2013 - Toutes les Infos sur la F1 - Les GP et en dehors des GP

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Comment Renault fait face à la fournaise bahreïnie
par Grégory Demoen le 17/04/13 à 14:59

Le Grand Prix de Bahreïn est traditionnellement l’un des plus chauds de la saison, le mercure y dépassant allègrement les 30°C.

Dans de telles conditions, les moteurs sont mis à rude épreuve. Rémi Taffin, responsable des prestations piste de Renault Sport F1, nous explique comment le Losange se prépare au défi bahreïni.

"Sakhir est en milieu de tableau en ce qui concerne les exigences liées au moteur, puisque les pilotes sont à pleine charge entre 55 et 60% du tour, commente le Français. Avec une grande variété de virages, des lignes droites de longueur moyenne et des périodes de pleine charge relativement longues, ce sont plus les facteurs externes qui influent sur notre préparation que le tracé en lui-même."

"La température ambiante élevée joue évidemment un rôle dans le refroidissement, dans la mesure où la chaleur du moteur ne peut pas se dissiper efficacement. Nous essayons dans la mesure du possible de ne pas pratiquer d’ouvertures dans la carrosserie, car cela a un effet néfaste sur la performance aérodynamique de la voiture. Nous essayons plutôt d’avoir le moins de chaleur possible à évacuer par le système de refroidissement. Pour cela nous faisons fonctionner le moteur avec de hautes températures d’eau et d’huile, mais cela signifie aussi que les composants internes doivent fonctionner avec des contraintes de températures plus élevées et il faut surveiller tout cela très attentivement."

De plus, quand la température augmente, la mise au point moteur est particulière dans la mesure où la vitesse de propagation du son augmente proportionnellement.

"En effet, les ondes de pression sonore créées par le moteur atteignent les soupapes d’admission plus rapidement, ajoute Taffin. La longueur des trompettes (qui régulent l’entrée d’air dans le moteur à partir de la boîte à air, ndlr) doit par conséquent être augmentée pour le bon fonctionnement du moteur. C’est assez similaire au réglage d’un instrument de musique. A Bahreïn, nous utilisons les trompettes les plus longues, ce qui permet de retrouver une courbe de puissance équivalente aux conditions 'normales'."

"Le manque d’humidité dans cette atmosphère désertique est également complexe pour le moteur. On peut même devoir faire face à un moteur qui 'détonne' si on ne le règle pas correctement. Ce phénomène très destructeur est dû à une combustion anormale de l’air et de l’essence, ce qui provoque des contraintes massives sur les pistons. Pour éviter ce phénomène, nous réglons l’allumage spécifiquement aux bancs d’essais où nous savons y simuler les conditions climatiques."

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Räikkönen n’arrive pas en terrain conquis
par Grégory Demoen le 17/04/13 à 15:03

Kimi Räikkönen, actuel deuxième du championnat à trois points de Sebastian Vettel, ne s’est jamais imposé sur le circuit de Sakhir, un tracé qu’il affectionne pourtant tout particulièrement.

"Je l’aime bien. J’y ai fait de bonnes courses et j’ai pris de bons points, même si je n’ai jamais gagné", explique le Finlandais.

"Il est un peu différent des autres et c’est plutôt agréable de se retrouver dans le sable ! Où que vous soyez sur la piste, vous ne pouvez voir que du sable et c’est aussi vrai dans le paddock. C’est un circuit où je n’ai encore jamais gagné, c’est peut-être l’année pour y remédier."

"En dehors de la Malaisie, nous avons fait de bonnes courses cette année. Cela dit, nous n’en avons fait que trois, il est un peu tôt pour dire quoi que ce soit. Ce n’est pas parce que nous avons bien réussi à Bahreïn l’an passé que ce sera la même chose cette année. Nous devons faire de notre mieux à chaque course et essayer de marquer des points pour rester dans la lutte. Si les choses tournent bien, ce sera un bon résultat à nouveau. Mais les promesses sont inutiles. C’est le sport automobile, tout ce qui peut arriver arrive."

Räikkönen est également revenu sur son Grand Prix de Chine du week-end dernier, qu’il a terminé au deuxième rang derrière Fernando Alonso. Iceman aurait sans doute pu prétendre à la victoire sans un départ raté et son accrochage avec Sergio Pérez.

"La deuxième place n’est pas ce que nous cherchions, mais dans ces circonstances, c’est le meilleur résultat que je pouvais obtenir, commente-t-il. Je ne suis pas à 100% content parce que la victoire n’est pas là, mais c’est comme cela. Deuxième est un bon résultat après un mauvais départ et l’incident avec Sergio."

"C’est malheureux qu’une voiture plus lente se mette comme cela en travers de votre chemin et vous ne savez jamais si cela ne va pas se reproduire. Evidemment, la voiture n’est pas dessinée comme cela sinon nous nous en servirions ainsi tout le temps, mais j’étais surpris de voir combien elle restait efficace. Bien sûr, son comportement a posé quelques problèmes, avec pas mal de sous-virage, mais il a fallu survivre avec cela et ma cadence est restée assez bonne."

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Paddock révolutionné : qui marchera le plus à Sakhir ?
par Grégory Demoen, envoyé spécial le 17/04/13 à 15:44

Depuis le Grand Prix de Malaisie, Bernie Ecclestone a décidé de ne plus placer les hospitalités des équipes en face de leurs garages respectifs, révolutionnant un petit peu le paddock de Formule 1.

L’objectif ? Augmenter le temps de présence dans le paddock des pilotes, team principals et ingénieurs en les obligeant à parcourir une plus grande distance entre leur garage et leur hospitalité. Ecclestone souhaite ainsi créer plus d’interaction avec les médias ou encore les invités des sponsors.

Dès lors, quelle écurie devra le plus marcher ce week-end (sous 35°C sinon plus) ? Présent dans le paddock bahreïni depuis ce mercredi, F1i a mené son enquête, même si l’information reste anecdotique. C’est McLaren qui a été la moins chanceuse, son hospitalité étant placée au huitième rang (alors que ses garages viennent en troisième position).

