2013 - Toutes les Infos sur la F1 - Les GP et en dehors des GP

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JEV Story : Il faut conserver cette dynamique
par Jean-Eric Vergne le 13/06/13 à 15:40

Jean-Eric Vergne est arrivé au Canada dans la foulée d’un Grand Prix réussi dans les rues de la Principauté où il avait égalé son meilleur résultat en Formule 1. Se doutait-il qu’il ferait encore mieux sur le Circuit Gilles-Villeneuve de Montréal ?

J’attendais vraiment avec impatience le Canada. Pour trois raisons : premièrement, j’y avais connu un très bon moment l’an dernier, j’y avais passé quelques jours de vacances avant le Grand Prix ; deuxièmement, j’apprécie réellement le circuit, même s’il ne m’avait pas vraiment fait de cadeaux l’année passée ; et troisièmement, après un résultat correct à Monaco au volant d’une voiture qui m’avait procuré de bonnes sensations, j’avais toutes les raisons d’être optimiste.

OK, je vous l’accorde, ces deux circuits, Monaco et Montréal, sont complètement différents, mais je sentais que nous avions réellement progressé au cours des dernières courses et que nous avions un coup à jouer au Canada. Malheureusement, dès les premières séances d’essais libres du vendredi, l’optimisme a cédé sa place au doute. J’avais réellement du mal au volant de la voiture. Elle ne passait pas très bien les vibreurs, elle bougeait beaucoup et je n’avais pas la moindre adhérence.

Nous avons donc beaucoup travaillé vendredi soir afin de régler la voiture du mieux possible pour des conditions sèches car nous estimions que c’était notre meilleure option. La dernière séance d’essais libres est ensuite arrivée, et ce fut une nouvelle fois horrible… Je pense avoir parcouru quelque chose comme sept tours au total, la session ayant été raccourcie de moitié. La conséquence était que j’abordais les qualifications sans réellement savoir comment la voiture allait se comporter. C’était un peu un voyage dans l’inconnu.

En Q1, j’ai rencontré un problème avec le premier train de pneus. Je n’avais pas du tout d’adhérence et j’étais environ trois secondes plus lents. Nous avons donc chaussé un nouveau train et la différence fut totale ! Tout était parfait, et je figurais aux avant-postes.

C’était une vraie surprise pour moi de terminer septième. Nous avons toujours été compétitifs sous la pluie, mais cette fois j’avais vraiment eu du mal sur le mouillé car ma voiture était réglée pour une piste sèche. Je n’avais jamais éprouvé autant de difficultés à piloter une Formule 1 sous la pluie. Je n’étais vraiment pas à l’aise.

Le lendemain, en course, j’ai pris un excellent départ mais je me suis retrouvé coincé derrière Mark Webber. Il m’a bloqué et j’ai dû lever le pied, ce qui signifie que j’ai perdu une place en faveur de Fernando [Alonso]. Ensuite, j’ai dû passer Valtteri Bottas, qui n’était déjà plus troisième à ce stade de la course. Je savais qu’il était vital que je le dépasse car il pouvait me faire perdre beaucoup de temps. Une fois l’avoir passé, j’ai pu hausser mon rythme et j’ai été en mesure de creuser un écart sur mes poursuivants, qui devaient à leur tour passer Valtteri.

Vers la fin du Grand Prix, tout était sous contrôle. J’avais Paul di Resta derrière moi mais je gérais mon avance. Je pense que j’ai toujours eu plus d’une seconde d’avance sur lui. Quand il a observé son arrêt au stand, nous en avons fait de même, juste par précaution, et nous avons chaussé de nouveaux pneus super-tendres.

Cette sixième place est importante. Elle montre que nous sommes en train de faire du bon boulot, en particulier à l’usine. C’est une source de motivation supplémentaire pour chacun d’entre nous, moi y compris. A tel point que dimanche soir, j’ai eu une longue discussion avec mon ingénieur à propos de la prochaine course à Silverstone. Nous devons conserver cette dynamique et il me tarde de reprendre le volant.

J’ai donc quitté le Canada en étant très satisfait du résultat obtenu. Je n’avais jamais fait mieux en Formule 1 auparavant et c’est toujours une bonne chose d’ajouter quelques points à son compteur. Mais au final, les points ne sont pas ce qui importe le plus. Ce qui est réellement important, c’est que nous étions compétitifs. La sixième place est un bon résultat mais nous devons maintenant mettre cette course derrière nous et penser à celle à venir.

Jean-Eric Vergne, avec la Scuderia Toro Rosso.

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Pirelli annonce ses choix jusqu’à la Hongrie
par Grégory Demoen le 13/06/13 à 15:58

Pirelli a indiqué les spécifications qui seront proposées aux écuries pour les trois prochains Grands Prix de Formule 1.

En Grande-Bretagne, à la fin du mois de juin, les équipes auront à leur disposition les médiums et les durs, Silverstone étant une piste qui met à rude épreuve les pneumatiques.

La semaine d’après, Pirelli apportera les tendres et les médiums en Allemagne, sur le circuit du Nürburgring. Finalement, à la fin du mois de juillet, ce seront les médiums et les durs qui seront utilisés pour le Grand Prix de Hongrie, dernière course avant la trêve estivale longue de quatre semaines.

Pirelli a par ailleurs indiqué que ces pneumatiques ne disposeraient pas d’une construction différente, contrairement à son intention initiale. Le manufacturier italien a précisé dans un communiqué n’avoir pas reçu l’accord de toutes les écuries pour introduire les nouveaux pneus testés vendredi dernier au Canada.

"Dès lors, un changement dans le processus de production du pneu devrait maintenant permettre de résoudre le problème des délaminations", a conclu Pirelli.

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Le New Jersey se veut confiant pour son Grand Prix
par Grégory Demoen le 13/06/13 à 17:43

Quelques doutes planent toujours sur la tenue du Grand Prix d’Amérique, programmé pour 2014 dans le New Jersey, avec les gratte-ciels de Manhattan en toile de fond.

Le promoteur de l’épreuve, Leo Hindery, avait donc fait le déplacement dans le paddock du Grand Prix du Canada, le week-end dernier à Montréal, afin de rassurer le microcosme de la Formule 1.

"Nous sommes dans les temps pour accueillir la F1 en juin 2014, a-t-il indiqué, cité par Autosport. Le report de la course (qui devait avoir lieu cette année, ndlr) était uniquement de ma faute. Nous savions que nous pouvions concevoir le tracé grâce à l’aide de Tilke (l’architecte derrière la quasi-totalité des derniers Grands Prix de Formule 1, ndlr). Nous savions que nous disposions du soutien de l’Etat, mais nous n’avions pas la structure financière nécessaire."

