2013 - Toutes les Infos sur la F1 - Les GP et en dehors des GP

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Bianchi évoque son avenir en F1
par Grégory Demoen le 06/08/13 à 21:25

Auteur d’une solide première partie de saison chez Marussia, Jules Bianchi devrait logiquement poursuivre sa carrière en Formule 1 l'année prochaine.

Dans le pire des cas, le Français devrait rester avec l’équipe de Banbury, qui sera motorisée par Ferrari à partir de 2014.

"C’est un peu tôt pour parler de ça. Le calendrier comprend encore neuf courses. Moi, aujourd’hui, je pense surtout à réaliser la meilleure fin de saison possible", a déclaré le Niçois dans une interview accordée au journal Nice-Matin.

"Après, en temps utile, on analysera les options qui se présenteront. Marussia m’a donné ma chance en F1, je ne l’oublie pas. Alors, tout ce que je peux dire, c’est que si je reste chez eux en 2014, ce ne sera pas à contrecœur."

La meilleure option verrait Bianchi épauler Fernando Alonso. Fer de lance de la Ferrari Driver Academy, le pilote tricolore est sur la shortlist de la Scuderia si celle-ci décidait de se séparer de Felipe Massa à la fin de la saison.

"Je ne sais pas quelle est la stratégie de Ferrari me concernant, a-t-il indiqué. S’ils font appel à moi un jour, c’est qu’ils estiment que je suis prêt. On verra ce qui se passera. Peut-être me proposeront-ils de les rejoindre dès cet hiver… Un tel cas de figure, sûr que je ne le refuserai pas ! Sinon, une saison de plus chez Marussia ou ailleurs, pour accroître mon bagage, ce ne sera pas une mauvaise chose."

Marussia occupe actuellement la dixième place au championnat des constructeurs, devant sa rivale Caterham, grâce à la 13ème position acquise par Bianchi à l’arrivée du Grand Prix de Malaisie.

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Abiteboul satisfait de ses pilotes
par Grégory Demoen le 07/08/13 à 11:43

Le team principal de l’écurie Caterham, le Français Cyril Abiteboul, se dit satisfait de la première moitié de saison de ses pilotes titulaires, son compatriote Charles Pic et le Néerlandais Giedo van der Garde.

"En tant que débutant en Formule 1, Giedo a eu son lot de défis, mais sa dernière course en Hongrie fut une belle récompense pour la détermination et l’attitude positive dont il fait preuve depuis le début de la saison", a indiqué Abiteboul.

"Il va également être aidé par les nouveaux pneus, qui conviennent clairement mieux à son style de pilotage que ceux utilisés lors des deux premières courses de l’année."

"En ce qui concerne Charles, après une seule année d’expérience avec Marussia, il a immédiatement apporté une contribution positive à notre stratégie de développement et cela témoigne de son niveau de maturité et de sa détermination. Il exige beaucoup de lui-même et de l’équipe, et j’aime ça. Je pense que ce genre d’attitude aidera l’équipe à progresser."

Caterham occupe actuellement la dernière place au championnat des constructeurs, derrière sa rivale Marussia.

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Sauber ne fait pas encore une croix sur 2013
par Grégory Demoen le 07/08/13 à 12:10

Sauber n’a pas encore décidé de sacrifier sa saison 2013. Tel est le message qu’a tenu à faire passer Nico Hülkenberg.

Avec McLaren et Williams, l’équipe helvétique faire partie des grandes déceptions de ce championnat 2013. Elle n’a inscrit que sept points au cours des dix premiers Grands Prix, soit 73 de moins qu’au même moment l’an dernier.

"Nous travaillons toujours sur notre voiture de cette année. L’équipe continuera à développer cette monoplace après la trêve estivale", a déclaré Hülkenberg.

"Je pense que beaucoup d’écuries ont déjà arrêté le développement de leur voiture de cette année afin de concentrer leurs ressources sur la saison prochaine. En conséquence, cela pourrait être une bonne chose pour nous de poursuivre le développement de notre auto actuelle."

Après le break d’été, Sauber va également pouvoir compter sur l’appui financier et matériel des trois entreprises russes avec lesquelles elle a conclu un important partenariat.

"Je pense que c’est bénéfique. Bénéficier de solides partenaires, et surtout d’argent frais, est déterminant en Formule 1 pour progresser", a conclu Hülkenberg.

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Hembery : "La plus bizarre des situations…"
par Grégory Demoen le 07/08/13 à 13:40

Le responsable de la compétition de Pirelli, Paul Hembery, estime que sa compagnie se trouve actuellement dans une situation paradoxale.

D’un côté, le manufacturier italien a conclu des accords avec la plupart des équipes pour la saison prochaine ainsi qu’avec la Formula One Management de Bernie Ecclestone. De l’autre, son contrat n’a toujours pas été reconduit par la FIA, l’autorité sportive de la Formule 1.

"Nous sommes vraiment dans la plus bizarre des situations, a commenté Hembery. Nous avons des accords avec une vaste majorité des personnes concernées. Nous préparons 2014. Nous continuons à aller de l’avant, à signer des contrats avec les équipes, avec le promoteur du championnat, alors qu'il n'y a rien de formel [avec la FIA]."

Pirelli est le manufacturier unique de pneumatiques de Formule 1 depuis la saison 2011. Le retour de l'entreprise milanaise dans le sport a contribué de manière significative à pimenter le spectacle les dimanches après-midis.

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Van der Garde ne pense pas à 2014
par Grégory Demoen le 07/08/13 à 13:56

Giedo van der garde estime qu’il est encore trop tôt pour commencer à penser à la saison 2014 de Formule 1.

Fort du soutien financier des vêtements McGregor, qui sont la propriété de son multimillionnaire de beau-père, le pilote néerlandais dispute sa première saison en F1 cette année au sein de l’écurie Caterham.

"Pour être franc, je ne pense pas vraiment à la saison prochaine pour le moment, a déclaré van der Garde à GPUpdate. La dernière course [en Hongrie] s’est très bien passée pour moi. Il est important que je poursuive dans cette voie lors des prochains Grands Prix afin de montrer ce dont je suis capable. Ensuite, nous verrons bien quelles seront mes options pour 2014."

"Il est encore trop tôt pour parler aux équipes. Je pense qu’il faut patienter un mois ou deux. Pour l’heure, il est surtout important que je ne perde pas ma concentration."

Van der Garde a terminé 14ème du récent Grand Prix de Hongrie, battant – au profit d’une meilleure stratégie – son équipier Charles Pic pour la première fois de la saison.

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Button : "Je n’ai pas perdu ma motivation"
par Grégory Demoen le 07/08/13 à 14:22

Jenson Button affirme qu’il n’a pas perdu sa motivation en Formule 1 malgré une première partie de saison 2013 très difficile avec McLaren.

Au cours des dix premiers Grands Prix, l’ancien Champion du monde n’a pu faire mieux qu’une modeste cinquième place, sur le circuit de Shanghai, au volant de sa poussive MP4-28.