Comme on peut s’y attendre, ce sont les principales formations du plateau qui devront faire le plus d’efforts. Par exemple, l’hospitalité Marussia occupe curieusement le… dernier rang, soit juste en face de ses garages !

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Carnet de voyage - Bahreïn : le briefing vidéo de Gary
par Pierre Van Vliet le 17/04/13 à 16:00

Gary Hartstein, qui a longtemps été le médecin de la Formule 1, et Pierre Van Vliet font le briefing vidéo du Grand Prix de Bahreïn, agrémentant leur conversation de nombreuses anecdotes. Consultez la vidéo ci-dessous :

https://youtu.be/XEkwLQbQrcY

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Entre frustration et opportunité pour Grosjean
par Grégory Demoen, envoyé spécial le 17/04/13 à 16:21

Si Kimi Räikkönen semble au sommet de sa forme en ce moment, son équipier Romain Grosjean paraît avoir plus de mal. Trente-huit points séparent déjà les deux pilotes Lotus après seulement trois Grands Prix.

Eric Boullier reconnaît que son compatriote ne va pas avoir la vie facile cette saison face au Champion du monde 2007, au contraire.

"Romain affronte le difficile challenge de courir sur la même voiture qu’un des pilotes les plus doués de sa génération, Kimi, estime le patron de l’équipe Lotus. Un pilote avec une immense expérience, revenu au sport l’an dernier et qui s’est immédiatement montré très bon. Il été très bon dès le début de la saison en 2012 et il est excellent depuis le début de 2013. Il donne tout ce que vous attendez d’un pilote à chaque instant sur la piste."

"Cela risque d’être assez frustrant pour Romain par moments parce qu’il est très, très difficile de battre ce Kimi-là. Mais c’est aussi une superbe opportunité parce qu’il apprend du tout meilleur. S’il peut retenir ces leçons tout en marquant des points pour l’équipe, il fera bien le travail que nous attendons de lui."

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Lotus veut poursuivre sur sa lancée
par Grégory Demoen, envoyé spécial le 17/04/13 à 16:54

Après un nouveau podium avec Kimi Räikkönen au Grand Prix de Chine, le patron de l’équipe Lotus, Eric Boullier, sait toute l’importance de profiter d’un tel élan pour la réussite d’un championnat.

Räikkönen occupe actuellement la deuxième place du classement général, à trois points de Sebastian Vettel, alors que Lotus pointe au troisième rang chez les constructeurs.

"Nous avions quitté la Malaisie un peu déçus après le sommet de l’Australie. Alors voir de nouveau Kimi sur le podium a été un parfait antidote. Rien de tel qu’un podium de Grand Prix pour vous sentir bien", a commenté Boullier.

"Nous avons démarré la saison avec une très bonne voiture, alors il n’y a pas de raison pour que cela ne continue pas. Le Grand Prix de Bahreïn arrive juste une semaine après la Chine et nous avions été performants là-bas l’an passé. Donc tout semble nous être favorable. Mais rien n’est jamais acquis dans ce sport, aussi nous aborderons Bahreïn comme tous les autres Grands Prix."

Si Lotus réalise un excellent début de saison, la crainte est qu’elle n’ait pas les moyens de tenir tout le championnat à ce rythme effréné, surtout face à Red Bull et Ferrari. Boullier se veut toutefois rassurant.

"Encore une fois, nous avons montré que nous étions capables de lutter pour des podiums, mais rien n’est établi en Formule 1 et le défi est permanent, indique-t-il. Poursuivre sur cet élan, voilà ce que nous devons faire et nous ne négligerons rien pour atteindre notre but."

"La concurrence est relevée et elle dispose de beaucoup de moyens. Nous devons donc maintenir la cadence pendant les 19 courses de la saison. Tout le monde à Enstone est là pour relever ce défi et célébrer chaque succès en piste. Nous espérons bien en célébrer encore beaucoup d’autres."

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Nouveau trailer du film "Rush"
par Grégory Demoen le 17/04/13 à 17:00

Un second trailer du film "Rush", retraçant la saison 1976 de Formule 1, marquée par le fameux duel entre James Hunt et Niki Lauda pour le titre, a été dévoilé.

On est très curieux de découvrir "Rush" sur grand écran à l'automne (sortie prévue le 13 septembre).

De deux choses l'une : soit on sera bluffé par la qualité de la mise en scène et des effets spéciaux susceptibles de nous replonger dans l'atmosphère des Grands Prix des années soixante-dix, soit on sera déçu par le manque d'authenticité des images ou des décors.

Ce que l'on peut constater en visionnant les quelques scènes proposées, c'est le soin aux détails apportés par le réalisateur Ron Howard et son équipe : voitures d'époque respectueusement reproduites, décors parfaitement en accord et casting remarquable tant les deux acteurs interprétant Hunt et Lauda semblent crédibles.

Découvrez ci-dessous le second trailer de "Rush" :

https://youtu.be/umSSvkFCYDk

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Grosjean : "Je veux revenir sur le podium à Bahreïn"
par Grégory Demoen, envoyé spécial le 17/04/13 à 19:02

Après un dur week-end au Grand Prix de Chine, Romain Grosjean revient sur le théâtre de son premier podium en Formule 1 avec détermination et envie de récolter un bon total de points.

"J’y ai de bons souvenirs, ceux d’une belle course l’an dernier ! Notre voiture marchait bien et nous étions à l’aise dans la chaleur. Alors je suis pressé de revenir sur cette course", confie celui qui célèbre aujourd’hui son 27ème anniversaire.

"La météo devrait être assez constante, ce qui est un avantage lorsque vous essayez de définir un réglage sur la voiture pour le week-end. Je mentirais si je disais que la voiture est exactement comme je la souhaite. C’est plutôt une aventure de définir les réglages et d’avoir les bonnes sensations que je cherche."

"C’est très frustrant pour un pilote, vous voulez une voiture qui obéit au doigt et à l’œil constamment. Certes, nous ne sommes pas la seule équipe à rencontrer des soucis à ce stade de la saison, mais nous voulons vraiment les résoudre au plus tôt. Je passe beaucoup de temps avec mes ingénieurs et nous travaillons très dur pour progresser."