La course disputée dans le New Jersey, première édition d’un contrat de dix ans, devrait avoir lieu dans la foulée du Grand Prix du Canada la saison prochaine.

"Le Grand Prix se disputera durant le mois de juin après le Canada, a confirmé Hindery. François (Dumontier, le promoteur du Grand Prix du Canada, ndlr) est un allié de premier ordre. Une bonne course à Montréal contribue à mettre sur pied une bonne course à Port Imperial, qui elle-même aide à mettre sur pied une bonne course plus tard dans l’année à Austin."

"Nous espérons accueillir beaucoup d’Européens. Il est facile de se rendre à New York depuis l’Europe et c’est une ville agréable pour un touriste. Nous espérons aussi faire découvrir la Formule 1 à beaucoup de jeunes américains."

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Wolff : "Rosberg a surpris Hamilton"
par Grégory Demoen le 13/06/13 à 19:42

Le copropriétaire de l’équipe Mercedes et patron de la compétition de Mercedes-Benz, Toto Wolff, estime que Lewis Hamilton a été "surpris" par le niveau de compétitivité affiché par son équipier Nico Rosberg durant le premier tiers de la saison.

Rosberg est parvenu à se hisser à trois reprises en pole position cette année, contre une seulement pour Hamilton, qui prétend rencontrer des problèmes de freins au volant de sa W04.

"Probablement, ou peut-être, qu’il a été surpris par le rythme de Nico, a indiqué Wolff à Montréal. Vous, les journalistes, avez écrit beaucoup de choses au cours des semaines qui viennent de s’écouler, soulignant que la vitesse de Nico n’avait jamais été claire jusqu’à aujourd’hui car, estimiez-vous, il manquait de point de référence, tant face à Michael [Schumacher] qu’à l’époque Williams."

"Maintenant, il [Rosberg] a démontré toute sa rapidité, et cela a surpris Lewis, mais je ne pense pas que cela représente un problème. Nous avons vu un Lewis solide au Canada, et il était en mesure de signer la pole position avant qu’il ne loupe le point de freinage. Je pense que nous verrons donc de grandes courses de Lewis. Je n’en ai aucun doute."

"Je pense qu’il n’y a aucune raison pour dire qu’il [Hamilton] rencontre des difficultés. On est encore tôt dans la saison pour lui. Il découvre encore l’écurie alors que Nico est là depuis quelques années."

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Best of vidéo des "Spécialistes F1"
par Grégory Demoen le 14/06/13 à 10:13

En partenariat avec Canal+, F1i vous propose de revoir les meilleurs moments de l'émission "Les Spécialistes F1" diffusée sur Canal+ Sport ce mercredi.

Dans ce dernier numéro, Thomas Sénécal était accompagné en plateau de Renaud Derlot (coach de Jean-Eric Vergne), Rémi Taffin (directeur des prestations piste de Renault Sport F1), Paul Belmondo (ancien pilote), Julien Fébreau (commentateur de la F1), Jean-Louis Moncet (consultant pour Canal+) et Thibault Larue (Sport Auto).

Pour des questions de droits, cette vidéo n'est accessible que depuis la France.

http://www.f1i.com/infos/best-of-video-de-lemission-les-specialistes-f1/

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Fisichella et Gonzalez ont couru pour la paix
par Grégory Demoen le 14/06/13 à 10:14

Giancarlo Fisichella et Rodolfo Gonzalez ont participé hier au 'roadshow pour la paix' organisé par la municipalité israélienne de Jérusalem.

L’Italien de la Scuderia Ferrari et le Vénézuélien de l’équipe Marussia ont limé le bitume d’un tracé long de 2,8 km, passant en contrebas des murs de la Vieille ville, devant une foule de 60.000 spectateurs.

"C’était vraiment fantastique. Cela m'a procuré une sensation incroyable, racontait Fisichella. Piloter devant tellement de personnes dans un endroit ayant tant d’histoire fut très excitant. Cela restera à jamais une journée mémorable."

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Un mariage à 12 millions d’euros pour Tamara Ecclestone
par Grégory Demoen le 14/06/13 à 10:40

Tamara Ecclestone disposait d’un budget de plus de 12 millions d’euros pour son mariage avec Jay Rutland, à Saint-Cap Ferrat, dans le sud de la France, en début de semaine.

La fille du grand argentier de la Formule 1, qui s’est récemment dénudée pour Playboy, carbure au rythme d'une F1 avec son ancien trader de la City : rencontre en janvier, fiançailles en février et mariage en juin !

Comme les Ecclestone ne font jamais les choses à moitié, le couple a loué pour la semaine l’intégralité des 73 chambres du Grand Hôtel du Cap et ont dépensé plus de deux millions d’euros pour s’offrir Mariah Carey. C'est Rihanna qui avait régalé les invités pour le mariage de sa sœur Petra. Et c’est évidemment papa qui a mis encore une fois la main au portefeuille…

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Même un "miracle" ne sauvera pas McLaren du naufrage
par Grégory Demoen le 14/06/13 à 10:59

Sergio Pérez se veut pessimiste pour la suite de la saison de McLaren. Il estime que même un "miracle" ne permettra pas de sauver le navire de Woking du naufrage.

L’équipe dirigée par Martin Whitmarsh réalise son pire début de saison depuis 2004. Une lointaine cinquième place acquise au Grand Prix de Chine est son meilleur résultat depuis l’ouverture du championnat à la mi-mars.

"Rien ne peut nous sauver, pas la pluie, pas même un miracle, a déclaré Pérez. C’est frustrant. Je ne m’attendais pas à vivre une saison comme celle-ci avec une équipe du niveau de McLaren. L’an dernier, au même moment de la saison, j’avais inscrit plus de points au volant de ma Sauber !"

"La McLaren a tellement de problèmes… Ce n’est pas comme si nous avions uniquement un problème à résoudre. J’espère pouvoir monter au moins une fois sur le podium cette année, mais pour le moment cela ne vaut même pas la peine d’y penser."

McLaren occupe actuellement la sixième place au championnat des constructeurs, à 14 points de Force India, une écurie dotée d’un budget deux fois moins conséquent.

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Berger : Vettel a eu raison de prolonger avec Red Bull
par Grégory Demoen le 14/06/13 à 12:26

Gérard Berger, ancien pilote de Formule 1 et proche de Sebastian Vettel, estime que le triple Champion du monde en titre a pris la bonne décision en reconduisant son contrat d’une saison supplémentaire – jusqu’à la fin de l’année 2015 – avec Red Bull.