"Même si cette saison fut très difficile jusqu’à présent, la chose étrange est que je suis toujours motivé à prendre part à des Grands Prix. Je n’ai pas perdu ma motivation et cela me fait réaliser à quel point j’aime réellement ce sport", a déclaré Button au cours d'un évènement promotionnel organisé par Mobil 1.

"Ce sont des années comme celle-ci qui font que vos belles saisons resteront toujours spéciales. J’ai vécu des championnats difficiles et d’autres fantastiques. Il n’est pas inhabituel d’avoir une année sans dans votre carrière. Et cela vaut de même pour l’équipe, elle ne peut pas toujours évoluer au sommet. Je suis en Formule 1 depuis suffisamment longtemps pour le savoir."

"Quand nous nous tiendrons à nouveau sur le podium, et en particulier sur la plus haute marche, je pense que l’équipe toute entière ne sera pas seulement soulagée, mais cela nous procurera également beaucoup d’excitation, d’adrénaline et d’émotion car nous travaillons actuellement corps et âme pour remonter la pente."

McLaren semble progresser depuis quelques courses, ce qui faire dire à Button que son équipe pourrait décrocher son premier podium de la saison au cours des prochains Grands Prix.

"Même si ce fut une saison difficile, nous commençons à voir le bout du tunnel, a précisé le Britannique. Je pense qu’il est toujours possible que nous obtenions de bons résultats cette année. Je crois que nous allons encore progresser au cours des prochaines épreuves. Je sens que nous pouvons obtenir un podium lors des courses à venir si tout se passe comme prévu."

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Sutil : "Je n’éprouve aucun respect pour Hamilton"
par Grégory Demoen le 07/08/13 à 14:55

Adrian Sutil déclare qu’il n’éprouve plus le moindre respect pour Lewis Hamilton, avec qui il était ami autrefois.

L’Allemand n’a toujours pas pardonné au pilote Mercedes de ne jamais être venu témoigner au procès qui l’opposait l’an dernier à Eric Lux.

Au soir du Grand Prix de Chine 2011, dans une boîte de nuit de Shanghai, Sutil, éméché par l’alcool, avait agressé le copropriétaire de l’écurie Lotus. Il lui avait planté dans le cou une coupe de champagne ébréchée, passant à un rien de la carotide. Hamilton était présent au moment de l’incident mais il n'avait pas souhaité venir témoigner au procès en faveur de son ami.

"Non, nous n’avons toujours pas parlé de l’incident, a confié Sutil à GP Week. Pour une raison ou une autre, il n’a jamais repris contact avec moi depuis… Il disait toujours qu’il était mon ami, mais il a décidé de faire profil bas après l’accident, changeant même de numéro de téléphone !"

"Il s’évertue à dire à la presse qu’il aimerait que l’on discute de cet incident. La vérité est qu’il n’est jamais venu me trouver pour en parler ! Nous nous sommes croisés ici [en Hongrie], et il n'a rien fait. Alors, vous comprendrez que je n’éprouve aucun respect pour les individus dans son genre. Je le respecte en tant que sportif, mais je pense qu’il est bien inférieur à moi qu’en tant qu’être humain et je ne souhaite pas perdre mon temps avec ces gens-là. Je suis heureux d’avoir pris conscience de sa vraie nature."

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La F1 virtuelle : à quoi sert un simulateur ? (partie 1)
par Nicolas Carpentiers le 08/08/13 à 11:19

Il est loin le temps où l’on bricolait une monoplace championne du monde dans un hangar. Après avoir été bouleversée par la CAO (conception assistée par ordinateur) au début des années 1980, la Formule 1 vit aujourd’hui une deuxième révolution numérique. Sous la pression de la FIA, qui n’a cessé de réduire les essais privés et limiter l’utilisation des souffleries, les écuries ont dû créer de nouveaux outils de travail exploitant les possibilités de la simulation informatique. D’abord rudimentaires, les technologies du simulateur et de la CFD (pour l’acronyme anglais “Computational Fluid Dynamics” ou mécanique des fluides numérique) sont aujourd’hui devenues efficaces, et même essentielles, grâce aux progrès des ordinateurs.

On présente souvent le simulateur comme un jeu vidéo sophistiqué, avec des centaines de variables possibles, ce qui est un tantinet réducteur : “C’est beaucoup, beaucoup plus avancé qu’un jeu de console, nuance Nico Rosberg, notamment à cause du retour d’informations (sous-virage, survirage, les images qui défilent à l’écran), qui donne une impression de réalisme. La corrélation entre le réel et le virtuel est impressionnante. En début d’année, avant les tests de Jérez avec la W04, les ingénieurs ont rentré dans la machine les nouvelles données de suspensions, les nouveaux chiffres de l’aérodynamique, et j’ai immédiatement senti que je pilotais la nouvelle voiture !”

De fait, un simulateur se compose d’un cockpit entouré d’écrans, qui diffusent – à 180 degrés et en 3D – ce qu’un pilote voit depuis la monoplace (y compris dans ses rétroviseurs), c’est-à-dire non seulement la piste, mais aussi le paysage environnant, avec la possibilité – chez Ferrari du moins – de paramétrer la position du soleil (et donc les zones d’ombres en essais, en course), la température de l’air et de la piste, la direction du vent, etc. Le cockpit, identique en tout point à celui du châssis utilisé en Grand Prix, est monté sur des vérins pneumatiques qui reproduisent les mouvements de la caisse, les vibrations, bref tout ce qu’un pilote peut ressentir au volant. C’est d’ailleurs pour cela que le pilote porte un casque et est sanglé dans le simulateur.

“Je porte un casque et je suis attaché pour éviter le danger, précise Rosberg. La première fois que je suis monté dans la machine, l’équipe m’a dit : ‘Ne t’inquiète pas, tu peux garder tes mains sur le volant [en cas de sortie de piste], il ne va rien t’arriver.’ Mais je me rappelle d’une histoire que m’a racontée Mika [Häkkinen], qui avait failli se casser le pouce dans un simulateur à cause du retour de force du volant. Je tiens le volant, mais légèrement, et en cas de mouvement, je le lâche.”

Trois composantes

Schématiquement, un simulateur combine trois paramètres : le circuit virtuel, la monoplace virtuelle et le pilote réel. “La simulation confronte le modèle virtuel représentant le circuit et le modèle reproduisant la voiture, explique notre consultant Jacky Eeckelaert. Créer un circuit virtuel est assez compliqué car les écuries ont besoin de quelque chose de plus précis qu’un simple plan du tracé. Elles font donc appel à une société spécialisée, qui va scanner le circuit en prenant des photos depuis un hélicoptère avec un laser. Avec ces données, les ingénieurs disposent d’infos sur les vibreurs, les bosses. Ils possèdent aussi des renseignements sur la granulométrie, car Pirelli se rend sur les circuits pour prendre des empreintes du bitume en entrée, en milieu et en sortie de virage. Avec tout ça, on obtient un fichier informatique du circuit – énorme bien entendu !”