Grosjean espère que ses efforts commenceront à payer ce week-end, avec, pourquoi pas, un podium à la clé.

"La priorité est de trouver cette connexion avec la voiture. Je veux me battre pour des podiums et me montrer aussi performant que l’an dernier. J’espère y parvenir bientôt. Bahreïn serait l’endroit idéal pour commencer à marquer à nouveau de gros points et même remonter sur le podium. Nous y avons été performants l’an passé et il n’y a aucune raison que nous ne le soyons pas encore cette année", a-t-il conclu.

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Van der Garde ne craint pas de perdre son volant
par Grégory Demoen, envoyé spécial le 17/04/13 à 20:16

Giedo van der Garde ne voit pas l’arrivée d’Heikki Kovalainen chez Caterham d’un mauvais œil.

Le pilote finlandais aux 109 Grands Prix en Formule 1 a été confirmé aujourd’hui au poste de réserviste de l’écurie, et participera à la première séance d’essais libres vendredi à Bahreïn, ainsi qu’en Espagne.

Van der Garde, qui doit son baquet chez Caterham au soutien de ses sponsors (dont les vêtements McGregor de son millionnaire de beau-père), ne craint toutefois pas de perdre son volant au profit de celui qu’il a justement remplacé cette saison.

"Je pense que Heikki nous sera précieux, a-t-il expliqué. Il a disputé plus d’une centaine de Grands Prix et dispose par conséquent d’une riche expérience en Formule 1. L’équipe va le laisser prendre part à la première séance d’essais libres à Bahreïn et puis en Espagne pour voir ce qu’il pense de la voiture et où nous en sommes au niveau des réglages. Je pense qu’il pourrait nous aider."

"Me concernant, je disputerai la totalité de la saison, c’est sûr à 100%. J’ai un contrat pour cette année, je ne suis pas inquiet."

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De la Rosa était très courtisé
par Grégory Demoen, envoyé spécial le 18/04/13 à 8:17

Pedro de la Rosa a révélé qu’il aurait pu rejoindre McLaren ou Mercedes cette saison en la qualité de pilote de réserve. L’Espagnol a finalement jeté son dévolu sur la Scuderia Ferrari de son compatriote Fernando Alonso.

"C’est vrai, a indiqué l’ancien pilote HRT au journal Marca. Lewis [Hamilton] l’a confirmé, sinon je ne le dirais pas."

"Je ne veux pas en dire plus, mais j’ai eu des discussions avancées avec Mercedes. Et c’est également vrai que la première personne que j’ai appelée après avoir signé chez Ferrari était Martin Whitmarsh (le team principal de McLaren, ndlr), en raison de la relation particulière que j’entretiens avec cette équipe. Il était surpris et m’a lâché : 'Il semble que nous étions trop lents'."

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Lotus : "Romain n’est certainement pas le problème"
par Grégory Demoen, envoyé spécial le 18/04/13 à 8:33

Le directeur technique de l’équipe Lotus, James Allison, évoque les différences entre les voitures de Kimi Räikkönen et Romain Grosjean.

Depuis le début de saison, le Français éprouve les plus grandes difficultés à régler correctement sa monoplace, alors que son équipier truste les premières places à l'arrivée. Allison ne jette toutefois pas la faute sur le pilote tricolore, bien au contraire.

"La vérité est que ce n’est certainement pas Romain le problème, a-t-il indiqué. Il est rapide, coulé et bon dans la gestion des pneus, mais nous n’avons pas encore pu lui fournir une voiture constante qui lui permette d’exprimer son talent. Ce n’est pas de sa faute."

"Cela vient du fait que nous n’avons pas encore tout réuni pour lui et ce qui apparaît clair au vu des week-ends de Kimi, c’est que la voiture est une bestiole compliquée à domestiquer. Nous avons pu y parvenir avec Kimi sur deux des trois courses et nous devons faire en sorte de donner à Romain l’occasion de briller aussi."

Pourquoi dès lors ne pas régler la voiture de Grosjean comme celle de Räikkönen, puisqu’elle semble bien fonctionner pour le Finlandais ?

"D’abord, les deux pilotes ne veulent pas exactement la même chose, explique Allison. Kimi a un style de pilotage plus axé sur le train avant qui use donc un peu plus les pneus avant. Romain, en revanche, use légèrement plus ses pneus arrière que Kimi, donc ils ont besoin de réglages différents."

"Ensuite, nous ne sommes pas totalement certains qu’ils auraient les mêmes résultats si nous installions les mêmes réglages sur les deux voitures. Alors ce n’est pas aussi simple que cela, il ne suffit pas de dire ‘mettez les mêmes réglages et tout ira bien."

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Optimisme accru pour Lotus
par Grégory Demoen, envoyé spécial le 18/04/13 à 8:48

Le circuit bahreïni de Sakhir apparaît comme un tracé favorable pour Lotus. L’équipe réalise un excellent début de saison et avait brillé l'année dernière sur ce même circuit, plaçant ses deux pilotes sur le podium derrière Sebastian Vettel.

Le directeur technique de l’écurie Lotus, James Allison, reconnaît que la formation britannique peut nourrir un optimisme accru pour ce quatrième rendez-vous de la saison.

"Nous y avons bien marché l’an dernier et j’espère qu’il en ira de même cette année ! Il y a à Bahreïn des particularités qui pourraient accroitre notre optimisme, a-t-il indiqué. Par exemple, la piste est une des plus agressives sur les pneus arrière et si nous devons citer une de nos forces c’est que notre voiture est douce avec ses gommes, pour peu que nous trouvions le réglage adéquat."

"Ensuite, avec Kimi [Räikkönen] surtout, nous avons un pilote qui est capable de rouler vite sans charger outre mesure son train arrière. Nous sommes donc impatients de voir ce week-end mais il est radieusement clair que plusieurs équipes sont très fortes cette année. Alors il faut nous attendre à une belle bataille, comme toujours."