"Sebastian sait pertinemment qu’il dispose de l’environnement parfait et de la meilleure voiture chez Red Bull", a déclaré Berger, qui était son patron chez Toro Rosso, dans les colonnes du journal autrichien Osterreich.

Depuis l’année dernière, certaines rumeurs suggéraient que Vettel avait signé un pré-contrat avec la Scuderia Ferrari. Il n’en était finalement rien.

"C’est mille fois mieux d’être un quintuple Champion du monde avec Red Bull que de ne gagner aucun titre avec Ferrari, a ajouté Berger. Il pourra penser à Ferrari plus tard dans sa carrière… quand Ferrari sera en mesure de concevoir une voiture capable de jouer le titre."

Leader du championnat avec 36 points d’avance sur son plus proche poursuivant, l’Espagnol Fernando Alonso, Vettel est sans surprise le favori de Berger pour le titre.

"Avant même le début de la saison, je disais que Sebastian était mon favori. Mais il faut être prudent, nous ne sommes même pas à la moitié du championnat, et les pneus vont continuer à jouer un rôle extrêmement important", a-t-il conclu.

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Berger critique encore une fois les Pirelli
par Grégory Demoen le 14/06/13 à 13:10

L’ancien pilote de Formule 1 Gerhard Berger estime que les pneus ne devraient pas jouer un rôle prépondérant dans le résultat final des Grands Prix comme ils le font actuellement.

"Ce n’est pas acceptable, a-t-il indiqué au journal autrichien Osterreich. Je le répète, je ne trouve pas cela normal que les équipes investissent des millions d’euros en soufflerie et dans les moteurs pour que la hiérarchie soit finalement déterminée par le facteur pneumatique."

"Ce n’est pas une bonne chose. Je veux voir de vraies courses et les meilleurs pilotes être récompensés. C’est le sport, et non les pneus, qui doit prévaloir."

Pirelli a indiqué hier qu’il renonçait à introduire ses nouvelles gommes plus endurantes, n’ayant pu obtenir l’accord unanime des écuries.

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Hülkenberg ronge son frein
par Grégory Demoen le 14/06/13 à 18:18

En quittant Force India pour Sauber à la fin de l'année dernière, Nico Hülkenberg pensait rejoindre une écurie qui lui allait lui permettre de se battre à la régulière pour des podiums cette saison.

Mal lui en a pris. Non seulement Sauber n’est pas une candidate au top 3, mais même une arrivée dans les points n’est pas un résultat à la portée de la formation helvétique. Sauber n’a inscrit que cinq unités depuis le début de la saison, dix fois moins que Force India.

"C’est difficile. Les choses ne se sont pas passées comme je l’espérais, mais c’est la vie, philosophe Hülkenberg. Vous devez garder la tête froide et rester concentré afin d’essayer d’améliorer la voiture, de vous rendre la vie plus facile."

"Nous n’avons même pas encore abordé la seconde partie de la saison, il reste encore des points à prendre. Mais il nous reste à prouver que nous sommes capables d’améliorer cette voiture. Je suis confiant même s’il est difficile de quantifier les progrès que nous serons en mesure de réaliser."

Hülkenberg, qui est l’un des jeunes pilotes les mieux cotés du paddock, admet devoir ronger son frein dans l’attente de trouver une voiture à la hauteur de son talent.

"Il y a très peu de personnes qui rejoignent directement la bonne équipe, celle qui vous donne une voiture avec laquelle vous allez pouvoir vous battre pour la victoire", concède-t-il.

"Prenez Jenson [Button]. Il est resté de nombreuses années chez Honda sans jamais être en mesure de montrer son talent car la voiture n’était tout simplement pas suffisamment bonne pour lui. Parfois, ce genre de chose arrive. Bien sûr, en tant que pilote, vous aimeriez toujours piloter une voiture avec laquelle vous allez pouvoir montrer votre valeur, mais vous devez aussi savoir faire preuve de patience."

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Nouvelles tensions entre Lotus et Pirelli
par Grégory Demoen le 14/06/13 à 21:57

Lotus accuse Pirelli d’avoir opté pour des pneus beaucoup trop durs pour les Grands Prix à venir, en particulier celui de Hongrie.

Le manufacturier italien a annoncé hier les spécifications qui seront utilisées par les équipes pour les Grands Prix de Grande-Bretagne, d’Allemagne et de Hongrie. Les pneumatiques retenus sont tous plus durs que l’an dernier, ce qui vaut à Pirelli de s’attirer les foudres de Lotus.

Pirelli a justifié son choix en précisant que les gommes 2013 sont plus tendres qu’en 2012, et qu’il est donc logique d’amener des pneumatiques plus durs. Toutefois, ces allocations conservatrices tendent à avantager Red Bull et Mercedes au détriment de Lotus, dont la E21 est d’ordinaire très peu gourmande avec ses pneus. D'où la colère de la formation emmenée par Kimi Räikkönen et Romain Grosjean...

"Proposer le médium et le dur pour la Hongrie est un choix très conservateur, déplore Alan Permane, le directeur des opérations piste de Lotus, cité par la BBC, ce vendredi soir. C’est inhabituel de proposer les mêmes pneus pour la Hongrie que ceux utilisés à Bahreïn et à Silverstone."

"Nous n’avions pas ces pneumatiques l’an dernier. Nous avions le tendre et le médium [en Hongrie] la saison dernière et la course s’est jouée en deux arrêts. Cela n’a donc absolument aucun sens. Ces pneus sont tout simplement trop durs pour cette piste."

"Pirelli a opté pour des pneus plus tendres cette année pour avoir plus d’arrêts au stand. Il n’y a aucune raison de concevoir des pneus plus tendres si vous optez finalement pour des spécifications plus dures sur les Grands Prix ! Ils nous refont exactement ce qu’ils ont fait lors des dernières courses l’an dernier. Ils apportent des pneus de plus en plus durs et la course va se jouer en un seul arrêt."

"Et l’année dernière, ils disaient qu’ils ne voulaient pas interférer dans la lutte pour le titre et qu’ils préféraient donc opter pour des choix conservateurs, mais, pour être franc, je n’ai jamais trop compris ce que cela voulait dire…"

Selon la BBC, le patron de l’écurie Lotus, Eric Boullier, devrait s’entretenir avec Pirelli dans les prochains jours au sujet des spécifications retenues pour le Grand Prix de Hongrie. Une autre écurie de pointe (peut-être Ferrari) partagerait la position de Lotus.

