auquel il prenait un tour), Hamilton n’a rien pu faire pour éviter la collision et l’abandon, le train avant de la MP4-27 étant sérieusement endommagé.

“Je n’ai pas eu de chance. Le gars [Hülkenberg] n’est même pas venu s’excuser. Ça en dit long sur le bonhomme… C’est ce qui arrive quand on pilote avec des gens moins expérimentés. Mais, bon, au final, je suis vraiment heureux pour l’équipe qu’elle ait remporté cette course, c’est une belle manière de conclure l’année.”

Pour son ultime Grand Prix chez McLaren (après cinq saison communes en F1), Hamilton avoue que ses sentiments sont mitigés :

“Je me sens un peu triste. Un peu comme en 2007 [quand il perdit le titre au Brésil pour un point face à Kimi Räikkönen]. Nous menions la course et nous n’avons pas vu le bout de la course. J’aime bien finir les Grands Prix… D’un autre côté, je suis excité pour la saison prochaine. Je vais prendre un nouveau départ, et je l’espère, avoir un peu de chance à un moment donné.”

Hamilton termine la saison 2012 au quatrième rang au championnat du monde des pilotes (avec 190 points), derrière Kimi Räikkönen (207) et juste devant son équipier, Jenson Button (188).

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Schumacher passe le témoin à Vettel

Par Nicolas Carpentiers
dimanche 25 novembre 2012 à 21h24

Tout en terminant son dernier Grand Prix à une belle septième place (grâce à une solide remontée après avoir été victime d’une crevaison), Michael Schumacher s’est dit heureux de voir lui succéder Sebastian Vettel en tant que triple Champion du monde.

“Je trouve que les choses finissent bien“, a déclaré le septuple Champion du monde.

“Je termine ma carrière et lui [Sebastian Vettel] décroche son troisième titre. Cela me rappelle un peu 2003, quand j’ai eu les mêmes difficultés et finalement remporté le titre pour un petit point [devant Kimi Räikkönen]. Je suis si fier de lui. C’est un très bon ami et je suis curieux de voir ce que l’avenir nous réserve à son sujet…”

Après sa dernière course en Formule 1, le pilote allemand au palmarès inégalé a tenu à remercier ses supporters, qui l’ont soutenu tout au long des trois années d’un come-back plus difficile que prévu.

“Pour le moment, mes émotions sont sous contrôle. Plus tard, sans doute, quand je boirai un verre avec les mécaniciens et que je leur donnerai l’accolade, cela deviendra plus sentimental, a-t-il confié. Mais j’attends avec impatience la vie après la F1. J’ai reçu beaucoup de soutien de la part des fans lors des ces trois dernières années, qui ont été les saisons les plus dures pour moi.”

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Button : “Une course épouvantablement difficile”

Par Grégory Demoen
dimanche 25 novembre 2012 à 21h27

Jenson Button a qualifié ce Grand Prix du Brésil “d’épouvantablement difficile“.

Profitant de l’accrochage entre son équipier Lewis Hamilton et Nico Hülkenberg, le pilote britannique a remporté cet après-midi à Interlagos sa troisième course de la saison après ses succès acquis en Australie et en Belgique.

“Ce fut une course épouvantablement difficile, l’une des plus difficiles auquel je n’ai jamais participé. Les conditions étaient vraiment très délicates, à plusieurs reprises j’ai pensé qu’il fallait chausser les pneus intermédiaires… a déclaré Button en conférence de presse. Aujourd’hui, c’était réellement une course d’équipe. Il ne suffisait pas de piloter la voiture, vous étiez aussi dans l’attente d’informations de la part de votre écurie pour savoir si vous deviez plonger ou non dans les stands.”

“C’était vraiment une bonne course de notre part. La première voiture de sécurité a rendu les choses difficiles. Avant son arrivée, la victoire se disputait entre Nico et moi. La safety car a donc rendu tout plus difficile en réduisant les écarts à zéro et c’est à partir de ce moment-là que j’ai commencé à éprouver des difficultés.”