Lotus ne disposera pas réellement de grosses évolutions pour le Grand Prix de Bahreïn, les plus importantes ayant été introduites en Chine le week-end dernier.

"Nous n’apporterons rien de vraiment révolutionnaire en plus des évolutions de la Chine, mais nous allons tester une modification de suspension – interne plutôt que sur les triangles – qui est une évolution d’éléments que nous avions montés avec effet bénéfique pendant les essais d’hiver", a ajouté Allison.

"Nous essayons toujours de trouver le juste compromis entre le grip mécanique que les articulations de suspension procurent aux pneus et maintenir la plate- forme aérodynamique à une hauteur optimale au-dessus du sol et nous croyons que ceci est un élément à même de nous faire progresser."

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Grand Prix de Bahreïn : le circuit à la loupe
par Thomas Mignon le 18/04/13 à 9:13

Bernie Ecclestone voulait fuir l’Europe, mondialiser la Formule 1, poser ses valises dans une nouvelle région du globe. Le Moyen-Orient et ses pétrodollars se devaient de constituer une nouvelle escale pour la catégorie reine du sport automobile. En 1999, le destin frappe à la porte : Hamad ben Issa al-Khalifa monte sur le trône du Royaume de Bahreïn suite au décès de son père. Le jeune Émir assiste au Grand Prix d’Italie la même année et un accord est immédiatement trouvé pour organiser une course sur son territoire. Trois ans plus tard, le ministre des sports bahreïni et la FOM signent : le premier Grand Prix aura lieu en 2004.

L’architecte allemand Hermann Tilke conçoit le tracé et la première pierre est posée en octobre sur le site de Sakhir, directement choisi par les autorités. L’endroit n’est en effet qu’à une trentaine de kilomètres de la capitale Manama, en plein désert. La construction prendra du retard malgré les 3.000 ouvriers venus d’Inde, du Pakistan et de Malaisie et les organisateurs demanderont à ce que la première édition soit reportée à 2005. Fidèle à lui-même, Bernie refuse, le premier Grand Prix aura bien lieu à la date prévue, sur un circuit suffisamment achevé aux yeux de l’homme d’affaires britannique pour y courir décemment.

Aujourd’hui, après un investissement de 300 millions de dollars, le complexe comprend six tracés dédiés aux différents sports mécaniques, mais tous sont victimes du même fléau : le sable. Avec le vent (relativement fort sur cette petite île de Bahreïn), celui-ci risque en effet de venir lécher la piste et de tourbillonner au point de la rendre dangereusement glissante. Heureusement, un produit adhésif est pulvérisé sur les pourtours de la piste de manière à ce que les grains de sable collent les uns aux autres. Le phénomène est donc réduit au maximum, mais la surface évolue malgré tout.

"Les conditions peuvent énormément changer durant le week-end, particulièrement avec le sable qui est soufflé sur la piste, explique Pastor Maldonado. Les équipes devront donc être prêtes à réagir aux différentes conditions. Les températures dans le cockpit seront aussi très élevées, il faut être préparé aussi bien physiquement que mentalement. Je m’attends à perdre 2 à 3 kg durant la course."

La chaleur est aussi au rendez-vous : tous les ingrédients d’un Grand Prix en plein désert sont donc réunis. Le spectacle devrait aussi faire partie de la recette tant ce tracé combine virages à haute et basse vitesse.

"Avec deux zones DRS (entre les virages T10 et T11 et sur la ligne droite de départ et d’arrivée, ndlr), je pense que nous devrions voir une bonne course, commente Sergio Pérez. Les deux meilleures opportunités de dépassement se trouvent dans les premier et quatrième virages en épingle (T1 et T4, ndlr). Ce sont deux bons endroits pour attaquer : vous pouvez pousser un autre pilote vers la ligne intérieure et puis attaquer à la sortie, quand ils sont plus vulnérables."

Mark Webber va jusqu’à décrire ce premier virage comme "le meilleur endroit pour dépasser de tout le calendrier". On y arrive en effet à plus de 300 km/h pour freiner aux alentours de 60 km/h. La différence est énorme et on peut y prendre facilement l’avantage sur un rival.

Le circuit de Sakhir est aussi le premier de l’année qui pourrait donner quelques maux de tête aux écuries en ce qui concerne le freinage. Les longues lignes droites et les importants ralentissements ne signifient qu’une chose : la moindre erreur de calcul se paye cash au niveau des freins.

"Il y a ces quelques longues lignes droites desquelles nous arrivons à pleine vitesse et nous devons freiner vraiment fort dans les virages, indique Nico Hülkenberg. Ce sera donc le casse-tête habituel entre appui et vitesse de pointe."

D’autres virages sont aussi à mettre en évidence comme le rapide enchaînement T6 et T7 ou encore le gauche T11 en montée. "Pour faire au mieux dans ces virages, vous avez besoin d’un aileron avant très efficace et de beaucoup d’adhérence", précise Jenson Button.

Malgré l’apparente difficulté du tracé et des conditions peu idéales, il est bon de noter que Sakhir est le premier circuit au monde à avoir reçu le prix de la FIA Institute Centre of Excellence Award pour la sécurité optimale qu’il offre aux pilotes. Les infrastructures d’accueil ont également été récompensées, notamment grâce à son centre médical.

Consultez la vidéo ci-dessous pour embarquer pour un tour du circuit de Sakhir avec les explications en français de Sébastien Buemi, pilote réserve de l’équipe Red Bull, depuis le simulateur de Milton Keynes :

https://youtu.be/Jj31I2Og9GU

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Les enjeux du Grand Prix de Bahreïn
par Nicolas Carpentiers le 18/04/13 à 9:35

Mystère et boule de gomme

C’est encore la gestion des pneumatiques qui risque d’être prédominante à Bahreïn, même si Pirelli a finalement choisi les pneus durs (orange) et médiums (blancs), écartant les tendres qui avaient fait débat en Chine (la décision du manufacturier a toutefois été prise avant Shanghai étant donné les contraintes logistiques et de timing). Cette combinaison, identique à celle utilisée en Malaisie, devrait mieux convenir aux Red Bull et aux Mercedes, qui détériorent très rapidement les tendres. Cela dit, l’usure et la dégradation (chute de performance) pneumatiques devraient être importantes sur le circuit de Sakhir, moins en raison de l’abrasivité du bitume que de la chaleur ambiante (on prévoit 33 °C) et sur la piste.