“Quant au modèle numérique simulant la voiture, poursuit Eeckelaert, il comprend la suspension, l’aéro, les pneumatiques… On commence par faire rouler la voiture virtuelle sur ce modèle mathématique, pour calculer quels sont les bons rapports de boîte, la charge aéro optimale, les meilleurs réglages de suspension. Dans cette première simulation, réalisée sur ordinateur, les ingénieurs optimisent chacun de ces paramètres petit à petit et, grâce à ces données, ils ne peuvent pas se tromper sur la bonne hauteur de caisse ou les bons réglages moteur. Ensuite, ils reconfrontent cette mise au point affinée avec le modèle circuit, mais en remplaçant le pilote numérique par un pilote réel sur un simulateur. Car en simulation, le plus difficile à modéliser, c’est l’humain ! On arrive à reproduire correctement le circuit et la voiture, mais pas vraiment l’homme.”

“Dans les ordinateurs, le pilote numérique réagit sans temps de réaction, ce qui fait qu’on aboutit toujours à un set-up inconduisible, à des réglages très éloignés de ce qu’il faut dans la réalité. L’ordinateur va toujours passer, alors qu’un pilote peut sortir de la piste à cause de ses réactions plus lentes. Un pilote virtuel, c’est basique : en entrée, on a les yeux, les sensations et en sortie une pression sur l’accélérateur et des mouvements de volant. Or un humain, ce n’est pas un robot, c’est plus compliqué ! Il faut tenir compte de son mental, de sa réactivité, etc. C’est pour cela qu’on se sert du simulateur. On dégrossit les réglages avec la première simulation, mais pour les optimiser, on doit passer à un simulateur avec pilote réel. C’est un peu comme pour la CFD : il faut compléter le modèle théorique par une approche expérimentale”, conclut pragmatiquement Eeckelaert.

Bienvenue dans la F1 virtuelle !

Cliquez ici pour découvrir en images les simulateurs des différentes écuries.

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La fiabilité, nouvelle priorité de Mercedes
par Grégory Demoen le 08/08/13 à 13:46

Mercedes fait de la résolution de ses problèmes de fiabilité sa priorité numéro un maintenant qu’elle semble être venue à bout de ses soucis de surchauffe de pneus.

Nico Rosberg a été trahi à trois reprises par sa mécanique lors des dix premiers Grands Prix de la saison : en Australie, en Chine et plus récemment en Hongrie où son moteur était parti en fumée.

"La fiabilité est une préoccupation de chaque instant, elle occupe toujours les premières places de notre liste de préoccupations car pour inscrire des points, il faut en premier lieu rallier l’arrivée", a indiqué Ross Brawn, le team principal de Mercedes.

"C’est frustrant d’avoir souffert de plusieurs problèmes de fiabilité sur notre voiture et je suis sûr que c’est encore plus frustrant pour Nico car seule sa voiture a été touchée. Nous avons rencontré deux problèmes au niveau du châssis plus tôt cette année et ces soucis ont été réglés, et nous avons dernièrement été victimes d’une casse moteur. Il s’agissait d’une casse assez inhabituelle. Je pense que nous n’avions plus souffert d’une casse moteur depuis 2008. Nous ne savons pas ce qui s’est passé, nous effectuons toujours des analyses."

"La fiabilité est une composante clé du succès en Formule 1 et nous nous efforçons toujours de l’améliorer, d’améliorer nos systèmes, d’améliorer les contrôles de qualité, d’améliorer nos procédures, etc. Nous n’avons pas encore atteint un niveau de fiabilité satisfaisant. La priorité de l’équipe est de nous améliorer dans ce domaine."

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Pour Lotus, les coûts demeurent trop élevés en F1
par Grégory Demoen le 08/08/13 à 14:46

Le team principal de l’écurie Lotus, Eric Boullier, partage l’opinion de Martin Whitmarsh, son homologue de McLaren, qui ne cesse d’indiquer depuis le début de la saison qu’il est impératif de réduire davantage les coûts en Formule 1.

A l’exception de Red Bull, Mercedes et Ferrari, les huit autres écuries de F1 n’affichent pas une bonne santé financière. Et l’arrivée du coûteux V6 turbo en 2014 – environ deux fois plus cher que le V8 actuel – ne va pas arranger les choses, bien au contraire.

"Le problème, c’est que certaines équipes, comme Red Bull, Ferrari et Mercedes, peuvent se permettre de dépenser autant d’argent qu’il y a quelques années, mais pas nous", a déclaré Boullier à Autosport.

"Pour maintenir la compétitivité des écuries, nous devons conserver un budget minimum, mais cette limite dépasse nos revenus, et ce sont nos actionnaires qui doivent boucher le déficit. Il nous faut donc réduire les coûts."

"Ce qui pose problème, c’est que 80% des équipes sont en faveur de cette réduction des coûts, mais pas les 20% restants. A mon sens, la situation n’est pas équitable si seulement trois écuries peuvent se permettre d’être en Formule 1. Nous devrions donc trouver une manière de réduire les dépenses."

Lotus peut toutefois regarder l’avenir avec plus d’optimisme que par le passé. L’accord sur le point d’être conclu avec le fonds d’investissement Infinity Racing, en échange de 35% des parts de l’équipe, permettra à la formation britannique d’évoluer sur des bases plus saines.

"Nous avons annoncé un nouveau partenaire il y a quelques semaines. Ce n’est pas encore conclu mais les choses progressent, a commenté Boullier. Une fois que ce sera réglé, Enstone embarquera dans une nouvelle ère car, financièrement, nous serons en sécurité pour de nombreuses années."

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Grosjean est papa
par Grégory Demoen le 08/08/13 à 15:07

C’est sur leur compte Twitter respectif que l’heureux couple a publiquement annoncé la bonne nouvelle : Marion Jollès a donné naissance à un petit garçon le 29 juillet dernier, soit au lendemain du Grand Prix de Hongrie.

"Merci pour tous vos messages. Notre fils Sacha est né le 29 juillet. Toute la famille se porte à merveille", a écrit Romain Grosjean, joignant à ses propos une photo d’un berceau.

En cette période de trêve estivale en Formule 1, le pilote tricolore peut pleinement goûter aux joies de la paternité. La reprise du championnat est programmée le 25 août prochain sur le circuit de Spa-Francorchamps.

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La Benetton B191 de Schumacher vendue avant l'heure
par Grégory Demoen le 08/08/13 à 20:14

La Benetton B191 avec laquelle Michael Schumacher a inscrit ses premiers points en Formule 1, au Grand Prix d’Italie 1991, a été vendue avant l’heure.

Un acheteur privé s’est fait connaître avant la vente aux enchères COY’s qui était programmée ce samedi au Nürburgring. Il a acquis la Benetton pour la modique somme de 250.000 euros plus une prime. La B191 trouvera place dans un musée au Moyen-Orient.

Une autre monoplace de Formule 1, une Minardi M186 de 1986, sera proposée aux enchères au Nürburgring. Son prix de vente devrait osciller entre 75.000 et 85.000 euros.

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Di Resta appelle Force India à se ressaisir
par Grégory Demoen le 09/08/13 à 12:10

Paul di Resta a appelé son écurie Force India à regagner en compétitivité après la trêve estivale.