Il s’agit d’une polémique de plus pour Pirelli alors que l’entreprise comparaîtra devant le Tribunal International de la FIA jeudi prochain. Le manufacturier italien pourrait avoir enfreint les termes du contrat qui le lie à la FIA.

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Horner décoré par la Reine d’Angleterre
par Grégory Demoen le 15/06/13 à 12:58

Christian Horner, à la tête de Red Bull depuis les débuts de l’écurie en Formule 1 en 2005, a été fait Officier de l’Ordre de l’Empire britannique par la Reine d’Angleterre pour services rendus pour le sport automobile anglais.

"Je suis encore sous le choc. C’était un peu inattendu, c’est incroyable", a-t-il indiqué.

"Je me sens très honoré et privilégié de recevoir cette reconnaissance. Rejoindre des hommes et des femmes qui ont accompli tant de grandes choses pour le pays est quelque chose de vraiment très spécial. Je me sens énormément honoré."

Horner est le second membre de l’équipe Red Bull à être fait Officier de l’Ordre de l’Empire britannique après le brillant Adrian Newey, le directeur technique de l’écurie.

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Reconduire Vettel était une "formalité"
par Grégory Demoen le 15/06/13 à 13:13

Christian Horner a commenté la reconduction du contrat de Sebastian Vettel jusqu’à la fin de la saison 2015.

Le patron de Red Bull, décoré hier par la Reine d’Angleterre, estime qu’il s’agissait d’une "simple formalité".

"Nous avons un accord portant sur le long terme avec Sebastian, et nous estimions que c’était le moment parfait pour prolonger cet accord d’une année supplémentaire. Il s’agissait plus d’une formalité qu’autre chose", a déclaré Horner.

"Le fait qu’il ait accepté cette prolongation montre son engagement envers Red Bull, et j’espère que cette association se poursuivra au-delà de 2015. Il fait partie de la famille Red Bull depuis ses classes dans les catégories inférieures, soit depuis plus de 12 ans maintenant. Il a grandi avec Red Bull."

Vettel s’est forgé un palmarès impressionnant en Formule 1 avec l'équipe autrichienne. Depuis 2009, il a remporté 28 Grands Prix, est monté à 50 reprises sur le podium et a signé 38 pole positions.

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Pérez : "Je ne suis pas en F1 pour être aimé"
par Grégory Demoen le 15/06/13 à 14:05

Sergio Pérez est quelque peu sous le feu des critiques depuis plusieurs Grands Prix, certains, en premier lieu Kimi Räikkönen, lui reprochant un pilotage trop agressif.

Le pilote mexicain, qui n’a inscrit que 12 points depuis le début de la saison, ne se préoccupe toutefois pas des diatribes dont il fait l'objet, bien au contraire.

"Je ne suis pas en F1 pour être aimé, a-t-il indiqué. Je suis en Formule 1 pour me battre pour mon équipe, peu importe l’équipe pour laquelle je cours, et si je m’attire les foudres de certaines personnes en faisant ça, je m’en moque."

"Je peux compter sur le plein soutien de mon équipe, ce qui est très important pour un pilote. Quand il s’agit de critiquer, chaque personne a de toute façon son propre point de vue."

Le Mexicain a par ailleurs révélé que McLaren n’était toujours pas parvenue à venir à bout de ses problèmes de corrélation avec sa soufflerie.

"Nous avons un problème avec la soufflerie. La réalité de la piste est très différente de ce que la soufflerie nous dit. C’est très difficile de travailler dans ces conditions, a-t-il précisé. Dans ce genre de situation, vous devez tester beaucoup de choses sur la piste afin de vous assurer d’avoir une bonne corrélation avec les données récoltées en soufflerie."

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Le verdict du tribunal pourrait pousser Pirelli vers la sortie
par Grégory Demoen le 15/06/13 à 14:47

Le responsable de la compétition de Pirelli, Paul Hembery, a indiqué que la marque italienne pourrait quitter la F1 en fonction du verdict rendu par le Tribunal International de la FIA.

Le procès de Pirelli et Mercedes aura lieu jeudi prochain à Paris. Le tribunal devra trancher si le manufacturier a enfreint les termes du contrat qui le lie à la FIA. Si l’entreprise venait à être reconnue coupable, son départ de la Formule 1 ne serait pas à exclure…

"C’est une possibilité mais nous devons attendre de voir ce qui se passera la semaine prochaine. Nous essayons de voir les choses de manière positive", a indiqué Hembery, cité par Sky Sports.

"Nous voulons rester dans le sport. Nous apprécions être en Formule 1. La saison est encore longue et j’espère que cette situation ne s’éternisera pas et que nous pourrons rapidement nous concentrer sur l’aspect sportif."

Les controverses semblent toutefois se succéder pour Pirelli. Depuis hier, Lotus lui reproche d’avoir choisi des pneus trop conservateurs pour le Grand Prix de Hongrie.

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Décès du premier vainqueur pour Ferrari en F1
par Grégory Demoen le 15/06/13 à 16:13

José Froilan Gonzalez, né le 5 octobre 1922 en Argentine, s’est éteint aujourd’hui à l’âge de 90 ans. Il était le premier pilote à avoir fait triompher Ferrari en Formule 1, en 1951, sur le circuit de Silverstone.

S’il ne possédait pas les dons innés de son illustre compatriote Juan Manuel Fangio, quintuple Champion du monde de F1, Gonzalez n’en était pas moins un redoutable compétiteur, ce qui lui valu le surnom de Taureau de la Pampa.

Recruté par la Scuderia Ferrari en 1951, après avoir débuté dans le championnat du monde de Formule 1 l’année d’avant au volant d’une Maserati privée, Gonzalez fit rapidement le bonheur du Cheval Cabré. Cette année-là, il enleva le Grand Prix de Grande-Bretagne, devant Fangio, pour offrir à l’équipe de Maranello son premier succès en catégorie reine du sport automobile.

Gonzalez termina troisième du championnat en 1951, derrière Fangio et Alberto Ascari, avant de connaître deux saisons bredouilles avec Maserati, malgré quelques coups d’éclat à Monza en 1952 et à Reims en 1953 où il passa tout près de la victoire.

De retour au sein de la Scuderia Ferrari en 1954, Gonzalez décrocha sa seconde victoire en Formule 1, de nouveau à Silverstone. Il s’adjugea la deuxième place du championnat cette année-là derrière Fangio et remporta les 24 Heures du Mans, sur une Ferrari, avec Maurice Trintignant.

A partir de 1955, l’Argentin ne courut plus qu’occasionnellement en Formule 1 avant de se retirer définitivement de la compétition en 1960.