Avantage Lotus ?

Pour ces raisons, la Lotus devrait en principe être performante, comme elle l’avait été l’an dernier. On s’en souvient, Kimi Räikkönen avait manqué la Q3, ce qui lui avait permis d’économiser un train de pneus neufs (comme Paul Di Resta), dont il avait fait bon usage – sur un relais le gain est estimé à 8 secondes – puisqu’il avait failli remporter la course au nez et à la barbe de Sebastian Vettel. Romain Grosjean était également monté sur le podium, pour la première fois en F1, après un superbe envol.

La E21 permettra-elle à ses pilotes d’effectuer un arrêt de moins ? Sur le papier, la meilleure stratégie compte trois arrêts et non deux : la tentative de Force India, l’an passé, de ne faire observer que deux pitstops à Di Resta n’avait pas été une réussite totale (l’Écossais avait dû s’arrêter plus tôt que prévu et s’était retrouvé en fin de course avec des pneus en lambeaux, tout en réussissant à sauver sa 6ème place). La différence pourrait se faire plutôt sur la répartition des trois arrêts.

Un test pour Mercedes

Comme l’a déclaré Ross Brawn, Bahreïn aura valeur de test pour les Flèches d’argent, dont l’usure pneumatiques a toujours été, peu ou prou, le talon d’Achille. Les performances de Lewis Hamilton (deux podiums, la pole en Chine) a souligné le talent du Britannique (qualifié trois fois devant Rosberg, avec un avantage moyen de 0”544), mais aussi la compétitivité de la W04. Lewis est le seul à n’avoir jamais gravi la plus haute marche du podium dans le désert bahreïni, alors que Fernando Alonso s’est imposé à trois reprises, Felipe Massa deux, Jenson Button et Sebastian Vettel une chacun (l’Allemand était passé tout près de la victoire en 2010, avant le bris d’un échappement).

Jamais victorieux, Mark Webber aura à cœur de réaliser un bon week-end après le psychodrame de Sepang et la bérézina de Shanghai, malgré la pénalité qui le fera reculer de trois places sur la grille (infligée après son accrochage avec Jean-Éric Vergne). Quant aux McLaren boys, ils devront limiter les dégâts en attendant l’ensemble d’évolutions conséquent prévu pour le Grand Prix d’Espagne dans trois semaines. Sinon, leur traversée du désert se poursuivra dans les dunes de Manama.

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Bianchi sur la touche vendredi matin
par Grégory Demoen, envoyé spécial le 18/04/13 à 9:47

Comme annoncé le mois dernier par F1i, Marussia a confirmé ce jeudi matin que Jules Bianchi ferait l’impasse sur la première séance d’essais libres du Grand Prix de Bahreïn ce vendredi.

Le pilote tricolore sera remplacé par le réserviste Rodolfo Gonzalez.

Même si le Niçois porte véritablement l’écurie russe vers le haut, les quelque 12 millions d’euros apportés par son équipier Max Chilton justifient que le jeune Britannique ne soit pas privé d’une heure et demie de roulage.

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Alonso ne trouve pas le bonheur en F1
par Grégory Demoen, envoyé spécial le 18/04/13 à 12:54

Il n'y a pas que la Formule 1 dans la vie. Tel est le message qu’a voulu faire passer Fernando Alonso dans la dernière interview qu'il a accordée à ses supporters sur Twitter.

"Pour moi, je trouve mon bonheur quand je suis avec mes proches, a indiqué le pilote espagnol. Pour que je sois heureux, il suffit que ma famille soit en bonne santé."

"Courir en sport automobile peut vous apporter de la satisfaction quand vous avez bien fait votre boulot ou de la déception dans le cas contraire, mais c’est réellement en dehors de mon travail que je trouve le bonheur."

Et Alonso de conclure : "Sur une échelle de 100%, ma famille compte pour 99% et mon job pour 1%. Je me dévoue entièrement à mon travail et j’essaye toujours de donner le meilleur de moi-même, mais ma famille passera toujours avant toute chose."

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Grosjean : "Je traverse une mauvaise passe"
par Grégory Demoen, envoyé spécial le 18/04/13 à 14:09

Neuvième du championnat à 38 points de son équipier après seulement trois Grands Prix, Romain Grosjean endure indiscutablement un début de saison éprouvant.

Le pilote tricolore pense que ses problèmes viennent en grande partie des pneumatiques Pirelli, dont la fenêtre d’exploitation est plus difficile à trouver que l’année dernière.

"Pour perdre environ une seconde au tour, le problème ne vient pas des barres anti-roulis, des ressorts ou encore de l’aérodynamique, c’est plus important que ça", nous a confié Grosjean, sur un ton franchement dépité, dans le paddock de Sakhir.

"Nous travaillons sur le problème mais il est évident que je traverse une mauvaise passe. Je pense que cela vient plus des pneumatiques. La fenêtre d’exploitation de ces pneus est plus difficile à trouver que celle de l’an dernier, et c’est tout simplement un désastre quand vous êtes en dehors…"

Grosjean essayera demain un réglage utilisé par Kimi Räikkönen en Australie pour tenter de percer les maux qui frappent sa Lotus depuis Melbourne.

"On ne va pas changer du tout au tout entre la voiture de Kimi et la mienne, a-t-il ajouté. On a des styles de pilotage qui sont assez différents sans être radicalement opposés, sinon ce serait impossible que l’on fasse les mêmes temps. Maintenant on sait que mon style demande certaines choses dont Kimi n’a pas besoin et vice-versa."

"Il y a un réglage qui a été fait sur la voiture de Kimi en Australie et qui lui plaît bien. On va essayer de le copier sur la mienne mais ce n’est qu’une pièce de développement, on verra si cela m’aidera un petit peu."