Button a ajouté qu’il était navré que la dernière course de son équipier Hamilton avec McLaren se soit soldée par un abandon.

“C’est triste que Lewis n’était pas présent sur le podium pour profiter de sa dernière course avec l’équipe mais c’est la course, ces choses-là arrivent, a-t-il commenté. J’aimerais lui adresser mes adieux. Nous avons passé de bons moments ensemble ces trois dernières années.”

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Webber congratule Vettel

Par Grégory Demoen
dimanche 25 novembre 2012 à 22h02

Mark Webber a tenu à féliciter son équipier Sebastian Vettel pour être parvenu à remporter aujourd’hui au Brésil son troisième titre mondial d’affilée.

Une prouesse qui permet au pilote allemand de devenir le plus jeune triple Champion du monde de l’histoire de la Formule 1 à seulement 25 ans.

“Il entre dans un club prestigieux“, a commenté Webber, quatrième à l’arrivée du Grand Prix du Brésil.

“C’est vraiment très spécial de remporter le titre trois fois consécutivement. L’an dernier, son sacre a été assez facile, mais c’était un peu plus difficile pour lui cette année, comme en 2010. Trois titres d’affilée, c’est quelque chose. Je l’en félicite, c’est une réelle prouesse.”

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GP du Brésil: Ils ont dit…

Pas de podium mais un 3e titre pour Vettel.

Par La Rubrique F1
Publié le 25 novembre 2012 à 22h04
Mis à jour le 25 novembre 2012 à 22h05

Retrouvez les principales déclarations des pilotes à l'issue du Grand Prix du Brésil, dernière manche du championnat du monde de Formule 1.

Jenson Button (McLaren-Mercedes): Vainqueur

"C’est l’une des cours les plus difficiles que j’ai disputé. C’est triste qu’Hamilton n’ait pas pu profiter de sa dernière course avec l’équipe mais c’est la F1. Je tiens à lui dire adieu. Nous avons eu de bons moments ensemble et nous l’avons prouvé en nous livrant un beau combat dans les 10 premiers tours. Les conditions étaient difficiles parce qu’il ne s’agit pas seulement de conduire mais aussi d’obtenir toutes les informations de l’équipe."

Fernando Alonso (Ferrari): Deuxième

"Je ne perds pas le championnat ici. Il a été perdu lorsque Grosjean a volé au-dessus de ma tête (à Spa) ou lorsque Vettel n’a étonnamment reçu qu’un avertissement lors des qualifications du Japon. Il y a eu des situations cette saison où ces trois points auraient pu être comblés mais c’est le sport. Tout le monde est unanime pour affirmer que nous avions fait le meilleur championnat possible. Je suis très satisfait de 2012, de loin la meilleure année de ma carrière. Quand vous vous battez avec tout votre cœur et de toute votre force pendant plusieurs mois, sans faire une seule erreur, ni l’équipe ni moi, nous devons être très fiers."

Sebastian Vettel (Red Bull-Renautl) : Sixième, champion du monde 2012

"Ce fut une course incroyable. Ils ont tout essayé pour nous compliquer la tâche. Lorsque la voiture s’est retournée dans le virage quatre, sans raison, ce n’était pas un sentiment très confortable. J’ai eu de la chance que personne ne me percute. Ça a été la course la plus difficile mais nous avons toujours continué d’y croire. Certaines personnes ont essayé de nous déstabiliser avec des pratiques au-delà de la limite, de notre point de vue. Mais nous n’avons pas été irrités ni distraits."

Michael Schumacher (Mercedes): Septième

"Cette course a été un grand défi car j’étais mal placé sur la grille. Heureusement ce n’est pas dans ma nature d’abandonner. C’est évidemment une belle fin. Je suis fier de Vettel, c’est un bon ami à moi. Le soutien de tout le monde a été formidable. J’ai reçu beaucoup d’encouragements ces trois dernières années même si elles ont été très difficiles pour moi. Mais les fans ont toujours été derrière moi."