L’écurie indienne a terminé hors des points au cours des deux derniers Grands Prix, ce qui ne lui était arrivé qu’une seule fois lors des huit premières courses de la saison.

"Je suis convaincu que l’équipe a beaucoup d’idées pour arranger les choses, a confié le pilote écossais. Je pense qu’ils ont fait du très bon boulot jusqu’à présent, mais nous avons laissé les choses nous échapper lors des derniers Grands Prix. Ceux qui composent cette équipe sont des gens compétents et je crois qu’ils peuvent trouver une solution à nos récents problèmes."

Di Resta se veut toutefois optimiste pour les courses à venir. Les circuits de Spa-Francorchamps et de Monza, qui nécessitent peu d’appui aérodynamique, ont toujours convenu à Force India ces dernières années.

"Le tracé du Hungaroring n’a pas joué en notre faveur. Espérons que ce sera une toute autre histoire à Spa, a-t-il indiqué. Nous devons faire du meilleur boulot en cette seconde partie de saison."

Conséquence de ses deux résultats blancs en Allemagne et en Hongrie, Force India, cinquième au championnat des constructeurs, ne possède plus que deux points d’avance sur McLaren.

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Quelle équipe est la plus rapide dans les stands ?
par Grégory Demoen le 09/08/13 à 13:40

Red Bull a dominé la course aux arrêts aux stands les plus rapides durant la première partie de la saison.

La formation autrichienne, en tête des deux championnats, a effectué ses pitstops en 2,83 secondes en moyenne lors de ces dix premiers Grands Prix, selon une étude réalisée par Auto Motor und Sport. Le Taureau Rouge devance Ferrari (2,90), Mercedes (3,06) et McLaren (3,10).

L'écurie Lotus de Kimi Räikkönen et Romain Grosjean pointe seulement au cinquième rang, avec un arrêt moyen observé en 3,40 secondes. Concrètement, l’équipe d’Enstone a perdu plus d’une demi-seconde sur Red Bull, en moyenne et par pitstop, durant la première moitié du championnat.

La sixième place est occupée par Toro Rosso (3,91) devant Sauber (3,94), Caterham (4,54) et Marussia (4,55). Force India et Williams, qui ont raté de nombreux arrêts aux stands cette année, sont dans le fond du classement, respectivement avec un pitstop moyen de 5,44 et 6,10 secondes.

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Maldonado optimiste pour la suite
par Grégory Demoen le 09/08/13 à 14:05

C’est avec une confiance non dissimulée que Pastor Maldonado abordera la seconde partie de la saison, une fois la trêve estivale terminée.

Le pilote vénézuélien est convaincu que Williams commence à redresser la barre, après avoir ouvert le compteur de son écurie en terminant dixième au Grand Prix de Hongrie.

"Je sais pertinemment qu’un point n’est pas suffisant, mais c’est déjà un bon début, a-t-il déclaré. Nous sommes à la moitié de la saison. Il nous reste donc encore beaucoup de courses à disputer et j’espère que je vais inscrire régulièrement des points dorénavant."

"Le potentiel est énorme. Il nous faut juste nous assurer de tout mettre ensemble, alors nous commencerons à nous battre pour les points."

Maldonado estime que l’introduction de nouveaux pneumatiques au Hungaroring, dotés d’une construction de 2012, a contribué à son retour en forme.

"Auparavant, les pneus et la voiture me dominaient, et non l’inverse. Ils ne me convenaient pas, a-t-il expliqué. Je pense que ma progression en Hongrie fut évidente, et c’est une bonne chose pour le moral de l’équipe d’avoir entamé cette pause en inscrivant un point."

"Nous devons continuer à nous améliorer. Sur le plan de l’aérodynamique, nous avons encore une marge de progression, et c’est pour cela que nous redoublons d’efforts dans ce domaine. Nous ne pouvons pas nous satisfaire des légers progrès réalisés en Hongrie. Nous devons continuer à nous améliorer, en particulier en qualifications."

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Boullier "très optimiste" quant à la reconduction de Räikkönen
par Grégory Demoen le 09/08/13 à 14:46

Le patron de l’écurie Lotus a réaffirmé son optimisme quant à la reconduction du contrat de Kimi Räikkönen pour la saison 2014 de Formule 1.

Le management du pilote finlandais cherche actuellement à faire monter les enchères entre Lotus et Red Bull. Les Robertson père et fils ne sont d’ailleurs probablement pas étrangers aux rumeurs qui ont récemment circulé dans la presse voulant que leur pilote intéressait la Scuderia Ferrari pour remplacer Felipe Massa.

Des rumeurs auxquelles Eric Boullier n’accorde aucun crédit, comme il l’a indiqué à notre confrère James Allen.

"Je suis peut-être très optimiste mais il y a beaucoup de choses qui se disent en ce moment dans la presse et la plupart d’entre elles ne sont peut-être pas pertinentes", a-t-il déclaré.

"Nous devons faire en sorte que Kimi ait envie de rester chez nous, qu’il soit heureux de continuer avec nous. Une partie de ce travail a déjà été réalisée : il connaît l’équipe, l’environnement de travail, ce qui est très important à ses yeux. A présent, il s’agit de mettre sur pied le bon package [pour le convaincre de rester] et il prendra ensuite sa décision."

Boullier a par ailleurs confié qu'il avait lui-même été surpris par la régularité affichée par Räikkönen depuis son come-back en Formule 1. Le Champion du monde 2007 a pour le moment terminé tous les Grands Prix qu’il a disputés pour Lotus, affichant un record (en cours) de 27 arrivées consécutives dans les points.

"Il a clairement dépassé toutes nos attentes, et je suis vraiment heureux que, grâce à cette équipe, nous lui ayons permis de s’épanouir autant en Formule 1 depuis son retour", a conclu Boullier.

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Vettel n’influencera pas le choix de Red Bull
par Grégory Demoen le 09/08/13 à 16:39

Le team principal de Red Bull, Christian Horner, assure que Sebastian Vettel, triple Champion du monde de Formule 1, n’aura aucune influence sur le choix de son futur équipier pour la saison 2014.

Kimi Räikkönen et Daniel Ricciardo s’affichent comme les deux grands favoris pour succéder à Mark Webber, alors que le Français Jean-Eric Vergne s'affiche davantage comme un outsider.

"Pour être honnête avec vous, je pense qu’il s’en moque, a déclaré Horner. Je ne crois pas que Sebastian s’inquiète de savoir qui l’épaulera l’an prochain, et il n’a jamais manifesté la moindre préférence. Il connaît Kimi, il connaît Daniel. Ce sont deux pilotes très rapides et tous deux ne lui rendraient pas la vie facile, mais il ne cherche pas à influencer le choix de l’équipe d’une manière ou d’une autre."

Red Bull devrait rendre sa décision au plus tard pour le Grand Prix d’Italie, programmé le 8 septembre prochain.

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Lotus met les choses au point
par Grégory Demoen le 09/08/13 à 19:44

L’écurie Lotus a souhaité mettre les choses au point sur sa dette, après des rumeurs loin de la réalité qui ont été véhiculées par la presse allemande ces derniers jours.