Et Grosjean de conclure : "Tant que je ne perds pas confiance en moi, nous finirons bien par trouver une solution. Je dispose du plein soutien de l’équipe, qui travaille très dur pour résoudre les problèmes que nous rencontrons."

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Pic chiffre le retard de Caterham sur Marussia
par Grégory Demoen, envoyé spécial le 18/04/13 à 14:35

Charles Pic estime que Caterham accuse actuellement un déficit net d’une demi-seconde sur sa rivale Marussia, emmenée par son compatriote Jules Bianchi et le Britannique Max Chilton.

"C’est vrai que nous ne sommes pas là où nous voulions être", a indiqué Pic à F1i dans le paddock de Sakhir.

"A peu de choses près, je pense que nous sommes à cinq dixièmes de Marussia. Sur les premières courses, il était important pour nous de bien cerner les choses qui n’allaient pas et, surtout, de nous améliorer. Je crois qu’il y a eu une progression, sur la dernière course on s’est battu avec Marussia, et des évolutions vont commencer à arriver."

"Nous disposerons de nouveautés ici, qui seront essentiellement d’ordre aérodynamique, et d’autres à Barcelone. Il sera intéressant de voir comment la voiture se comportera ici. Le premier objectif sera d’optimiser notre package. Nous allons le monter sur la voiture demain après-midi pour la deuxième séance d’essais libres, et il sera primordial d’arriver à sortir 100% de ce package pour la qualif et la course. Comme lors des trois premiers Grands Prix, l’objectif est d’être devant les Marussia."

Preuve que la situation est jugée sérieuse en interne, Caterham a décidé de faire appel aux services de son ancien pilote Heikki Kovalainen, fort de 109 Grands Prix en Formule 1. Le Finlandais testera les nouveautés apportées sur la CT03 ce vendredi matin à Bahreïn, ainsi qu’à Barcelone.

"Il a beaucoup d’expérience, c’est donc toujours bon à prendre", a simplement commenté Pic.

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Räikkönen commence à penser au titre
par Grégory Demoen, envoyé spécial le 18/04/13 à 16:19

Kimi Räikkönen a admis ce jeudi dans le paddock de Sakhir qu’il avait de meilleures chances de se battre pour le titre cette saison que l’an dernier.

Après trois Grands Prix, le Finlandais, victorieux en Australie, occupe la deuxième place du championnat, à trois points seulement de Sebastian Vettel.

"Oui, d’une certaine manière, j’ai de meilleures chances car nous avons mieux débuté notre saison, nous a-t-il confié. Je connais l’équipe et je sais à quoi m’attendre et ce qui va se passer. Je pense que nous étions assez bons l’an dernier, espérons que nous pouvons être encore un peu meilleurs cette année."

"Cela étant dit, la saison est longue et il ne suffit que de quelques mauvaises courses pour être exclu de la course au titre… Quand nous aurons un week-end difficile, il s’agira surtout de limiter les dégâts au championnat."

Lotus a particulièrement progressé en qualifications par rapport à la saison précédente. Räikkönen s’est emparé de la deuxième place sur la grille de départ, le week-end dernier en Chine, son meilleur résultat depuis le Grand Prix de Monaco 2009.

"Quand vous faites bien votre boulot, les résultats sont rendez-vous, et dans le cas contraire, ils sont mauvais, a commenté Iceman. Ce n’est jamais facile de parvenir à tout mettre ensemble, mais c’est comme ça en Formule 1. Il n’est jamais évident d’extraire toute la quintessence de la voiture sur un tour."

"Lors des premières courses, les conditions météo ont été très changeantes, ce qui n’a pas permis de montrer notre réel niveau de compétitivité, mais nous étions en bonne forme lors du dernier Grand Prix. Est-ce que ce sera à nouveau le cas ici ? Je ne sais pas, mais j’espère. La course devrait être plus facile pour nous, mais comme nous l’avons très bien vu le week-end dernier, cela ne sert à rien d’être en première ligne quand vous prenez un mauvais départ…"

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Hamilton s’attend à souffrir
par Grégory Demoen, envoyé spécial le 18/04/13 à 16:36

Lewis Hamilton estime que Mercedes pourrait endurer un week-end difficile sur le circuit de Sakhir.

L’équipe allemande avait souffert d’une forte dégradation de ses pneumatiques la saison dernière sur ce tracé. Et la température de la piste, qui devrait atteindre les 50 degrés, pourrait être encore plus élevée que l’an dernier.

"Cela devrait être un week-end très difficile pour nous étant donné les difficultés rencontrées par l’équipe l’an dernier, nous a indiqué Hamilton, avant de nuancer ses propos. D’un autre côté, il est aussi vrai que nous avons progressé par rapport à l’année dernière et que nous dégradons désormais moins nos pneumatiques. Nous en saurons plus demain."

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Nouveau châssis pour Grosjean
par Grégory Demoen, envoyé spécial le 18/04/13 à 16:59

Lotus a décidé de mettre à disposition de Romain Grosjean un nouveau châssis pour le Grand Prix de Bahreïn de ce week-end.

Le Français réalise un début de saison difficile, anormalement en retrait par rapport à son équipier Kimi Räikkönen. Après seulement trois Grands Prix, 38 points les séparent déjà au championnat.

Plus tôt dans la journée, Grosjean nous confiait que les Pirelli étaient sans doute à l’origine de ses problèmes. Son style de pilotage plutôt agressif ne conviendrait pas vraiment aux pneumatiques italiens.

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Pourquoi la F1 a changé de docteur...
par Pierre Van Vliet le 18/04/13 à 17:09

Dans son briefing du Grand Prix de Bahreïn sur F1i TV, Gary Hartstein nous raconte que le président de la FIA n'avait guère apprécié son attitude préventive avant d'effectuer le déplacement dans le petit royaume du Golfe il y a un an.

Le nouveau consultant de F1i avait en effet suggéré de préparer un "guide line" sur la marche à suivre par le personnel de la FIA sur le terrain en cas de problème, ce qui a été mal vu !