Jean-Eric Vergne (STR-Ferrari): Huitième

"C’est bien de finir huitième mais je ne suis pas très content de moi car j’ai pris trop tardivement la décision de rentrer pour changer de pneus. L’équipe m’a donné une opportunité de faire la course comme je le sentais depuis le cockpit et j’ai pu beaucoup apprendre et retenir des leçons aujourd’hui."

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Räikkönen : “Je savais ce que je faisais”

Par Grégory Demoen
dimanche 25 novembre 2012 à 22h36

Kimi Räikkönen nous a une nouvelle fois gratifiés d’une perle cet après-midi au Grand Prix du Brésil.

Après ses communications radio d’Abou Dhabi qui ont fait le tour du monde, Iceman a cette fois-ci fait rire de nombreux téléspectateurs quand il est parti à la faute au 52ème et a tenté de revenir en piste en empruntant une route d’accès… sauf qu’il s’est retrouvé face à une barrière fermée !

Revenant sur ce moment comique du Grand Prix brésilien, Räikkönen a assuré qu’il savait ce qu’il faisait à ce moment précis de la course.

“Je suis sorti de la piste au dernier virage au 52ème tour, je n’avais plus une très bonne visibilité avec ma visière qui devenait de plus en plus sale et embuée“, a expliqué le pilote finlandais.

“Où je suis sorti, vous pouvez revenir sur la piste en empruntant la voie des stands prévue pour les courses annexes, mais vous devez passer une barrière. Je connaissais cet endroit puisque j’avais fait la même chose en 2001, excepté que la barrière était ouverte cette année-là. Quelqu’un l’a fermée cette fois-ci. L’an prochain, je m’assurerai qu’elle soit ouverte…”

Räikkönen est malgré tout parvenu à arracher la dixième place aujourd’hui à Interlagos. Cela lui permet de finir à la troisième place du championnat pour son retour en Formule 1.

Consultez les photos du Grand Prix du Brésil dans notre galerie.

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Plus de peur que de mal pour Grosjean

Par Grégory Demoen
dimanche 25 novembre 2012 à 22h47

Romain Grosjean a déclaré qu’il était sain et sauf après la violente sortie de piste dont il a été victime au sixième tour du Grand Prix du Brésil.

Le pilote tricolore a enregistré un impact de 9,5 G.

“Je suis un peu secoué mais sinon tout va bien“, a déclaré le Français.

“Tout était sous contrôle au début de la course, mais tout s’est soudainement terminé dans le 11ème virage. C’était étrange. Je voyais qu’il était en train de pleuvoir un peu plus, j’abordais donc ce virage encore plus prudemment que le tour précédent, mais tout à coup la voiture m’a échappé et c’était fini.”

Pour Grosjean, après son accrochage en qualifications avec Pedro de la Rosa, le reléguant à une lointaine 18ème place sur la grille de départ, cet accident marque la fin d’un Grand Prix à oublier.

“J’ai joué de malchance ce week-end et ce n’est clairement pas de cette façon que je voulais terminer la saison, mais dans l’ensemble ce fut une bonne année et j’espère que de nombreuses autres bonnes journées sont à venir“, a ajouté le pilote Lotus, qui n’a pas encore été confirmé pour la saison prochaine.

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f1i.com a écrit:: Vergne termine sa saison 2012 en beauté

Par Grégory Demoen
dimanche 25 novembre 2012 à 23h19

Jean-Eric Vergne a terminé sa première saison 2012 de Formule 1 en beauté ce dimanche après-midi sur le circuit d’Interlagos.

Au terme d’une course difficile, durant laquelle il a notamment été victime d’une légère touchette de son équipier Daniel Ricciardo, JEV est parvenu à rallier l’arrivée de cette ultime course de l’année à une jolie huitième place. Il a ainsi égalé son meilleur résultat de la saison.