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Le Canada a porté un coup au moral de McLaren
par Grégory Demoen le 15/06/13 à 16:46

Le directeur sportif de McLaren, Sam Michael, a confié que la débâcle des gris au Grand Prix du Canada, le week-end dernier, avait porté un sérieux coup au moral de l'écurie britannique.

McLaren n’est pas parvenue à inscrire des points sur le Circuit Gilles-Villeneuve de Montréal pour la première fois en 64 Grands Prix, ses pilotes Jenson Button et Sergio Pérez terminant à un tour du vainqueur Sebastian Vettel.

"Ce fut un week-end qui nous a réellement fait mal, a précisé Michael à Sky Sports. Se faire prendre un tour par les autres équipes de pointe... Nous sommes toujours en train de développer la voiture mais nous ne progressons pas aussi vite que nous l’aimerions."

Certains fans en colère ont appelé McLaren à procéder à des changements dans son organigramme. Michael estime cependant que cela serait la mauvaise chose à faire.

"Vous devez être très prudent si vous commencez à virer des gens car vous pourriez vous priver de la mauvaise personne, a commenté Michael. Les individus qui sont responsables de cette voiture font partie de cette entreprise et y vouent une dévotion sans faille."

"Ce sont de très bons ingénieurs et designers qui ont conçu de très bonnes voitures par le passé. Ce sont les personnes qui sont les plus aptes à améliorer cette voiture et à concevoir une monoplace très compétitive dans le futur."

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Massa "serein" à propos de son futur
par Grégory Demoen le 16/06/13 à 13:48

Felipe Massa se veut optimiste concernant sa reconduction de contrat avec Ferrari. Il estime qu’il n’existe pas de meilleur pilote que lui pour épauler Fernando Alonso à Maranello.

Le Brésilien, qui dispute sa huitième saison en rouge, occupe actuellement la septième place du classement général, à 47 points de son double Champion du monde d’équipier.

"Je suis serein. Je pense que ce qui importe le plus, c’est de montrer que vous êtes encore suffisamment rapide pour faire le job que l’équipe attend de vous. Et je me sens bien au volant de la voiture et j’estime que je suis suffisamment rapide", a déclaré Massa.

"S’il y avait un meilleur pilote pour prendre mon volant, je comprendrais que l’équipe me remplace, mais je ne pense pas qu’il en existe un."

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Bottas est plus "polyvalent" que Maldonado
par Grégory Demoen le 16/06/13 à 15:03

L’ingénieur de course en chef de l’équipe Williams, Xevi Pujolar, estime que le style de pilotage de Valtteri Bottas permet au pilote finlandais d’être rapide dans toutes les conditions, à l’inverse de son équipier Pastor Maldonado.

Bottas a marqué les esprits au Grand Prix du Canada en signant le troisième temps de la séance qualificative, dix places devant Maldonado, sur une piste humide.

"On pourrait dire qu’ils sont tous deux très agressifs, a indiqué Pujolar. Je dirais que Pastor a un style un petit peu particulier alors que celui de Valtteri est un peu plus polyvalent, ce qui lui permet de mieux s’adapter aux conditions du moment."

"C’est la raison pour laquelle Pastor était un peu plus en difficulté au volant de la voiture en début de saison, mais les choses commencent maintenant à s’améliorer à mesure que nous corrigeons les problèmes que nous rencontrons sur notre monoplace. En outre, nos deux pilotes nous ont demandé d’aller dans la même direction, ce qui nous aide."

Williams réalise le pire début de saison de son histoire. Après sept Grands Prix, l’écurie de Sir Frank ne compte toujours aucun point à son compteur. Elle pointe à une lointaine neuvième place au championnat des constructeurs.

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Record battu pour Button
par Grégory Demoen le 16/06/13 à 15:29

Jenson Button avait décidé de s’aligner ce dimanche au départ du triathlon semi-Ironman de Berlin.

Le pilote britannique nourrissait quelques ambitions puisqu’il souhaitait améliorer son record personnel de la spécialité, réalisé début avril sur une épreuve similaire à Oceanside, en Californie.

En parcourant aujourd'hui 1,9 km de natation, 90 km de vélo et 21,1 km de course à pied en 4h19, Button, âgé de 33 ans, est parvenu à améliorer son record personnel de dix minutes.

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Red Bull ne craint plus les virages rapides
par Grégory Demoen le 16/06/13 à 16:23

Les courbes rapides n’étaient pas le terrain de prédilection de Red Bull en début de saison, la RB9 dégradant trop rapidement ses pneumatiques.

Toutefois, avec la victoire de Sebastian Vettel lors du récent Grand Prix du Canada, l’équipe autrichienne arrivera plus sereine à Silverstone, un tracé caractérisé par ses virages rapides, à la fin du mois de juin.

"Je pense que nous avons progressé dans nos réglages au Canada, et nous espérons que cela continuera durant le week-end de Silverstone", a indiqué Christian Horner, le patron de Red Bull.

"La Malaisie comportait aussi des virages très rapides et nous y étions très performants. Je pense donc que nous avons cerné certains des problèmes que nous avions rencontrés à Barcelone, et j’espère que nous pourrons conserver ce niveau de forme pour les courses à venir."

Après ces sept premiers Grands Prix, Red Bull domine le championnat des constructeurs, avec 56 points d’avance sur Ferrari.

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Di Montezemolo "attristé" par le décès de Gonzalez
par Grégory Demoen le 16/06/13 à 16:51

Le président de Ferrari, Luca di Montezemolo, a réagi au décès de José Froilan Gonzalez, le premier pilote à avoir remporté un Grand Prix pour le compte de la Scuderia en Formule 1. C'était à Silverstone, en Grande-Bretagne, en 1951.

"La nouvelle du décès de Gonzalez m’a profondément attristé, a confié di Montezemolo. Nous avions parlé il n’y a pas si longtemps, à propos des voitures et de la course, deux sujets qu’il appréciait tout particulièrement."

"Durant toutes ces années, il a toujours été très attaché à Ferrari et, en tant que pilote et être humain, il a contribué à notre histoire. Avec sa mort, nous perdons un ami qui nous était très cher."

Depuis son premier succès acquis en Formule 1 avec Gonzalez en 1951, la Scuderia Ferrari a inscrit 220 autres victoires à son palmarès.

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Comment pilote Räikkönen ? Différemment…
par Nicolas Carpentiers le 16/06/13 à 18:41

Kimi Räikkönen n’est pas original seulement en dehors de la voiture. Outre son détachement apparent, sa nonchalance et son franc-parler, qui en font un garçon à part dans le paddock, son pilotage est tout aussi singulier, comme l’explique Mark Slade, son ingénieur de piste attitré (ci-dessus avec Kimi).