Plusieurs médias d’outre-Rhin ont rapporté, à tort, que l’équipe britannique n’était plus en mesure de payer dans les temps ses quelque 500 employés, ajoutant que certains d'entre eux avaient même menacé de faire grève à Enstone.

"En ce qui concerne la dette de 120 millions d’euros, quiconque qui est à moitié intelligent peut se renseigner auprès de l’administration du registre des sociétés et découvrira que plus de 90 millions n’est pas de la dette réelle mais des prêts consentis par les actionnaires à l’équipe", a expliqué Gérard Lopez, le copropriétaire de l’écurie, à Autosport.

"Les salaires ont toujours été payé en temps et en heure et il n’y a jamais eu la moindre menace de grève de la part de nos employés à l’usine. Habituellement, nous ne nous commentons pas ce genre de choses, mais dans ce cas-ci il est injuste pour les personnes qui travaillent à l’usine de laisser dire de telles choses."

L’accord entre Genii Capital et Infinity Racing, portant sur la reprise de 35% des parts de l’écurie Lotus, devrait être conclu dans les prochains jours. Ce deal permettra à l’équipe de regarder l’avenir avec plus d’optimisme sur le plan financier, comme l'indiquait hier son patron Eric Boullier.

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Où les pilotes de F1 sont-ils partis en vacances ?
par Grégory Demoen le 09/08/13 à 21:03

Cette trêve estivale impose aux équipes de Formule 1 de fermer leurs usines pendant deux semaines afin de permettre à leurs employés et leurs pilotes de prendre des vacances bien méritées.

Un rapide coup d’œil sur Twitter et Instagram permet de connaître les lieux de vacances de certains protagonistes du championnat du monde de F1.

Fernando Alonso et sa compagne Dasha Kapustina sont partis à la découverte de la Grosse Pomme la semaine dernière. La jolie Russe de 23 ans, diplômée en économie mais reconvertie en top-modèle, "rêvait de visiter New York depuis un long moment". Cliquez ici pour découvrir les photos de leurs vacances dans la ville qui ne dort jamais.

New York est également la destination retenue par Jules Bianchi. Le Niçois gagnera ensuite la Corse. Pas de vacances en revanche pour son compatriote Romain Grosjean qui goûte pleinement aux joies de la paternité à son domicile parisien. Lewis Hamilton a lui aussi préféré rester chez lui, dans son appartement monégasque, afin de parfaire sa condition physique.

En début de semaine, Bernie Ecclestone et son épouse Fabiana Flosi ont été aperçus en Croatie, plus précisément dans la ville d’Hvar, avec le patron de l'équipe Red Bull, Christian Horner, et sa femme.

De retour sur le continent américain, Felipe Massa et son épouse Rafaela font actuellement découvrir Disney World à leur fils Felipinho, âgé de 3 ans. De son côté, Sergio Pérez profite de cette pause pour passer un peu de temps avec sa famille au Mexique.

Et Michael Schumacher ? Le septuple Champion du monde de F1 profite de sa nouvelle retraite dans son gigantesque domaine situé à Gland, en Suisse, le long du Lac Léman (Cliquez ici pour découvrir les photos de sa magnifique propriété).

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La F1 virtuelle : à quoi sert un simulateur ? (partie 2)
par Nicolas Carpentiers le 10/08/13 à 12:42

Si les titulaires s’installent régulièrement dans le simulateur, les écuries embauchent des pilotes de développement spécialement dédiés à cette tâche : Sébastien Buemi (Red Bull), Jérôme D’Ambrosio (Lotus), Gary Paffett (McLaren), Pedro de la Rosa (Ferrari), James Rossiter (Force India) sont ces travailleurs de l’ombre, qui travaillent parfois pendant les Grands Prix pour valider certaines orientations.

“La mentalité d’un pilote de développement est très différente de celle d’un pilote, explique Rossiter. Être capable de rester assis tout une journée, à passer en revue des centaines de réglages exige de la patience, voire une certaine abnégation. En moyenne, on boucle entre 150 et 180 tours par jour, mais il s’agit de tours très précisément calibrés. Pas question de se disperser.”

Une aide au pilotage

Ce rouleur virtuel sert autant affiner la mise au point de la voiture qu’à former le pilote. L’engin se révèle ainsi particulièrement utile pour les néophytes, qui découvrent bon nombre de circuits. Les pilotes Marussia, Max Chilton et Jules Bianchi, passent généralement le lundi ou le mardi précédant le Grand Prix dans le simulateur ultraperfectionné de McLaren, en vertu de l’accord qui lie les deux écuries. Le pilote est accompagné de ses ingénieurs de course et performance, d’un ingénieur de Marussia (chargé de développer le modèle “voiture” en interne) et des techniciens de McLaren indispensables pour faire fonctionner l’engin.

“On va commencer par apprendre les bonnes trajectoires ainsi que les rapports de boîte optimaux dans chaque virage, explique Chilton. Même chose pour les points de freinage, la quantité de gaz, l’emploi du KERS et du DRS. C’est la première chose sur laquelle nous travaillons, en effectuant plusieurs relais de dix tours. Ensuite, à partir de cette base, nous commençons à travailler sur l’équilibre de la voiture, en demandant par exemple des changements de rapport de boîte… Ce travail paie, car nous modifions rarement les réglages prédéfinis lors de la simulation, et les temps estimés sont souvent justes à un dixième près. Et si nous souffrons de survirage dans telle courbe rapide alors que nous sommes dans le simulateur, eh bien, nous savons que nous serons à la peine exactement dans ce même virage avec la vraie voiture. C’est pourquoi nous essayons de régler le maximum de problèmes dès le stade du simulateur. Ensuite, nous poursuivons le programme, en ajoutant un point ou deux d’appui apportés par une nouvelle pièce qui arrivera le week-end de Grand Prix, en jouant sur les barres antiroulis, les ailerons, la pression des freins… un ensemble de petites choses, avec lesquelles nous ne voulons pas perdre de temps le vendredi.”

Si la simulation permet aux jeunes de se familiariser avec des tracés inconnus et de dégrossir les réglages, afin d’arriver sur le circuit avec un set-up de base assez juste, elle offre également aux pilotes plus chevronnés l’occasion d’acquérir des automatismes : “Pour moi, le simulateur est très utile, admet Nico Rosberg. En course, il y a un tas d’éléments essentiels auxquels je dois penser, comme le KERS. Je dois appuyer sur le bouton qui le commande à un endroit très précis du circuit. Si je m’y entraîne, alors la manipulation devient peu à peu instinctive, et je ne dois plus me concentrer là-dessus, ce qui libère mon cerveau pour d’autres tâches.”

S’il offre de multiples avantages au pilote, le simulateur concerne essentiellement la mise au point de la voiture et l’évaluation de nouvelles pièces. Force India, par exemple, a recruté James Rossiter depuis la moitié de la saison 2011 pour intensifier le programme de simulation de la petite écurie (qui possède cependant son propre simulateur, contrairement à Sauber ou Marussia).