De là à imaginer que cette attitude pourtant responsable soit à l'origine de l'éviction de Gary Hartstein de son poste de médecin de la Formule 1, un job qu'il assurait à la satisfaction générale depuis quinze ans, il n'y a qu'un pas.

La FIA a attendu la fin du championnat, juste après le décès du Professeur Sid Watkins (le "père spirituel" de Hartstein), pour lui signifier que son contrat ne serait pas renouvelé, sans autre explication. Cela avait provoqué l'indignation du paddock, les pilotes ayant même interpellé publiquement la FIA par le biais de Pedro De la Rosa, représentant du GPDA (Grand Prix Drivers Association). Toutefois, l'affaire a été étouffée depuis... Sauf par F1i !

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Bianchi fera contre mauvaise fortune bon cœur
par Grégory Demoen, envoyé spécial le 18/04/13 à 17:34

Jules Bianchi sera remplacé par Rodolfo Gonzalez demain matin à Bahreïn. Le Vénézuélien, pilote de réserve de l’écurie Marussia, prendra part à la première séance d’essais libres.

Contraint de faire l’impasse sur une heure et demie d’essais, le Niçois, auteur d’un excellent début de saison, essayera de faire contre mauvaise fortune bon cœur.

"C’est clair que ce n’est pas l’idéal, ce n’est pas positif, a confié Bianchi à F1i dans le paddock de Sakhir. Après, c’est bien pour l’équipe car ils vont voir un autre pilote rouler. Mais, personnellement, ce ne sera pas l’idéal pour moi. Je ne sais pas exactement comment cela va se passer car je n’ai encore jamais fait ça, manquer une première séance d'essais libres en étant titulaire. Je vais essayer de gérer ça au mieux."

Marussia ne dispose pas d'évolutions ce week-end à Sakhir. L’objectif sera d’améliorer le rythme de la MR02 en qualifications, un domaine dans lequel l'équipe russe estime avoir perdu du terrain sur Caterham par rapport à la Malaisie.

"Normalement, on était plutôt bien en qualifications par rapport à l’autre équipe avec laquelle nous nous battons au championnat. Là, en Chine, nous étions un peu moins bien. Nous allons donc travailler ça lors des essais libres de demain", a précisé le Niçois.

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Alonso : “Räikkönen pilote peut-être mieux que quiconque”
par Nicolas Carpentiers le 18/04/13 à 17:46

Fernando Alonso a salué le début de campagne de Kimi Räikkönen, actuellement deuxième au championnat, derrière Sebastian Vettel.

“Kimi est en train de faire un début de saison fantastique et il pilote peut-être mieux que quiconque. Mais les positions au championnat ne sont pas encore importantes [à ce stade].”

L’Espagnol, décidément en veine de compliments, a aussi affirmé qu'il n'était pas surpris par les bonnes premières courses de Lewis Hamilton chez Mercedes.

“Ce n’est pas une grande surprise de voir Lewis là où il est. C’est un des meilleurs pilotes sur la grille actuellement. L’année passée, il a rendu McLaren compétitif, et il fait la même chose avec Mercedes aujourd’hui.”

En revanche, en bon adepte de la guerre psychologique, le pilote Ferrari n’adresse aucune louange à Sebastian Vettel.

“Nous savons que la Red Bull est probablement la meilleure voiture. En Chine, en configuration de course, Sebastian était le plus rapide sur tous les relais, mais il a choisi une stratégie étrange pour la qualification.”

Par rapport à ses trois rivaux, Alonso reste prudent et nuance la compétitivité de sa F138, malgré sa victoire en Chine dimanche dernier.

“En Australie, nous n’étions clairement pas les plus rapides, et nous avons un peu souffert en Malaisie. Il faut continuer à améliorer la voiture et être un peu plus rapides. Nous disposons de quelques évolutions pour cette course, et de nouvelles pièces sont prévues pour Barcelone et Monaco. Avec un peu de chance, dans un mois et demi, nous pourrons être au niveau des meilleures monoplaces.”

Au classement provisoire du Championnat du monde, Vettel occupe la première place (52 points), suivi par Räikkönen (49), Alonso (43) et Hamilton (40).

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Vettel redoute Ferrari
par Grégory Demoen, envoyé spécial le 18/04/13 à 18:02

Sebastian Vettel estime que Ferrari devrait une nouvelle fois être l’équipe à battre ce week-end sur le circuit de Sakhir.

Fernando Alonso a dominé le récent Grand Prix de Chine, terminant une douzaine de secondes devant Sebastian Vettel, quatrième à l’arrivée au volant de sa Red Bull.

"Ils sont rapides le dimanche après-midi, comme les trois premières courses nous l’ont montré, a indiqué Vettel dans le paddock bahreïni. Ils semblent bien faire fonctionner leurs pneumatiques, et ils sont donc naturellement performants en course."

"Je ne m’attends pas à un quelconque changement ici, je m’attends à ce qu’ils soient à nouveau très performants, mais nous n’aimons pas nous focaliser sur nos adversaires. Nous nous focaliserons sur nous. Je pense qu’il y a plusieurs choses que nous pouvons améliorer afin de mieux faire fonctionner les pneus."

Red Bull a souvent critiqué Pirelli ces dernières semaines, reprochant au manufacturier italien d’avoir conçu des pneus trop peu endurants. Vettel a toutefois souhaité nuancer les propos de son écurie.

"Nous consacrons beaucoup de temps et dépensons beaucoup d’argent pour améliorer nos voitures, mais la course est de nos jours limitée par les pneumatiques. Après, c’est la même chose pour tout le monde. Au cours des dernières courses, certaines équipes ont fait un meilleur travail que nous, nous ne nous plaignons donc pas", a précisé le triple Champion du monde en titre.

"Pour être franc, je pense que nous n’étions tout simplement pas assez rapides en Chine. C’est pourquoi nous avons opté pour une stratégie décalée en qualifications car nous nous sommes assez rapidement rendus compte que nous ne pourrions pas nous battre pour la pole position."