“C’est bien de terminer huitième. Cependant, je ne suis pas vraiment satisfait de moi, car j’ai pris la décision de rester un long moment en pneus slicks et il s’est avéré que ce n’était pas un choix payant, ce qui m’a coûté un tour“, a expliqué Vergne.

“L’équipe m’avait laissé carte blanche comme j’étais le mieux placé depuis le cockpit, et j’ai beaucoup appris aujourd’hui. Cela étant dit, si la pluie ne s’était pas intensifiée, cela aurait été une très bonne décision !”

“Au restart, après l’intervention en piste de la voiture de sécurité, j’ai accroché Glock, et je m’en suis déjà excusé auprès de lui. Mon rythme en pneus slicks sur une piste humide était très bon et c’est agréable de terminer la dernière course de la saison dans les points.”

Vergne a inscrit 16 points pour sa première saison en Formule 1, soit six de plus que son équipier.

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Pic quitte Marussia la tête haute

Par Grégory Demoen
dimanche 25 novembre 2012 à 23h43

Charles Pic a livré cet après-midi à Interlagos, dans des conditions extrêmement difficiles, sa meilleure course à ce jour en Formule 1, en terminant 12ème du Grand Prix du Brésil.

C’est donc la tête haute que le Français quitte Marussia pour rejoindre Caterham, même s’il regrette la perte de la dixième place au championnat des constructeurs au profit… de sa future écurie !

“Même si le résultat est décevant, je pense qu’aujourd’hui était une de mes meilleures courses pour l’équipe, a confié Pic. Notre stratégie était la bonne et j’ai attaqué très fort tout au long de la course. Les conditions n’étaient pas faciles, c’était très glissant mais la voiture était bien équilibrée et nous avons lutté autant que possible. Au final, nous avons malheureusement perdu cette dixième place.”

“Mais remerciements à tout le monde au sein de l’écurie pour cette première saison fantastique en F1. Nous nous sommes battus très dur tout au long de l’année et je souhaite à l’équipe tout le meilleur pour la saison prochaine.”

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Hülkenberg fier de sa course

Par Grégory Demoen
lundi 26 novembre 2012 à 01h28

Nico Hülkenberg n’est pas déçu de sa course brésilienne.

Un podium semblait pourtant acquis à l’Allemand s’il ne s’était pas accroché avec Lewis Hamilton en fin de course, au freinage du premier virage, alors que les deux hommes étaient en lutte pour la première place.

Le pilote Force India a finalement dû se contenter de la cinquième place.

“Je ne suis pas trop déçu, a commenté Hülkenberg, qui courra pour Sauber la saison prochaine. La cinquième place est malgré tout un bon résultat. Je pense que cette course m’a beaucoup appris. Mes premières kilomètres en tête d’une course, et mes passes d’armes avec des pilotes de pointe… Ce fut une course riche en évènements et un sacré Grand Prix ! Je suis fier de ce que j’ai réalisé et de mon pilotage. Il n’était pas parfait mais je suis tout de même content.”

Hülkenberg est également revenu sur son accident avec Hamilton, estimant qu’il ne s’agissait que d’un incident de course. Le Britannique ne partage pourtant pas le même avis et attend toujours des excuses de la part de son rival…

“C’était vraiment malheureux, évidemment. Nous étions en lutte et nous avions également Timo [Glock] et Heikki [Kovalainen] au premier virage, a-t-il expliqué.

Je pense que Lewis n’avait aucune place avec Heikki et qu’il en était un peu irrité… J’ai naturellement essayé de le passer au premier virage. J’étais sur la partie mouillée du circuit et j’ai perdu l’arrière, et nous nous sommes malheureusement heurtés.”

“Je pense qu’il s’agit d’un incident de course et qu’il aurait pu s’écarter un peu… Mais de la façon dont cela s’est terminé, aucun de nous deux n’en sort gagnant.”

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Renault félicite Vettel pour son troisième titre

Par Grégory Demoen
lundi 26 novembre 2012 à 01h37

Renault a adressé ses plus chaleureuses félicitations à Sebastian Vettel pour avoir acquis hier au Brésil, au volant d’une Red Bull motorisée par le Losange, le troisième titre consécutif de sa jeune carrière.