“Nous avons découvert qu’il y avait un réel bénéfice à optimiser en amont, grâce au simulateur, les réglages de la voiture selon les différents circuits, analyse l'Anglais, qui fut pilote essayeur chez BAR, Honda et Super Aguri. Les écarts sont tellement resserrés aujourd’hui que si vous pouvez rendre votre voiture moins gourmande en gomme (par de meilleurs réglages) ou la rendre capable de mettre ses pneus en température très rapidement, cela peut vous faire gagner un ou deux dixièmes de seconde par tour, ce qui est significatif, particulièrement en qualifications. Nous nous servons essentiellement du simulateur pour améliorer notre package.”

Mieux que le réel ?

S’il ne peut remplacer les essais sur piste, le simulateur présente des avantages propres. Premièrement, il autorise des modifications plus rapides : “Il est possible de passer en revue un large éventail de réglages en quelques heures, alors que cela prendrait un ou deux jours si on était sur circuit, explique Rossiter. Deuxièmement, le simulateur offre un environnement beaucoup plus stable : l’équipe n’est pas à la merci de la météo, et le pilote peut tout essayer en toute sécurité, sans risque de sortir de la piste. Sur un circuit, beaucoup de paramètres peuvent changer : le vent, qui peut changer de direction et perturber l’aérodynamique, la température de l’air, susceptible de varier, la température de l’asphalte, qui va modifier le comportement des gommes, etc. Toutes ces variables, qui sont hors de votre contrôle dans la réalité, le simulateur les neutralise, ce qui permet une évaluation plus objective. Sans parler du coût, nettement moins élevé qu’une journée de location d'un circuit.”

Pour Adrian Newey, les capacités d’acquisition de données ont atteint des niveaux de sophistications tels qu’ils permettent aux écuries d’évaluer de nouvelles pièces virtuellement, avant d’en lancer ou non la fabrication. En outre, cet outil repousse les limites matérielles : “En simulation, vous pouvez évaluer l’impact de modifications considérables, comme par exemple l’allongement ou la réduction de l’empattement – qui prendrait des semaines de fabrication et des journées complètes de tests –, car il suffit d’encoder d’autres chiffres. La simulation a donc des avantages, mais, pour moi, elle ne remplace pas les essais sur piste !”

Cliquez ici pour découvrir en images les simulateurs des différentes écuries.

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Rosberg partagé entre 2013 et 2014
par Grégory Demoen le 10/08/13 à 15:30

Nico Rosberg est partagé sur la stratégie que Mercedes doit adopter une fois la trêve estivale terminée.

L’équipe allemande semble être en mesure d’inquiéter Red Bull aux deux championnats si elle maintient son niveau de forme affiché en Hongrie et confirme que sa W04 ne surchauffe plus ses pneus. D’un autre côté, figer relativement tôt le développement de leur voiture de 2013 leur permettra de négocier le tournant radical de 2014 dans les meilleures conditions.

"Nous avons célébré quelques succès importants cette saison, a déclaré Rosberg dans les colonnes du magazine allemand Auto Motor und Sport. Malheureusement, en particulier à cause des pneus, nous avons manqué de constance. Cela étant, nos progrès réalisés depuis l’an dernier demeurent énormes."

"Notre objectif est de nous battre pour le titre, et il y a une opportunité énorme à saisir la saison prochaine. C’est donc un sujet délicat et je suis partagé. D’un côté, je trouve super d’aborder un week-end de course avec la meilleure voiture et en sachant que la pole est à notre portée. De l’autre, la saison 2014 offre beaucoup d’opportunités, et en continuant à piloter la voiture que nous avons actuellement, nous pourrons toujours obtenir de beaux succès cette année."

Mercedes occupe actuellement la deuxième place du championnat des constructeurs à 69 points de Red Bull. Le team principal Ross Brawn a indiqué qu’une décision serait prise après la fin de la saison européenne.

"Pour Spa et Monza, nous avons encore pas mal de nouveautés en réserve. Ensuite, en fonction de la situation au championnat, nous prendrons une décision pour la suite de la saison", a-t-il précisé.

Au classement des pilotes, Lewis Hamilton et Rosberg concèdent respectivement 48 et 88 points à Sebastian Vettel.

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Pérez a encore de la marge
par Grégory Demoen le 10/08/13 à 18:27

Sergio Pérez est convaincu de gagner en compétitivité au cours de la seconde moitié du championnat.

Les dix premiers Grands Prix de la saison lui ont permis de prendre ses marques au sein de sa nouvelle écurie McLaren et de construire une bonne relation de travail avec ses ingénieurs.

"Ce ne fut pas une première partie de saison évidente avec cette voiture. La première fois que j'ai pris la piste avec cette auto à Jerez en février dernier, j’ai immédiatement constaté qu’elle différait totalement de la Sauber que j’avais pilotée précédemment", a expliqué Pérez.

"Depuis le début de la saison, nous ne cessons de progresser le vendredi. Nous essayons pas mal de nouveautés. Du coup, le samedi, nous débutons la journée avec une monoplace complètement nouvelle. Mais les choses commencent à aller dans le bon sens."

"J’ai pris mes marques au sein de l’écurie. A présent, je suis dans une bonne position pour tirer la quintessence de la voiture qui est à ma disposition. Je commence aussi à réaliser des progrès avec mes ingénieurs, même s'il reste encore une marge d’amélioration importante."

"Mes dix premières courses avec McLaren ont été compliquées, c’est le moins que l’on puisse dire. J’espère que les Grands Prix à venir seront bien meilleurs", a-t-il conclu.

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Häkkinen : "La lutte pour le titre reste ouverte"
par Grégory Demoen le 10/08/13 à 22:12

Mika Häkkinen, double Champion du monde de Formule 1, ne pense pas que Sebastian Vettel est sur la voie royale pour coiffer sa quatrième couronne mondiale.

Si le pilote allemand a certes abordé la trêve estivale avec une avance confortable de 38 points sur son plus proche poursuivant, Kimi Räikkönen, la saison précédente a une nouvelle fois démontré que rien n’était jamais joué à l'avance en F1.

L’année dernière, au même moment du championnat, Alonso devançait Vettel de 40 points avant le break d’août. Lors de la dernière course de la saison au Brésil, il avait finalement manqué quatre unités à l’Espagnol pour décrocher un troisième titre.

"Je pense que cette saison est très intéressante, a déclaré Häkkinen au cours d’une interview accordée au site russe Championat.com. Bien évidemment, les pneus ont un peu terni l'image du sport. Les pilotes et les équipes n’ont pas cessé de parler des pneumatiques… La course de Silverstone fut horrible avec des pneus qui explosaient... La situation était très dangereuse."

"Mais la lutte pour le titre reste ouverte et très intéressante pour les fans. Sebastian Vettel fait du très bon boulot, tout comme Kimi Räikkönen, alors que Fernando Alonso n’est pas aussi compétitif qu’il l’aurait souhaité. Dans l’ensemble, c’est une saison intéressante."