Avant d’être l’ingénieur du Finlandais chez Lotus, ce Britannique discret a débuté chez McLaren aux côtés de Martin Brundle en 1994, avant d’épauler Mark Blundell puis Mika Häkkinen de 1998 à 2001. C’est en 2002 qu’il devient, pour la première fois, l’ingénieur d’exploitation de Räikkönen, jusqu’au départ d’Iceman de Woking fin 2006. Avant de le retrouver en 2012, cette fois chez Lotus.

“L’an passé, Kimi devait s’adapter aux Pirelli, raconte Slade. Ils étaient assez différents des pneus avec lesquels il avait l'habitude de rouler, et ça lui a peut-être pris un peu plus de temps que prévu pour s’y adapter. Dans une certaine mesure, il conduisait en se forçant à en garder sous la pédale… Il n’a eu aucun incident sur toute la saison, ce qui est un peu inhabituel avec lui, pour être honnête ! Il n’a pas eu davantage d’accrocs cette année, où il est pourtant plus affûté.”

Douceur

“Le style de Kimi est très doux avec les pneus, en particulier avec les pneus avant, poursuit Slade. J’ai découvert cela en 2005 [chez McLaren], quand les changements de gommes ont été interdits. Cette qualité peut vraiment porter des fruits dans certaines circonstances, même si elle le dessert quand il faut mettre les gommes en température. La saison dernière, il y a eu des courses où nous n’avons pas réussi à amener les Pirelli dans la bonne fenêtre d’exploitation, alors que Romain y parvenait. Mais ça va mieux cette saison.”

“Kimi sait ce qu’il veut. Le réalité est qu’il est très doux dans son pilotage. Ce qui signifie qu’il peut s’adapter à une voiture assez pointue mieux que les autres pilotes, qui sont plus agressifs dans leurs coups de volant. C’est une force, à mon avis, et nous avons beaucoup travaillé sur la direction l’an passé pour lui fournir une solution qui lui convienne, certes, mais qui lui permette surtout d’exploiter cette qualité.”

La bonne direction

On se souvient en effet que l’an passé, Räikkönen n’était pas satisfait de sa direction de la E20 et avait demandé à Lotus de la modifier sensiblement. Avec plus ou moins de réussite, si l’on se rappelle l’épisode des premiers essais libres du Grand Prix de Monaco, où le Finlandais portant une réplique du casque de Hunt n’avait pas voulu monter dans la voiture avant que la direction ne soit – plus ou moins – à son goût... Mais pourquoi une telle insistance ?

“Kimi a toujours eu un pilotage différent de celui des autres pilotes, explique Slade. Il veut un certain retour dans le volant et la direction, ainsi qu’une certaine sensibilité qui lui permette de réagir aussi vite qu’il le souhaite. Il a d’excellents réflexes, et conduit en s’appuyant sur eux. La comparaison la plus évidente que je peux prendre à l'opposé, c’est Juan Pablo Montoya, qui était incroyablement agressif avec le volant. Quelqu’un qui pilote comme cela n’a pas nécessairement besoin de recevoir un retour précis en négociant un virage.”

“Dans le cas de Kimi, c’est un processus beaucoup plus réactif. Et donc, si, comme en début de saison passée, la direction ne lui donne pas assez d’informations ou une information inexacte, cela diminue sa capacité à réagir. Si le volant vous transmet des infos avec un grand décalage, vous pouvez réagir de façon complètement erronée.”

“Un pilote qui maintient sa trajectoire tout au long d’un virage, en n’anticipant pas d’être aussi près de la limite avec les pneus avant, n’a pas nécessairement besoin de ce genre de réponse de la direction – mais Kimi, oui. C’est comme cela qu’il pilote depuis le premier jour, et ça l’a toujours distingué de tous ses équipiers.”

Complémentarité

“Le fait que Romain [Grosjean] et Kimi aient des styles différents aide parfois à cerner où se situent les difficultés. Si l’un des deux pilote d’une certaine façon, et l’autre différemment mais en rencontrant des difficultés, cela peut être instructif. Car si deux pilotes conduisaient la même voiture de la même manière, nous pourrions être bloqués dans une voie. Les réglages mécaniques ne sont pas très différents entre les deux voitures. Cela se joue plutôt au niveau des systèmes de contrôle (la gestion du KERS, par exemple), qui ont une influence certaine sur les pneus. C’est là-dessus que le pilote peut jouer selon le ressenti qu’il veut avoir dans les virages.”

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Wolff : "Nous n’avons rien fait de mal"
par Grégory Demoen le 17/06/13 à 11:29

Les responsables de l’équipe Mercedes multiplient les déclarations dans la presse, à trois jours du procès, pour clamer leur innocence.

L’écurie allemande comparaîtra ce jeudi devant le Tribunal International de la FIA pour une possible infraction au règlement sportif portant sur l’interdiction des essais privés en cours de saison.

"Nous avons parfaitement agi dans les règles, a indiqué Toto Wolff, le directeur exécutif de l’équipe, au journal allemand Welt am Sonntag. Nous avons préparé notre défense, nous ne pouvons rien faire de plus jusqu’au procès. Nous verrons ensuite quelle décision rendront les juges."

"Nous n’avons aucune idée arrêtée, aussi bien positive que négative, concernant le jugement. Notre conviction est que nous n’avons rien fait de mal."

En cas de condamnation, Mercedes encourt d’une simple réprimande à une exclusion pure et simple du championnat du monde de Formule 1.

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Lourde perte pour Williams
par Grégory Demoen le 17/06/13 à 11:40

Selon la presse britannique, Williams devrait perdre jusqu’à 20 millions de livres (environ 24 millions d’euros) suite à la décision de Jaguar de renoncer à son projet de voiture sportive à faible émission, la C-X75, qui devait être construite en collaboration avec l’équipe de Grove.

Depuis l'annonce de la fin du projet conjoint avec Jaguar, Williams essaye tant bien que mal de combler ce trou de près de 20 millions de livres – environ un sixième de son budget de 2012.

L’écurie a ainsi récemment annoncé qu'elle fournira les batteries des futures Formule E. Cet accord devrait rapporter à Williams jusqu’à 10 millions de livres par an une fois que la série sera lancée l’année prochaine.

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Ellinas, un Chypriote au volant de la Marussia
par Grégory Demoen le 17/06/13 à 11:53

Tio Ellinas, actuel leader du championnat de GP3 Series, effectuera des essais aérodynamiques en ligne droite pour le compte de Marussia, ce mardi, sur la piste de l’aérodrome de Kemble. Il s’agira du premier pilote chypriote à prendre le volant d’une monoplace de Formule 1.