Ce titre de l’Allemand est la dixième couronne pour un pilote motorisé par Renault. Huit pilotes ont remporté ce titre avec une équipe à moteur Renault, le premier a été Nigel Mansell (Williams) en 1992, suivi par Alain Prost (1993, Williams), Michael Schumacher (1995, Benetton), Damon Hill (1996, Williams), Jacques

Villeneuve (1997, Williams) et Fernando Alonso (2005 et 2006, Renault). Vettel a ensuite gagné en 2010, 2011 et maintenant 2012 avec Red Bull.

“Nous tenons à féliciter Sebastian pour sa superbe performance aujourd’hui et pour son troisième titre consécutif, a déclaré Jean-François Caubet, qui disputait au Brésil son dernier Grand Prix en tant que directeur général de Renault Sport F1. Nous sommes ravis de connaître un nouveau succès pour un pilote propulsé par Renault, et bien sûr pour nos partenaires de Red Bull Racing.”

“Nous tenons également à adresser nos félicitations à nos partenaires, Lotus F1 Team, Williams F1 Team et Caterham F1 Team. Grâce à nos quatre partenaires, nous avons remporté neuf victoires et un total de 839 points. Lors des tous derniers tours de roues, nous avons également terminé avec quatre équipes dans le top 10 au championnat des constructeurs. Nous sommes aussi fiers de ce bilan global que nous le sommes de devenir triple champions du monde. Ce fut une année difficile, mais une de celles qui a produit des résultats exceptionnels.”

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Caterham pousse un ouf de soulagement

Par Grégory Demoen
lundi 26 novembre 2012 à 01h49

Contre toute attente, Caterham est parvenue à terminer à la dixième place du championnat des constructeurs pour la troisième année d’affilée, profitant de la 11ème position de Vitaly Petrov à l’arrivée du Grand Prix du Brésil.

L’écurie malaise va ainsi toucher un joli petit pactole de plusieurs millions d’euros, provenant des revenus commerciaux de la Formule 1. De bon augure pour préparer la saison 2013.

“Au nom de l’équipe toute entière, je tiens à exprimer toute notre fierté après le travail que nous avons réalisé hier, a confié Cyril Abiteboul, le team principal de Caterham. Ce fut une année difficile, durant laquelle nous n’avons pas performé au niveau que nous voulions, mais hier nous avions de très bonnes raisons de faire la fête.”

“Nous méritions de regagner cette dixième place. Nos résultats sur l’ensemble de la saison étaient supérieurs à ceux de nos plus proches rivaux et nous avons été en mesure de saisir l’occasion qui s’est présentée à nous. C’est la marque d’une bonne équipe.”

Caterham alignera Charles Pic en 2013. L’équipier du Français n’a en revanche pas encore été révélé.

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Petrov fait perdre des millions d’euros à Marussia

Par Grégory Demoen
lundi 26 novembre 2012 à 01h58

En terminant à une exceptionnelle 11ème place au Grand Prix du Brésil, Vitaly Petrov a permis à son écurie Caterham de ravir à Marussia la dixième place au championnat des constructeurs.

Pour l’équipe russe, la perte se chiffre à plusieurs millions d’euros. Inutile de dire que l’heure n’était donc guère à la fête à l’arrivée de la course brésilienne au sein du team dirigé par John Booth.

“Toutes les personnes impliquées au sein de l’écurie Marussia ont connu hier une journée émouvante, a confié le team principal britannique. La dixième place nous a échappé au terme d’une très longue bataille et, naturellement, aucun mot n’existe pour exprimer notre déception.”

“Nous avons pris toutes les bonnes décisions et notre stratégie a fonctionné à merveille, mais au final nous avons perdu cette dixième place à la suite de facteurs qui étaient indépendants de notre volonté…”

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Digilap' / Rémy

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