"Après, il est vrai que Red Bull a remporté les trois derniers championnats et qu’ils sont en confiance. L’équipe est solide et saine financièrement, et ils peuvent également compter sur d’excellents ingénieurs. Battre une écurie pareille est très difficile. Mais nous verrons comment la situation évoluera durant la suite de la saison."

Häkkinen ajoute avoir été surpris par la première partie de championnat de Mercedes. A la dérive à la fin de la campagne précédente, l’écurie allemande fait désormais figure d’outsider pour le titre après avoir remporté trois des dix premières courses de la saison.

"Oui, j’ai été étonné, a admis l’ancien pilote finlandais. Durant l’intersaison, je me demandais à quoi allait ressembler la saison à venir, et je n’étais pas convaincu à 100% qu’ils seraient en mesure de se battre pour la victoire. Mais ils ont réalisé un travail fantastique. Ross Brawn (le team principal, ndlr) a encore une fois démontré son talent et je suis très content pour eux, pour Lewis [Hamilton] et Nico [Rosberg]. Le championnat reste également ouvert pour eux…"

Mercedes pointe actuellement à la deuxième place au classement des constructeurs, à 69 longueurs de Red Bull. Chez les pilotes, Hamilton et Rosberg concèdent respectivement 48 et 88 points à Vettel. Un maximum de 225 points est encore à prendre au championnat des pilotes et de 387 unités chez les constructeurs. Cette saison 2013 reste donc en effet très ouverte.

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Lotus ne cache pas son optimisme pour la suite de la saison
par Grégory Demoen le 11/08/13 à 14:35

Eric Boullier est convaincu que Lotus ne souffrira pas d’une baisse de régime durant la seconde partie de la saison, comme ce fut le cas les années précédentes.

Les circuits de Spa-Francorchamps et Monza à venir permettront à l’écurie d’utiliser son DRD, qu’elle a pris le temps de perfectionner le mois dernier lors des essais privés de Silverstone.

En outre, la chaleur devrait être au rendez-vous pour certains des Grands Prix programmés durant la seconde moitié du championnat, et la E21 excelle dans ces conditions, comme elle l’a démontré en Allemagne et en Hongrie.

"Je suis plus qu’optimiste pour les mois à venir au vu de notre récent retour en forme, a confié Boullier au journaliste James Allen. C’est sûr que la météo nous a aidés mais je pense que nous pouvons nourrir des attentes importantes pour le reste de la saison."

"Tout le mérite revient à l’équipe technique qui travaille à Enstone. Durant l’intersaison, notre objectif était de concevoir une monoplace performante tout au long du week-end. Nous ne souhaitions pas nous focaliser entièrement sur l’aérodynamique mais également sur la gestion des pneumatiques, sachant que la dégradation allait être assez importante cette année."

"C’est pourquoi, au cours d’un week-end de course, notre voiture peut être l’une des plus rapides voire même la plus rapide comme ce fut le cas au Nürburgring. Après, le revers de la médaille, c’est que nous pouvons perdre en performance quand il fait frais."

Un optimisme partagé par le copropriétaire de l’écurie, le Luxembourgeois Gérard Lopez, qui assure que Lotus ne faiblira pas durant la seconde partie du championnat.

"Nous apportons un certain nombre de nouveautés tout au long de la saison, a-t-il déclaré à Autosport. Ce qui est vrai, et cela vaut pour tous nos concurrents, c’est que la plupart des grosses évolutions ont déjà été développées, comme le DRD, mais ce système va encore servir et sera monté sur la voiture lors des courses à venir."

"Durant la seconde moitié de la saison, tout ce que vous faites, c’est apporter de nouveaux ailerons. Il ne s’agit plus d’opérer des changements importants, comme modifier l’empattement de la voiture. Ce sont des choses que vous faites lors des dix premières courses."

Lotus pointe actuellement la quatrième place au championnat des constructeurs, à seulement 25 points de la deuxième position occupée par Mercedes.

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Coulthard ne voit pas le titre échapper à Vettel
par Grégory Demoen le 11/08/13 à 17:34

David Coulthard a confié qu’il serait "surpris" si Sebastian Vettel ne remportait pas le titre cette saison, même si Lotus a regagné en compétitivité et Mercedes monte en puissance.

Le triple Champion du monde de F1 possède 38 points d’avance sur son plus proche poursuivant, Kimi Räikkönen, à neuf courses de la fin du championnat.

"Historiquement, si vous êtes en mesure de vous construire un matelas de points assez confortable durant la première partie de la saison, même si quelqu’un gagne en performance, en temps normal le championnat ne peut pas vous échapper", a déclaré Coulthard au site GPUpdate.net.

"Prenez Button quand il a été titré avec Brawn [en 2009]. Il avait remporté beaucoup de courses durant la première partie de la saison. Il n’avait ensuite rien fait au cours de la seconde moitié du championnat mais il avait tout de même été titré."

"Mercedes gagne en compétitivité pour le moment, cela ne fait pas l’ombre d’un doute, et ils possèdent une voiture rapide en qualifications, probablement supérieure à la Red Bull. Mais Red Bull dispose d’un package très homogène. Sebastian est un pilote remarquable. Je serais surpris s’il ne remportait pas son quatrième titre cette saison. Mais, naturellement, il reste neuf courses à disputer, et il y a encore donc pas mal de points (225, ndlr) à prendre. Nous verrons bien, la dernière partie de saison s’annonce intéressante, n’est-ce pas ?"

Le championnat du monde de Formule 1 reprend ses droits le 25 août prochain, sur le circuit de Spa-Francorchamps. Jenson Button s’y était imposé l’an dernier devant Vettel et Räikkönen.

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Bianchi reçoit les éloges de Marussia
par Thomas Mignon le 12/08/13 à 11:16

Le président et directeur sportif de Marussia, Graeme Lowdon, a confié à F1i ses impressions sur les performances réalisées par Jules Bianchi lors de la première moitié de cette saison de Formule 1.

L’homme d’affaires britannique a notamment tenu à pointer l’attitude positive affichée par le pilote tricolore depuis qu’il a rejoint l’écurie russe en mars dernier.

"Jules a fait du très bon boulot, a déclaré Lowdon au cours d’une interview exclusive accordée à F1i. Nous sommes très contents de lui. Nous avions signé son contrat en très peu de temps lors des essais hivernaux de Barcelone. En une ou deux nuits, c’était réglé. Il avait roulé pour Force India durant ces essais et il était déjà membre de la Ferrari Driver Academy. Il aurait donc été aisé pour lui d’arriver dans notre garage avec une personnalité bien trempée et le sentiment qu’il avait pas besoin de forcer les choses. Mais ce fut tout l’inverse."

"Nous avons vu un jeune homme très excité à l’idée de recevoir sa chance en Formule 1. On voyait qu’il en voulait vraiment. C’est important qu’il montre cela car les mécaniciens veulent travailler pour un pilote qui montre de la passion et cette envie de se glisser dans la voiture. Quand j’ai vu cela chez lui, je me suis dit que tout allait très bien se passer. Je suis content du rythme qu’il affiche. Il sait ce qui doit être fait et commet très peu d’erreurs, ce qui est très bien pour un jeune pilote. Bref, nous sommes vraiment ravis d’avoir Jules dans l’équipe."