Le mois prochain, il sera une nouvelle fois en piste pour Marussia à l’occasion des essais privés pour jeunes pilotes. Ceux-ci seront organisés sur le circuit de Silverstone du 15 au 17 juillet.

"Il va sans dire que je suis ravi d’avoir l’opportunité de piloter la MR02, a-t-il indiqué. En outre, il me tarde de prendre part aux essais privés réservés aux jeunes pilotes. Les semaines ne passent pas assez vite !"

"Avoir la possibilité d’effectuer cette séance d’essais aérodynamiques en ligne droite cette semaine m’aidera à tenir le coup jusqu’à Silverstone. Cela me permettra aussi de me familiariser aux commandes de la voiture et de prendre mes marques au sein de l'équipe."

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Interview exclusive de Jean-Michel Jalinier : "Le V6 Renault n’est pas le plus cher"
par Grégory Demoen le 17/06/13 à 15:10

Le président-directeur général de Renault Sport F1, Jean-Michel Jalinier, s’est entretenu avec F1i lors du récent Grand Prix du Canada. L’occasion de faire le point sur le nouveau V6 turbo qui verra le jour la saison prochaine en F1 : le prix de cette nouvelle motorisation, le retour sur investissement pour le Losange, etc. Des thèmes plus larges ont également été abordés : la possible confusion pour le consommateur entre Infiniti et Renault chez Red Bull ou encore le manque d’engagement de Renault vis-à-vis des pilotes français en Formule 1.

Bio express :

Jean-Michel Jalinier est diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers, titulaire d’un doctorat en ingénierie mécanique et docteur en sciences. Il a rejoint Renault en 1985 puis occupé différents postes au sein du groupe, notamment dans les usines de Cléon et Flins.

Il est devenu directeur général de la coopération avec General Motors et gestionnaire du programme véhicule du trafic au département LCV en 1996, avant de venir directeur général de Renault Russie en 2003 puis président de Renault Brésil en 2009. En 2012, Jean-Michel Jalinier a pris la responsabilité des opérations stratégiques de Renault Sport F1.

Quel bilan tirez-vous des équipes motorisées par Renault lors de ces sept premiers Grands Prix de la saison ?

"Nos quatre écuries ont réalisé des performances assez contrastées en ce début de championnat. Deux équipes, qui sont Red Bull et Lotus, sont très clairement sur le devant de la scène, avec des podiums et des victoires. Les deux autres formations, qui sont Williams et Caterham, affichent des performances un peu plus en retrait. Il est vrai que l’on attendait plus de ces deux dernières équipes."

Où en sont les discussions pour la prochaine fourniture moteur avec Lotus et Caterham ?

"Nous avons déjà annoncé deux équipes pour la saison 2014 et les suivantes, qui sont Red Bull et Toro Rosso. Nous avons des négociations qui sont vraiment bien avancées avec deux autres équipes, qui sont, et ce n’est plus un secret depuis longtemps, Caterham et Lotus. Et nous sommes dans la phase finale de ces négociations. Tout se passe bien. Il ne devrait pas y avoir de surprise."

Quel est le timing ?

"Nous sommes vraiment dans la phase finale. Cela se fera avant fin juin, c’est certain."

Pouvez-vous commenter les informations qui circulent selon lesquelles le futur V6 turbo produit par Renault serait le plus cher du marché ?

"La motorisation 2014 est plus coûteuse que la motorisation actuelle. Il y a deux raisons fondamentales. Premièrement, il s’agit d’une motorisation plus sophistiquée avec ses deux nouveaux moteurs électriques, et le moteur thermique est lui-même plus complexe avec un turbo à injection directe. Deuxièmement, il a fallu concevoir et développer ce nouveau V6 d’une feuille blanche. Il y a donc des raisons qui font que ce nouveau moteur soit plus cher que le précédent."

"Après, cela dit, je ne pense pas que le moteur Renault soit le plus cher du paddock. Il faut savoir que lorsque l’on parle du prix du moteur, c’est en réalité une saison que l’on vend. On motorise une équipe pendant une saison mais les moteurs nous appartiennent pendant toute la durée du championnat. Nous vendons une location, un service, et c’est un périmètre qui est assez large. Ce périmètre comporte la fourniture des moteurs, l’assistance en piste et le développement que l’on effectue avec nos écuries clientes."

"Quand on parle donc du prix du moteur, le périmètre n’est jamais défini. L’assistance de piste est-elle comprise dans le prix, tout comme les essais hivernaux ? Est-ce que les tests de développement auxquels nous allons procéder tout au long de la saison sont aussi compris dans le prix ? En outre, il ne faut pas oublier le volet marketing, qui compense une partie de la facture. Je ne pense donc pas que nous soyons les plus chers du plateau. Je pense que le prix de notre V6 turbo est correct."

Et quel est le retour sur investissement pour Renault avec cette nouvelle motorisation ?

"Le calcul effectué au départ est simple : s’il n’y avait pas eu de retour sur investissement, Renault n’y serait pas allé. Dans la période actuelle, chaque euro investi est vraiment compté étant donné la crise en Europe. Renault n’irait donc pas investir dans la F1 s’il n’était pas assuré d’obtenir un retour sur investissement. Ce retour par rapport aux sommes investies par Renault est doublement constitué : il y a la location de la motorisation aux écuries, qui fait rentrer de l’argent frais, et ensuite l’exposition de la marque à travers le monde, qui n’est pas un retour en numéraire mais en équivalent. Suivant les pays, il faut savoir que ce retour est compris entre 1,2 et 5."

"L’année dernière, Renault a vendu un peu plus de la moitié de ses produits en dehors du continent européen. La croissance des marchés se fait en dehors d’Europe. La croissance de Renault se fait donc d’autant plus en dehors du Vieux Continent que l’on progresse plus vite que les marchés non européens. A ce titre, la Formule 1 est un outil très important pour Renault afin d’augmenter notre notoriété ainsi que la connaissance et l’image de la marque dans tous les pays de conquête."

En parlant de reconnaissance et d’image de la marque, ne craignez-vous pas une confusion entre Renault d’une part et Infiniti d’autre part qui tend à supplanter Renault chez Red Bull ?

"Dans une politique de l’Alliance, Infiniti est rentré chez Red Bull Racing. C’est vrai que nous avons maintenant les deux marques en parallèle : Renault en tant que motoriste et Infiniti en tant que partenaire marketing. Cela nécessite une gestion fine de notre côté et il est vrai que cela complique les choses sur le plan marketing. Cela étant, nous travaillons réellement main dans la main avec Infiniti pour bien définir le positionnement de chacune des marques. Des comités réguliers veillent à ce bon positionnement afin d’éviter d’arriver à une confusion ou un flou entre les marques auprès du public."