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De la pluie ce vendredi à Bahreïn ?
par Grégory Demoen, envoyé spécial le 18/04/13 à 19:09

La météo est capricieuse à Bahreïn, quelques averses s’abattant sur la région depuis ce début de semaine.

Les prévisions actuelles font état d’un léger risque de pluie pour les deux premières séances d’essais libres de demain. Un comble quand on sait qu’il ne tombe en moyenne qu’un centimètre de pluie en avril dans le Royaume !

Toutefois, même en cas de faibles précipitations (comme ce fut le cas aujourd’hui à deux reprises), l’asphalte ne mettra que quelques secondes à sécher avec une température ambiante dépassant les 35°C. Le mercure devrait aussi pointer aux alentours des 35°C pour les qualifications et la course, avec une température de piste qui pourrait atteindre les 50°C.

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Massa et le challenge Alonso
par Grégory Demoen, envoyé spécial le 18/04/13 à 21:44

Fernando Alonso est l’un des meilleurs pilotes du plateau. L’Espagnol rend donc logiquement la vie dure à ses équipiers.

Felipe Massa, qui épaule l’Ibère depuis maintenant quatre saisons chez Ferrari, est toutefois heureux de faire équipe avec un pilote de cette pointure.

"J’ai toujours eu des équipiers compétitifs dans ma carrière, nous a confié le Brésilien dans le paddock de Sakhir. La plupart des gens estiment que ce n’est pas une bonne chose d’être confronté à un équipier de haut niveau, mais je pense que c’est bénéfique. Cela vous oblige à aller chercher le meilleur de vous-même à chaque instant car, si vous ne faites pas votre job à la perfection, vous serez toujours derrière. En termes d’expérience, vous apprenez beaucoup au contact d’un équipier redoutable."

"Je pense que beaucoup de personnes considèrent Fernando comme étant le meilleur pilote au monde. Je dois donc beaucoup travailler et je pense que c’est une bonne chose en définitive. Vous êtes toujours sous pression car vous devez tout faire à la perfection chaque jour. Mais j’aime ça. Je pense que c’est une bonne chose. Nous ne cessons jamais de nous améliorer et c’est ce que j’essaye de faire chaque jour."

Jusqu’au Grand Prix de Chine, Massa était parvenu à battre quatre fois consécutives Alonso dans l’exercice des qualifications. Preuve que le Pauliste se sent bien plus à son aise au volant de la Ferrari.

"Depuis l’an dernier, nous avons beaucoup appris sur la façon de faire fonctionner les pneus. Cette année, je suis vraiment à mon aise quand je prends le volant, ce qui me permet de faire un meilleur job", a-t-il conclu.

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Rosberg ne ressent aucune frustration
par Grégory Demoen le 18/04/13 à 22:30

Après trois Grands Prix, Nico Rosberg occupe une lointaine septième place au championnat, à 28 points de son équipier Lewis Hamilton. Un retard qu’il doit principalement à ses abandons survenus sur problème mécanique aux Grands Prix d’Australie et de Chine.

L’Allemand n’éprouve toutefois aucune frustration, trouvant du réconfort dans la compétitivité de sa Mercedes.

"Ce fut décevant de ne pas terminer ces deux courses, c’est sûr, mais je regarde vers l’avant car je sais que j’arrive ici avec une bonne auto et avec la conviction de pouvoir me refaire ce week-end", nous a-t-il indiqué dans le paddock de Sakhir.

"Disposer d’une voiture compétitive est une sensation agréable que je n’ai que rarement éprouvée l’année dernière. A partir de la moitié de la saison, notre championnat était déjà terminé, nous n’étions nulle part. Je suis donc impatient de disputer ce Grand Prix, sachant que je peux compter sur une monoplace performante."

Mercedes avait particulièrement souffert de l’usure excessive de ses pneus sur le circuit de Sakhir l’an dernier. Rosberg se veut toutefois confiant pour cette nouvelle édition du Grand Prix de Bahreïn.

"Notre principal problème ici l’année dernière était que nos pneus chauffaient de trop, mais je suis convaincu que nous nous sommes grandement améliorés. Nous devrions donc être en meilleure forme", a-t-il précisé.

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Quand Hamilton s’est fait refouler de chez McLaren…
par Grégory Demoen, envoyé spécial le 19/04/13 à 8:44

Lewis Hamilton a confié dans le paddock de Sakhir qu’il s'était fait refouler de chez McLaren, lors des premiers essais hivernaux de Jerez, en février dernier, quand il avait voulu dire bonjour à son ancienne écurie.

"Je suis allé les voir en Australie, mais j’ai aussi essayé à Jerez, lors des tests, et [le directeur sportif] Sam Michael m’a foutu dehors ! Ce n’était pas vraiment sympa de sa part, je n’ai pas apprécié", a-t-il indiqué.

Hamilton a passé ses six premières années en Formule 1 avec McLaren. Il court cette saison pour Mercedes, avec qui il a signé un contrat de trois ans.

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Vettel raille le dîner entre Webber et Alonso
par Grégory Demoen, envoyé spécial le 19/04/13 à 9:14

Sebastian Vettel a pour le moins réagi avec cynisme au dîner en tête-à-tête entre son équipier Mark Webber et Fernando Alonso.

L’Espagnol a posté en début de semaine sur son compte Twitter une photo de Webber et lui dans un restaurant de Dubaï avec la légende "dîner entre amis". Il l’a ensuite retirée, sans doute pour éviter toute polémique inutile.

Interrogé sur la portée de ce dîner dans le paddock de Sakhir, Vettel a eu du mal à cacher son agacement : "Etaient-ils nus ? Vous savez, nous avons tous besoin de manger, mais je ne regrette pas d’avoir manqué ce moment."

Webber, qui est managé par Flavio Briatore, tout comme Alonso, a ajouté : "Je connais Fernando depuis 13 ans. Beaucoup de pilotes nouent des liens. J’aurais très bien pu dîner avec Jenson [Button]. Pourquoi ne pourrais-je pas ? Nous avons aussi une vie sociale vous savez !"

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