Quant à la saison 2014, Lowdon se dit optimiste concernant le développement de leur future monoplace et n’hésite pas à mentionner le nom du pilote français à son volant.

"Nous sommes dans les temps, mais la prochaine réglementation représente un défi énorme. Il faut s’y prendre tôt sinon il est impossible d’y parvenir. Pour l’instant, les résultats en soufflerie semblent vraiment prometteurs, nous sommes donc relativement confiants pour 2014. Et, avec un peu de chance, Jules conduira notre nouvelle voiture", a-t-il conclu.

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Hamilton annonce déjà la couleur pour 2014
par Grégory Demoen le 12/08/13 à 14:04

Lewis Hamilton est convaincu que Mercedes se battra pour la victoire dès le début de la saison prochaine.

Le Champion du monde 2008 de F1 estime que l’équipe allemande disposera de l’un des meilleurs moteurs du plateau en 2014, année qui sera marquée par l’arrivée du V6 turbo, et ne souffrira plus d’une usure excessive de ses pneus.

"Je ne pense pas encore de trop à la saison prochaine, mais je suis persuadé que Mercedes HPP (High Performance Powertrains, ndlr), fera un excellent travail avec le nouveau moteur. Je suis certain que nous aurons un moteur très puissant l’an prochain", a déclaré Hamilton.

"Mais ce sera compliqué pour tout le monde. La nouvelle réglementation vous impose de consommer moins de carburant et la durée de vie des moteurs sera encore augmentée. Tout aura une importance. Je suis excité à l’idée d’y être. Les pneus joueront sans aucun doute encore un rôle, mais je suis convaincu que l’équipe aura tiré les leçons de cette première partie de saison. Je crois sincèrement que nous serons compétitifs l’année prochaine."

Mercedes-Benz équipera plus d'un tiers du plateau en 2014. Outre sa propre écurie, le constructeur allemand motorisera également McLaren, Force India et Williams.

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Les nouveaux Pirelli causeront-ils la perte de Force India ?
par Grégory Demoen le 12/08/13 à 15:56

Le copropriétaire de l’écurie Force India, l’homme d’affaires indien Vijay Mallya, estime que les nouveaux Pirelli, introduits depuis le Grand Prix de Hongrie, pourraient causer la perte de sa formation cette saison.

Force India avait réalisé huit premières courses solides avec les pneus de 2013, ne loupant le top 10 qu’à une seule reprise, en Malaisie, à cause de problèmes d’écrous de roue lors de ses arrêts aux stands.

Depuis l'introduction des nouveaux pneumatiques, dotés d'une construction de 2012, l’équipe indienne a cependant accusé une baisse significative de son niveau de compétitivité. Cela a permis à sa rivale McLaren de revenir à deux points de la cinquième place qu’elle occupe actuellement au championnat des constructeurs.

"Quand il fait chaud, nous rencontrons beaucoup de problèmes avec les pneus, ce qui se reflète sur notre niveau de performance, a déclaré Mallya à ESPN. Nous allons mettre à profit cette trêve estivale afin d’essayer de mieux cerner ces nouveaux pneus. Je pense que nous pouvons surmonter cette situation."

"Cela étant dit, il est vrai que nous avons abordé cette saison en comprenant très bien les pneus de 2013, ce qui a contribué à notre solide première partie de championnat. A présent, nous devons nous assurer de débuter la seconde moitié de la saison du bon pied. Le changement de pneus décidé après Silverstone a certainement joué un rôle dans notre récente contre-performance. Nous devons donc améliorer notre compréhension des pneus car notre voiture est bien née."

Même si Force India parvient à retrouver sa pointe de vitesse, Mallya reconnaît toutefois que son écurie aura bien du mal à rester devant McLaren au championnat.

"A Silverstone, nous les devancions de 22 points et tout le monde ne cessait de me demander si nous pensions pouvoir rester devant eux, a-t-il expliqué. J’avais répondu que je n’étais pas naïf. McLaren est une équipe auréolée de plusieurs championnats. Ils ont énormément de ressources en interne et il serait naïf, voire même stupide, de penser que McLaren ne gagnera pas en performance durant la seconde moitié de la saison."

"Je ne suis donc pas surpris qu’ils nous aient rattrapés au championnat, mais nous sommes toujours devant. Nous ferons de notre mieux pour maintenir notre bon niveau de forme jusqu’à la fin du championnat. Nous ferons ensuite les comptes au Brésil."

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Wolff : "Mercedes doit se consolider"
par Grégory Demoen le 12/08/13 à 16:30

Toto Wolff, le copropriétaire et directeur exécutif de Mercedes, estime que son écurie doit en premier lieu se "consolider" avant de penser à se battre pour le championnat.

Après avoir remporté son troisième succès de l'année le mois dernier en Hongrie, l’équipe allemande semble maintenant être en mesure de s’inviter dans la course aux titres pilotes et constructeurs cette saison.

A neuf courses de la fin du championnat, Mercedes ne concède que 69 points à Red Bull alors que Lewis Hamilton accuse un déficit surmontable de 48 unités sur Sebastian Vettel.

Cela étant, Wolff préfère voir son équipe se doter de fondations solides pour les saisons à venir plutôt que d’essayer à tout prix de remporter les deux championnats cette année.

"Il y a six mois, nous n’aurions pas pu parler de nos ambitions aux championnats des pilotes et des constructeurs, cela aurait semblé complètement dingue, a indiqué l’Autrichien. Si vous prenez nos rivaux, ils sont en mesure de se battre régulièrement pour les premières places."

"C’est ce que nous devons faire. Nous devons nous consolider durant la seconde partie de l’année et non songer aux deux championnats. Nous devons garder la tête froide et nous assurer que nous gagnerons à nouveau à l’avenir."

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Hamilton s’envole à Santa Monica pour reconquérir son ex
par Grégory Demoen le 12/08/13 à 21:45

Lewis Hamilton a embarqué dans son jet privé à 23 millions d’euros le week-end dernier pour tenter de reconquérir son ex, rapporte le Daily Mail.

L’ancien Champion du monde de F1 a récemment confié que son monde était "sens dessus dessous" depuis sa rupture avec la chanteuse américaine Nicole Scherzinger.

Après avoir tenté de soigner ses problèmes de cœur dans la musique puis dans les prières, le Britannique a finalement décidé de s’envoler pour Santa Monica, en Californie, à bord de son jet privé pour surprendre Nicole.

Le Daily Mail, citant des sources proches de la star, rapporte que le pilote Mercedes a loué une maison pittoresque au bord de la plage, demandant que tout le mobilier soit enlevé de la terrasse idyllique à l’exception d’une table pour deux. Il a ensuite recouvert le sol de bougies, de fleurs et même d’une sculpture de sable pour créer le cadre idéal afin d'essayer d’arranger les choses.

Lors du récent Grand Prix de Hongrie, un Hamilton très humain avait confié qu'il dédiait sa victoire, la première de sa carrière avec Mercedes, à celle qui avait partagé sa vie au cours des cinq dernières années.

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