Il n’y a donc aucun risque qu’Infiniti prenne le dessus sur Renault dans l’esprit du public quand il s’agit de l’équipe Red Bull ?

"Infiniti, en venant chez Red Bull, cherchait à accroître sa notoriété. C’est une marque qui est en conquête dans plusieurs marchés et qui a un déficit de notoriété. Après près de deux ans, l’objectif est déjà complètement atteint puisque l’on note une croissance significative de la notoriété de la marque Infiniti à travers le monde grâce à la F1. Il s’agissait donc d’une décision gagnante au niveau de l’Alliance Renault-Nissan. Les succès de Renault ne sont pas oubliés pour autant. A chaque fois que Red Bull gagne, la motorisation Renault est mise en avant et donc l’image de technicité et d’excellence technique de Renault est mise en avant."

Pour le consommateur, quel est l’avantage de développer ce V6 turbo en Formule 1 ?

"Nous avons aujourd’hui une F1 attractive en termes de spectacle mais qui est décalée par rapport à la préoccupation du consommateur automobile. Actuellement, nous avons de grosses motorisations de 2,4 litres en Formule 1, avec des consommations importantes de carburant, alors que le consommateur cherche avant tout à réaliser des économies d’énergie avec son véhicule."

"La nouvelle motorisation apporte trois réponses qui correspondent aux préoccupations du consommateur. Premièrement, ce que l’on appelle le dowsizing, c’est-à-dire la diminution de la cylindrée du moteur. Deuxièmement, la diminution de la consommation, qui sera de l’ordre de 30 à 40% selon les circuits, ce qui nous rapproche du besoin du consommateur. Et troisièmement, la récupération d’énergie qui permet justement de diminuer la consommation en carburant fossile par une électrification du moteur. Nous allons retrouver en F1 ces trois éléments, qui constituent aujourd’hui la préoccupation du consommateur qui va acheter une Clio ou une Sandero. La motorisation de Formule 1 va de nouveau devenir un laboratoire pour la motorisation du véhicule de série."

L’inverse est aussi vrai. La technologie issue de la motorisation du véhicule de série, surtout la technologie hybride, sert à Renault Sport F1.

"En effet, cela fonctionne dans les deux sens, en particulier sur la partie électrique puisque Renault et Nissan disposent de programmes électriques très avancés. Nous avons donc pu tirer profit de la technologie électrique de Renault et Nissan. En plus, le nouveau V6 turbo sera à injection directe. Si ce procédé est utilisé depuis longtemps dans le véhicule de série, nous y arrivons seulement en Formule 1. Nous avons donc aussi été cherchés de l’expertise dans ce domaine en interne, chez Renault et chez Nissan."

Pour éviter d’alourdir la facture, le développement de ce nouveau V6 turbo va bien devoir être gelé à terme…

"Il y a beaucoup de discussions à l’heure actuelle au sein du groupe technique des motoristes sur le schéma qui va nous permettre d’arriver à un gel, à tout le moins partiel, du développement du moteur. Durant les deux ou trois prochaines années, le développement sera progressivement limité afin de réduire les coûts. Nous laisser deux à trois ans pour nous permettre de bien développer nos moteurs est primordial car nous pourrions avoir en début de saison prochaine des divergences de compétitivité importantes entre les différentes motorisations. Il est clair que le spectacle en Formule 1 n’a de l’intérêt que si les performances des moteurs convergent, et elles convergeront."

Dernière question, plus franco-française, est-il dans la politique de Renault de soutenir des pilotes tricolores en Formule 1 ?

"Nous n’avons pas aujourd’hui dans nos contrats tels qu’ils sont constitués avec nos écuries clientes d’influence, d’action ou de droits sur les contrats des pilotes. Maintenant, nous sommes présents dans le sport pour nous servir de la Formule 1 dans tous les pays où nous le pouvons. Avec quatre équipes [en 2013], nous aurons huit pilotes, et il est dans notre intérêt de pouvoir nous appuyer sur différentes nationalités. C’est bien d’avoir un pilote français pour les pays francophones, mais aussi un pilote brésilien pour contribuer à l’image de Renault au Brésil ou encore un pilote russe pour la Russie par exemple… La diversité est importante."

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Canamasas dans la Caterham
par Grégory Demoen le 17/06/13 à 15:56

Caterham effectuera des essais aérodynamiques en ligne droite, ce jeudi, en France. La CT03 sera confiée à Sergio Canamasas, qui court pour l’équipe de GP2 Series de Caterham.

"Prendre part à des tests aéro avec l'équipe de Formule 1 est une étape importante pour moi", a indiqué cet Espagnol de 27 ans, actuel 26ème du championnat de GP2 sans le moindre point à son compteur.

"C’est bien d’avoir l’opportunité d’aider l’équipe à poursuivre les progrès qu’ils ont réalisés jusqu’à présent cette année. Je vais me rendre à l’usine de l’équipe avant le test pour mouler mon baquet et prendre connaissance du programme de la journée de jeudi avec les ingénieurs."

"Puisqu’il n’y a pas aucune course de GP2 avant Silverstone, à la fin du mois de juin, je peux me concentrer pleinement sur ces essais aérodynamiques."

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Pirelli s’attend à beaucoup d’arrêts...
par Grégory Demoen le 17/06/13 à 16:52

Les fans de Formule 1 peuvent s’attendre à assister à d’autres Grands Prix qui se joueront au prix d’une stratégie à quatre arrêts.

Tel est le message qu’a voulu faire passer Paul Hembery, le responsable de la compétition de Pirelli, lors d’un déjeuner avec la presse britannique à Londres.

"Je pense que nous allons encore avoir des courses difficiles du point de vue des pneumatiques, a déclaré Hembery, cité par Autosport. Nous avons Silverstone qui arrive, et, s’il fait chaud, alors cela pourrait être difficile pour les écuries au niveau de la gestion des pneus."

"Nous aurons probablement encore des courses qui se joueront sur une stratégie à quatre arrêts, même si nous avons dit que nous ne voulions plus en avoir. Pour éviter ce scénario, nous aurions aimé changer le pneu dur. Mais un tel changement nécessite l’accord unanime des équipes et nous savons que nous ne l’aurons pas."

Lotus et Force India n'ont en effet pas donné leur consentement pour que Pirelli modifie ses pneumatiques afin de ramener le nombre d'arrêts au stand à deux voire trois par Grand Prix.

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